COP 21
2021 2019-2018

COP 26

Du 31 octobre au 12 novembre 2021,
à Glasgow, au Royaume-Uni

L’enjeu est de ne pas tuer l’Accord de Paris
Moment de vérité, chances de succès mitigées

C'est le rendez-vous climatique le plus important depuis la COP21. Les dirigeants du monde entier doivent désormais passer des promesses aux actes pour s'inscrire dans la trajectoire fixée par l'Accord de Paris. C'est un moment de vérité qui doit permettre de relancer la dynamique. Mais les chances de succès sont mitigées dans un contexte international tendu, alors que Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui comptent parmi les principaux pays pollueurs au monde, ne se rendront pas en Écosse.

Si la COP21 de Paris était celle des promesses, la COP26 de Glasgow doit être celle des résultats,
résume parfaitement le Premier ministre canadien, Jonathan Wilkinson. (…)
(31 octobre, novethic.fr)
+>>

Sommet des dirigeants mondiaux sur Action sur les forêts et l'utilisation des terres

Plus de 100 dirigeants, représentant plus de 86 % des forêts du monde, se sont engagés à travailler ensemble pour arrêter et inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d'ici 2030 dans la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l'utilisation des terres.
(2 novembre, gov.uk) +>>

Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l'utilisation des terres

Nous, les dirigeants des pays identifiés ci-dessous :
Souligner les rôles critiques et interdépendants des forêts de tous types, de la biodiversité et de l'utilisation durable des terres pour permettre au monde d'atteindre ses objectifs de développement durable ; aider à atteindre un équilibre entre les émissions anthropiques de gaz à effet de serre et l'élimination par les puits ; s'adapter au changement climatique ; et de maintenir d'autres services écosystémiques.
(…)
(2 novembre, gov.uk) +>>

Le Royaume-Uni et la France parviennent à un nouvel accord
sur la mission sur le changement climatique

L'agence spatiale britannique a fourni un nouveau financement pour une mission conjointe britannique et française, appelée MicroCarb, dédiée à la surveillance du dioxyde de carbone atmosphérique - le principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique.
(2 novembre, gov.uk) +>>

L'infographie qui dévoile les bons et mauvais élèves : parmi eux, la Russie, la Brésil ou encore la Chine
dont l'absence à Glasgow est largement critiquée.
(3 novembre, novethic.fr) +>>

Fin du charbon en vue à la COP26

Le charbon est relégué à l'histoire, alors que les pays, les banques et les organisations
s'éloignent du principal contributeur au changement climatique.
Une transition juste vers une énergie propre et l'élimination rapide du charbon ont été au cœur de
la présidence de la COP26 dans le cadre de ses efforts pour minimiser les hausses de température conformément à l'Accord de Paris. L'ampleur des engagements pris à Glasgow aujourd'hui lors de
la Journée de l'énergie signale que le monde se dirige vers un avenir renouvelable.
Au moins
23 pays ont pris de nouveaux engagements pour éliminer progressivement l'électricité au charbon.

(4 novembre, gov.uk) +>>

Les nations et les entreprises s'engagent à créer une agriculture
et une utilisation des terres durables

  • 45 gouvernements s'engagent à agir et à investir d'urgence pour protéger la nature et passer à des modes d'agriculture plus durables
  • 95 entreprises de premier plan de divers secteurs s'engagent à être Nature Positive, acceptant de travailler pour arrêter et inverser le déclin de la nature d'ici 2030

Les gouvernements et les entreprises se joignent aux agriculteurs et aux communautés locales,
concluant de nouveaux accords pour protéger la nature et accélérer le passage à des pratiques agricoles
et d'utilisation des terres durables en les rendant plus attrayantes, accessibles et abordables
que les alternatives non durables.
(6 novembre, ukcop26.org) +>>

Bilan de la COP26 à mi-parcours et en demi-teinte

Glasgow, le 08 novembre – Alors que les attentes de la société civile se focalisent sur le maintien en vie de l’objectif de +1,5°C à horizon 2100 ainsi que sur la nécessité de fournir une réponse aux préoccupations des pays du Sud, les nombreuses annonces des chef.fe.s d’États à la COP26 laissent planer le doute quant aux actions concrètes pour amorcer un changement structurel.

Marquée par une organisation chaotique, cette première semaine de COP a tout de même débutée
avec un agenda des négociations très chargé
:

lundi & mardi : Sommet des Chefs d’États

mercredi : une journée consacrée à la finance
jeudi : une journée consacrée à l’énergie
vendredi : une journée consacrée à la jeunesse
samedi : une journée consacrée à la nature

Verdict : si certaines annonces sont encourageantes, d’autres laissent dubitatif en raison de leur manque de crédibilité et du manque d’informations sur la manière de concrétiser les ambitions affichées. Loin de répondre aux demandes des pays du Sud, ces annonces ont détourné l’attention politique des négociations et la seconde semaine s’annonce désormais difficile.
(8 novembre, reseauactionclimat.org)
+>>

Déclaration sur l'accélération de la transition
vers des voitures et camionnettes à zéro émission

En tant que représentants de gouvernements, d'entreprises et d'autres organisations ayant une influence sur l'avenir de l'industrie automobile et du transport routier, nous nous engageons à accélérer rapidement la transition vers des véhicules à zéro émission pour atteindre les objectifs de
l'
Accord de Paris. (Nous préciserons que cette déclaration n'est pas
juridiquement contraignante et se concentre au niveau mondial).

Ensemble, nous travaillerons pour que toutes les ventes de voitures et de fourgonnettes neuves soient
à zéro émission (Pour éviter tout doute, dans le contexte de cette déclaration, une voiture et une fourgonnette à zéro émission sont celles qui ne produisent aucune émission de gaz à effet de serre à l'échappement.) à l'échelle mondiale en 2040, et au plus tard en 2035 sur les principaux marchés.
(...)
(10 novembre, ukcop26.org) +>>

Pour France Nature Environnement, la COP 26 a manqué son rendez-vous écologique

La COP 26 de Glasgow se termine ce soir. Ne soyons pas trop pessimistes, d’importantes décisions
ont été prises, à l’instar de la déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine - les deux plus gros pollueurs mondiaux - sur le renforcement de l’action climatique. Une coopération salutaire à l’heure
où notre planète se trouve dans une situation dramatique. Mais pour France Nature Environnement,
des mesures plus fortes en faveur des énergies renouvelables, de la protection des fonds marins
et de la préservation de la biodiversité doivent être prises urgemment.
(12 novembre, fne.asso.fr) +>>

La COP26 accouche d'un accord décevant

Baptisé le Pacte de Glasgow pour le climat, le texte a été adopté samedi 13 novembre après un changement de dernière minute accordé à l'Inde sur le charbon. Le président de la COP26 s'est dit
d'une voix émue et les larmes aux yeux profondément désolé. L'accord a également échoué
sur la question des pertes et dommages, un sujet vital pour les pays
déjà impactés par le changement climatique.
(13 novembre, novethic.fr) +>>

Bilan : les pays du Sud abandonnés par les pays riches

La COP26 s’est achevée à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique. +2,4°C de réchauffement d’ici 2100. C’est la trajectoire vers laquelle nous mène la COP26 avec les promesses d’engagements, alors que l’Accord de Paris nous engage à limiter ce réchauffement à +1,5°C.
(13 novembre, Réseau Action Climat) +>>

Un petit pas pour les négociateurs, un rendez-vous raté pour l’humanité

Après avoir joué les prolongations, les négociateurs de la COP26 se sont finalement entendus samedi à Glasgow sur un texte d’accord. Las, la révolution attendue n’a pas eu lieu. Si l’objectif de 1,5° reste sur la table, les engagements pris nous mènent toujours vers un scénario catastrophique de réchauffement de +2,4°C à l’horizon 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, et le texte de décision finale ne contient pas de disposition suffisamment contraignante pour combler rapidement le fossé avec l’objectif de l’Accord de Paris. Les maigres avancées obtenues sont le résultat de la mobilisation des jeunes, des leaders
des communautés autochtones, des activistes et des pays qui sont en première ligne
du changement climatique sans qui ces négociations auraient été un total désastre.
(13 novembre, greenpeace.fr) +>>

Le pacte de Glasgow, reflet du déni climatique des pays riches

Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus
une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer
à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
(15 novembre, novethic.fr) +>>

Conférence Retour sur la COP26, et maintenant que faisons nous ?
Le 24 novembre, à 18h30, à l’Académie du Climat, Paris (IVe)

Comment s’est déroulée cette COP organisée dans un contexte sanitaire encore sensible ? Quels points d’achoppement dans les négociations ? Quels engagements retient-on ? Les COP sont devenues des moments de grandes annonces, de création de nouvelles alliances, de déclaration commune entre États et partenaires de la société civile. Revivons ensemble ces deux semaines clé pour le climat via une conversation avec celles et ceux qui y ont participé et pourront partager leur expérience de l’intérieur.
(15 novembre, academieduclimat.paris) +>>

Replay : Webinaire Quel bilan de la COP 26 sur le climat ?

Lors de ce webinaire, les experts de l’Iddri, Lola Vallejo - directrice du programme Climat - et
Sébastien Treyer - directeur exécutif -, présents à Glasgow, ont décrypté les principales avancées
ou blocages de la COP 26 - en termes d’atténuation du changement climatique, d’adaptation, de solidarité ou encore de mise en œuvre dans l’économie réelle -, et ont analysé les annonces faites au crible
de leur ambition, de leur transparence et de leur redevabilité.

(16 novembre, iddri.fr) +>>

Le Pacte de Glasgow fixe enfin des règles pour les marchés carbone

Les États sont enfin parvenus à un accord sur l'article 6 de l'Accord de Paris, régissant les marchés carbone. Ces derniers, en plein essor, n'étaient plus régulés depuis deux ans. Le texte négocié
à Glasgow a permis d'exclure le risque de double-comptage, encore défendu ardemment par
certains pays, qui permettait de compter deux fois une réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
Mais les entreprises engagées dans la neutralité carbone, de plus en plus nombreuses,
seront à surveiller de près.
(23 novembre, novethic.fr) +>>

Adoption du Pacte de Glasgow pour le climat

Plus de 200 dirigeants mondiaux, ainsi que des dizaines de milliers de représentants de gouvernements, de villes, de régions et d’acteurs non étatiques - entreprises, investisseurs, ONG… - ont participé
à ces deux semaines de négociations. Cette conférence était particulièrement importante car,
comme le rappelle le dernier rapport du GIEC publié en août 2021, le monde n’est pas sur
la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport
à l’ère préindustrielle, objectif à long terme de l’Accord de Paris. La COP26 a abouti, le 13 novembre,
à l'adoption du Pacte de Glasgow pour le climat permettant notamment de finaliser les règles d'application de l'Accord de Paris, mais restant en-deçà des ambitions initialement fixées.
Retour sur les principales avancées.
(ecologie.gouv.fr) +>>

Bilan des négociations climatiques de Glasgow :
une COP26 encourageante mais loin du compte

Le bilan est pour le moins contrasté : si Glasgow a maintenu en vie l’Accord de Paris - en parachevant ses règles d’application et en offrant aux États un cadre propice à un relèvement de leur ambition climatique – l’espoir de respecter la cible d’un réchauffement des températures de 1,5 °C en fin de siècle s’amenuise grandement. Les avancées insuffisantes en matière de finance climatique font également craindre un accroissement des tensions entre pays développés et pays en développement,
au risque de paralyser durablement la négociation climatique.
(9 décembre, senat.fr) +>>

Le changement océanique aggrave la crise climatique

Un nouvel article scientifique dit que nous n'atteindrons pas l'Accord de Paris
sans une action urgente sur les océans.

Publié dans le journal à comité de lecture Aquatic Conservation, il indique que les mesures pour lutter
contre le changement climatique et parvenir à l'Accord de Paris ne réussiront que si l'océan est pris en compte. S'adressant aux dirigeants de la CCNUCC CoP26, les auteurs de l'article ont présenté des exemples de la façon
dont les boucles de rétroaction entre l'océan et le climat exacerbent le changement climatique, soulignant que
le taux de changement climatique s'accélère toujours, en grande partie liés aux changements dans l'océan,
provoquant un déclin continu de la nature et des perturbations à l'échelle planétaire pour l'environnement,
les personnes et tous nos futurs.


Les six propositions de l’article sont les suivantes :

  • Étendre les solutions à un niveau planétaire : les ambitions doivent être à la hauteur du défi.
  • Accélérer et intégrer l’efficacité des actions pour le climat et la biodiversité afin de produire davantage d’impact et d’effet
  • Cesser de soutenir des activités qui détruisent l’océan : rediriger les mesures incitatives dans l’optique de résultats positifs pour la planète
  • Favoriser le rétablissement et la restauration de l’océan par une dynamique et une coopération accrues à l’échelle mondiale
  • Mettre en évidence la connexion entre la nature et l’économie mondiale : évaluer le capital naturel de l’océan pour investir dans nos avenirs respectifs
  • Réaliser les recherches scientifiques dont nous avons besoin pour un océan sain, productif et résilient qui profite aux populations et inspire l’humanité dans son ensemble

(4 novembre, stateoftheocean.org) +>>


Réactions, décisions, mises en application et analyses suite à l'Accord de Paris
(liens historiques non garantis)


COP26 : Implications et opportunités pour la politique climatique de la France (12-2021) +>>
Résultats de la COP 26 : quelle action intégrée en faveur du climat et de la biodiversité ? (Iddri) +>>
Ambition climatique : comment se rapprocher de l’objectif de 1,5°C après la COP 26 ? (11-2021) +>>
De la COP 26 au Bilan mondial de 2023, processus de deux ans prévu par l'article 14 de l'Accord de Paris sur le climat, visant à évaluer les progrès collectifs vers la réalisation de l'accord et de ses objectifs à long terme en matière d'atténuation, d'adaptation et de financement +>>
La COP 26, premier test de crédibilité et une échéance clé pour la dynamique d’ambition collective enclenchée par l’Accord de Paris et le financement du climat promis lors de la COP 15 de Copenhague (10-2021) +>>
Proposition de résolution visant à affirmer la nécessité d'un accord ambitieux lors de la COP26 de Glasgow permettant de garantir l'application effective de l'Accord de Paris sur le climat (Sénat) +>>
Rapport de synthèse complet sur les Contributions déterminées au niveau national, au cœur de l’Accord de Paris : des progrès, mais une grande préoccupation persiste (ONU) (09-2021) +>>
L'Assemblée générale d'Exxon annonce-t-elle le début de la fin des majors pétrolières ? (05-2021) +>>
Historique : Un tribunal néerlandais condamne Shell, à réduire ses émissions de CO2 de 45 % d'ici 2030 +>>
Réchauffement climatique : le seuil critique de 1,5°C risque d'être atteint d'ici 2025, alerte l'ONU +>>
Les présidents des COP 25 et 26 exhortent les gouvernants à renforcer l'Alliance pour l’ambition climatique +>>
Retour des États-Unis dans l’Accord de Paris : un symbole en attente de preuves (04-2021) +>>
Les engagements ne sont pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris (ONU) (02-2021) +>>
Accord de Paris : 86% des industriels - acier, ciment, aluminium, papier, mines - sont de mauvais élèves +>>

Image de fond d'écran :
Copyright : Vincent Callebaut Architectures - www.vincent.callebaut.org