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Atlas
Suivi des évolutions du Boulevard périphérique
et des quartiers de la ceinture verte
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Mobilités et environnement :
trafic, vitesse, embouteillages, accidents,
pannes, nuisances sonores, qualité de l'air
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La transformation du Boulevard périphérique s’accélère
en 2024 et 2025, avec l’aménagement de portes en places comme
la porte Maillot,
la porte de la Chapelle, la mise en service de la voie olympique, le passage
de la vitesse maximale à 50 km/h, la construction de nouveaux équipements,
la création des nouveaux parcs dans la ceinture verte, la plantation
de plus de 50 000 arbres en 4 ans. Cet Atlas cartographie
ces mutations urbaines et les évolutions de mobilité et
de trafic pour les mois d’octobre et novembre 2024, par rapport
à 2023,
afin de mesurer leurs impacts sur les quartiers habités dans les
communes riveraines de l’infrastructure.
| Mobilités et environnement | ||||||||||||||
| 35 km, 55 portes, 110 bretelles, 6 échangeurs Le Boulevard périphérique est un boulevard circulaire relevant du domaine public de la voirie de la Ville de Paris. La physionomie de cet axe est autoroutière. Les entrées et sorties du Boulevard périphérique sont organisées depuis les 110 bretelles qui relient le BP à la ville, et les 6 échangeurs connectés aux autoroutes de l’A1 (porte de la Chapelle), l’A3 (porte de Bagnolet), l’A4 (porte de Bercy), l’A6 (A6a Gentilly-porte d’Orléans et A6b Gentilly porte d’Italie) et l’A13 (porte d’Auteuil). 34 portes, réparties en moyenne tous les kilomètres, connectent le BP aux différents systèmes viaires. Au total, on décompte 55 portes de liaisons entre Paris et les communes riveraines. 35
km
de voie dans chaque sens Un profil majoritairement autoroutier Le Boulevard périphérique présente un profil autoroutier, avec des sections essentiellement à 4 voies dans chaque sens. Certains tronçons rares (0,2 km) s’élargissent à 6 files - au droit de la porte d’Aubervilliers - et à 5 files à l’Est - porte de Bagnolet, porte de Montreuil - et à l’Ouest : porte Dauphine et porte de la Muette. Sur le tronçon sud du Boulevard périphérique, le nombre de files se réduit avec des tronçons (12,5 km) à 3 voies, et même à 2 voies entre la porte d’Orléans et la porte d’Italie. La largeur de ces voies varie de 3,2 à 3,5 mètres, présentant un ouvrage d’une largeur moyenne de 32 mètres en section courante, hors bretelles et talus du BP. 0,3
%
6 files : 0,2 km Une topographie singulière L’infrastructure du BP est un ouvrage qui génère sa propre topographie, plus ou moins inséré au sol de la ville. Les 40 % de l’ouvrage construit en élévation, en viaduc au-dessus des voies radiales, des faisceaux ferroviaires, des canaux et de la Seine, ou en élévation sur talus, offrent un rapport singulier au paysage : franchissement des ouvrages ferroviaires nord avec ses vues sur la Plaine de France, traversées la Seine avec des vues furtives très dégagées sur ses paysages de la Seine. Sur
les sections où le BP est en tranchée - 50 % de
son linéaire -, le BP a pu ponctuellement être couvert
et aménagé par un jardin : jardin Anna Marly de
la porte de Vanves, jardin Serge Gainsbourg de la porte des Lilas.
Ces sections présentent néanmoins souvent des dénivelés
topographiques importants sur les voies de part et d’autre
de l’ouvrage, des contraintes gabaritaires, et des enjeux
de qualité de l’air qui obligent à un autre
regard sur l’insertion urbaine de ces sections. 40
%
en viaduc / élévation 51 % d'enrobés phoniques Plus de 50 % de la voirie du BP bénéficient d’un revêtement phonique de type Béton Bitumineux Très Mince et Ultra Mince, formant un linéaire de 17,8 km. Ces revêtements sont posés sur le BP depuis 2012, sur des sections qui peuvent varier de 200 m à 1,5 km. Ces revêtements font l’objet d’un suivi constant et d’un renouvellement régulier, en moyenne tous les 7 à 10 ans. 51 % d’enrobés BBTM phoniques sur le BP |
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Un trafic diurne globalement stable La spatialisation par séquence de porte à porte du trafic routier permet une connaissance inédite sur le BP. Le trafic est dense sur l’ensemble des séquences, avec une moyenne de 4 658 par heure au mois d’octobre 2024. Le trafic est globalement stable : en légère baisse de -2 % par rapport à octobre 2023.
-2
% Évolution du trafic horaire moyen de jour * Le niveau de congestion ou embouteillages est calculé à partir des capteurs indiquant le taux d’occupation des voies (+40% d’occupation de la voie) sur l’ensemble du Boulevard périphérique. Une vitesse diurne stable La vitesse de jour est faible et globalement stable entre octobre 2024 (34,1 km/h) et 2023 (34,8 km/h). Le secteur où la vitesse est supérieure à 50 km/h de jour reste la séquence Nord-Est, notamment sur le Boulevard périphérique Intérieur. La baisse de la vitesse de jour est plus forte sur le tronçon sud-est du BPI, passant de 68 km/h à 54 km/h quai d’Issy, et sur le tronçon nord-est du BPI, avec un passage de 66 km/h à 52 km/h porte de la Villette. -2
% Évolution de la vitesse moyenne de jour
Vitesse moyenne de jour, octobre 2023 et 2024 Une vitesse nocturne en baisse La vitesse de nuit, qui dépassait les 70 à 80 km/h sur certaines séquences, a diminué fortement, de -16 %, en comparant la vitesse de nuit moyenne entre octobre 2024 et 2023, passant ainsi à 50,6 km/h contre 59,9 km/h auparavant. La baisse de la vitesse de nuit permet ainsi une diminution du bruit routier de -3,1 dB (A). Quelques secteurs continuent d’accueillir des véhicules ne respectant pas la nouvelle limitation de vitesse. -17
% Évolution de la vitesse moyenne de nuit Vitesse
moyenne de nuit, octobre 2023 et 2024 Des embouteillages en baisse La congestion, mesurée à partir d’un taux d’occupation de la voie supérieur à 40 %, présente une baisse de -24 % entre les mois d’octobre 2023 et 2024. -20
% Évolution du nombre d’embouteillages quotidiens
cumulés Des pannes nombreuses impactant le trafic Les registres des événements - de la salle d’exploitation - du Boulevard périphérique de la Ville de Paris permettent également d’identifier et localiser les pannes de véhicules. Leur grand nombre, 367 au mois d’octobre 2024 et 357 au mois d’octobre 2023, nous invite à les cartographier, et peuvent expliquer parfois certaines congestions ou baisses de vitesse ponctuelle. Elles montrent aussi les plus grandes difficultés d’accès et de possibilités de mettre de côté le véhicule en panne par rapport à un boulevard classique, et une mobilisation accrue des équipes de gestion de l’ouvrage. 357
| 272 pannes en octobre | novembre 2023 Les
données des accidents sont issues du registre des événements
de la salle d’exploitation du Boulevard périphérique
de la Ville de Paris, et intègrent les accidents et pannes
survenus sur l’intégralité des jours de la
semaine. Les accidents comptabilisés relèvent des
accidents sur la voie publique (AVP) et des dégâts
matériels. Des accidents en baisse au mois d'octobre Le BP est un axe particulièrement accidentogène. Avec la réduction de la circulation à 50 km/h, le nombre d’accident a considérablement baissé, de -26 % entre les mois d’octobre 2024 et 2023. Les registres des événements de la salle d’exploitation du Boulevard périphérique de la Ville de Paris permettent de localiser ainsi les 60 accidents survenus au mois d’octobre dans lequel au moins une personne est blessée ou tuée (AVP) et 90 accidents causant uniquement des dégâts matériels. Certains secteurs ressortent davantage comme à l’est de la porte d’Italie, porte de Bagnolet, porte des Ternes… -19
% Évolution du nombre d’accidents entre octobre
et novembre 2023/2024 Un bruit routier de nuit en baisse Avec une baisse de -3,1 dB(A) entre les nuits d’octobre 2023 et 2024, passant de 79,8 dB(A) à 76,7 dB(A), la réduction des nuisances sonores est avérée au droit de la station de la porte de Vincennes, et supérieure à une baisse observée sur le boulevard Poissonnière (-0,86 dB(A)) ou le long de l’avenue Jean Jaurès à Pantin (-1,5 dB(A)). Les nuisances sonores du BP restent néanmoins largement supérieures aux nuisances de ces boulevards urbains, mesurées en octobre 2024 à 65,54 dB(A) pour le boulevard Poissonnière, et à 65,1 dB(A) pour l’avenue Jean Jaurès. -3
dB(A) Évolution du bruit routier de nuit Des nuisances sonores de nuit moindres Bruitparif dispose historiquement de deux stations de mesure des émissions sonores routières au droit du BP : la station porte de Vincennes, dans le XXe arrondissement, et la station porte d’Auteuil, dans le XVIe arrondissement. Sur ces deux stations, seule la station de la porte de Vincennes a pu enregistrer de façon comparable les émissions sonores liées à la route durant les années complètes de 2023 et 2024. La station de la porte de Vincennes (BP Est) permet ainsi de comparer les émissions sonores sur les deux années, et de montrer l’impact du passage à 50 km/h à partir du mois d’octobre 2024, comparativement à octobre 2023. Depuis 2024, deux nouvelles stations ont été implantées sur le BP. La première est celle de la porte Pouchet, dans le XVIIe arrondissement, qui permet de mesurer les émissions sonores liées à la route à partir du mois d’avril 2024 ; la seconde est celle de la porte de Châtillon, effective depuis le mois de juin 2024. Les mesures sur ces 4 stations du BP varient de 74 dB(A) à 77,4 dB(A). Avec un nombre de files réduit porte de Châtillon, et une vitesse comparable à celle de la porte Pouchet, on comprend que la topographie de l’ouvrage du BP influe également sur ces mesures. Une concentration de NO2 en baisse La station de mesure d’Airparif sur le BP permet de suivre sur le temps long les concentrations de dioxyde d’azote et de particules PM10. Avec 42,8 µg/m³ de concentration de NO2 en octobre 2024, la qualité de l’air n’est pas encore en deçà de la valeur limite de la directive européenne, mais elle s’améliore. En effet, la concentration de NO2 était de 50,3 µg/m³ en octobre 2023. À titre de comparaison, la station de l’avenue Jean Jaurès à Pantin compte un niveau de 33,3 µg/m³, et le Boulevard Haussmann 28,5 µg/m³ NO2 ; ces 2 secteurs ayant une diminution de plus de 11 µg/m³ entre les mois d’octobre 2023 et 2024. -6,3
µg/m³
Évolution de la concentration de dioxyde d’azote
(NO2) Une concentration de PM10 en baisse Avec 18 µg/m³ de concentration de PM10 en octobre 2024, la qualité de l’air est en deçà de la valeur limite de la directive européenne, et continue de s’améliorer. La concentration de PM10 était de 28 µg/m³ en octobre 2023. À titre de comparaison, on mesure également une baisse, mais moins importante au droit des stations de l’avenue Jean Jaurès à Pantin, (-3,9 µg/m³ entre octobre 2023 et octobre 2024) et du Boulevard Haussmann (-5,5 µg/m³). -6
µg/m³
Évolution de la concentration de particules (PM10) |
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 Nombre de pannes en octobre 2024 Source : DVD - Ville de Paris / © Apur - octobre 2024 agrandir la carte |
 Nombre d'accidents sur la période Source : DVD - Ville de Paris / © Apur - octobre 2024 agrandir la carte |
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 Bruit routier de nuit (en LN dB(A)) Source : Bruitparif 2022 / © Bruitparif |
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 Qualité de l'air (NO2) en 2023 Moyenne annuelle de dioxyde d’azote NO2 (g/m³) Source : Airparif 2023 / © Airparif 2023 agrandir la carte |
 Qualité de l'air (PM10) en 2023 Moyenne annuelle de particules PM (g/m³) Source : Airparif 2023 / © Airparif 2023 agrandir la carte |
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