Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale
gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de
Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité
à des ONG et Fondations à travers l’art photographique,
afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui
des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À
travers un parcours d’expositions artistiques, événements
et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous
les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics
- une sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de notre
temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs
dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour
de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en
place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur,
Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues,
qui intègrent le principe de l’économie circulaire
et du recyclage.
Académie
du Climat : Robert
& Shana ParkeHarrison (États-Unis) - Mending
the earth
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Robert
et Shana ParkeHarrison forment un duo artistique américain
renommé pour leurs photographies mises en scène
mêlant performance, sculpture et narration visuelle.
Leur
travail explore les relations entre l'humain, la nature et la
technologie à travers des images poétiques et surréalistes.
Leur série la plus célèbre, The Architect’s
Brother (2000), présente un personnage solitaire (interprété
par Robert) tentant de réparer un monde en ruine avec des
outils absurdes, symbolisant la fragilité écologique
et la quête de rédemption. Leurs œuvres sont
réalisées en combinant photographie argentique,
collage, peinture et construction de décors.
Leurs
créations ont été exposées dans des
institutions prestigieuses telles que le Whitney Museum of American
Art, le Los Angeles County Museum of Art, et le Mudam au Luxembourg.
Ils ont également publié les monographies The
Architect’s Brother et Counterpoint.
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ROBERT & SHANA PARKEHARRISON
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ROBERT & SHANA PARKEHARRISON |
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Nicolas
Henry x Fondation Lemarchand [résidence artistique]
Le dernier chapitre d’un cycle d’une soixantaine de
portraits des ONG les plus innovantes sur la nature en France
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Nicolas
Henry (France) - Le
tour de France des ONG
Né
en France en 1978, Nicolas Henry est diplômé des
Beaux Arts de Paris. Il a été formé dans
l'industrie du cinéma, en tant que réalisateur,
à l'Emily Carr Institute of Art and Design à Vancouver,
Canada. Parallèlement à une carrière d’éclairagiste
et de scénographe, il a parcouru le monde pendant trois
ans, en tant que réalisateur, pour le projet 6 milliards
d'autres de Yann Arthus-Bertrand, assurant la direction artistique
lors de l'exposition au grand Palais en 2009.
Il parcourt le monde afin de réaliser des portraits des
ancêtres du monde entier Les cabanes de nos grands parents
(Éditions Actes Sud), mélangeant
installations plastiques et portraits photographiques. Son nouveau
livre sur les communautés à travers le monde Contes
imaginaires autour du monde - World’s in the making
sort en 2016 (Éditions Albin Michel),
il reçoit le prix Méditerranée du livre d’art
2017.
©
NICOLAS HENRY
En
2019, il met en scène les 70 ans d’Emmaus, place
du Palais Royal à Paris, puis en 2020 la place du Panthéon
accueille une installation monumentale pour les 20 ans de Lire
et faire. En 2021, il fonde Photoclimat, la biennale sociale
et environnementale de la Ville de Paris et du Grand Paris, présentant
les travaux de 40 ONG et de 30 artistes du monde entier. |
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La
Fondation Lemarchand
En
France, une personne sur quatre est bénévole dans
une association, la quête de générosité
et de sens essaime surtout le territoire. Nicolas Henry a écouté
leurs histoires pour les inviter ensuite dans des fresques figuratives
et organiques à la frontière du land art, pour lesquelles
il convoque le théâtre, les glanages et les chemins
transverses. Un tour de France de 17 associations françaises
tournées vers les problématiques de développement
durable. Arpenteurs d’initiatives, nous avons pu nous
rendre compte que la volonté d’un petit groupe peut
faire changer des lois européennes, faire revenir une vie
sociale dans des villages entiers en offrant une nourriture saine,
redonner sens aux destins de nombreux jeunes marqués par
la guerre ou la sortie du circuit scolaire... Nicolas Henry.
La
Fondation Lemarchand pour l’Équilibre entre les Hommes
et la Terre soutient des projets associatifs favorisant le respect,
la préservation et l’utilisation durable de la nature.
Les modes de vie et comportements, la solidarité sociale
intergénérationnelle, la sensibilisation, l’éducation
et les activités de plein air sont au cœur de sa mission.
©
NICOLAS HENRY
Nicolas
Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien
français diplômé des Beaux Arts de Paris.
Son écriture, très personnelle, se développe
à la frontière entre le portrait, le théâtre
et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des
univers oniriques construits par des communautés entières.
Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures
ont été exposés dans le monde entier. |
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Soum
Eveline Bonkoungou, Claire Delfino, Safia Delta, Hélène
Jayet et Lydia Saidi x Les Filles de la Photo - Les
expérimentales
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Soum
Eveline Bonkoungou (Burkina Faso)
Soum
Eveline Bonkoungou, née en 1992 à Ouagadougou, au
Burkina Faso, débute en assistant des photographes événementiels.
Sa rencontre avec le photographe Adrien Bitibaly l’oriente
vers la photographie d’auteur. En 2021, elle participe au
programme de mentorat de PHOTOSA, Biennale photographique de Ouagadougou,
et rejoint le CERPHOB. Son travail explore les notions de mémoire,
de corps et d’identité dans une démarche intime
et engagée. Avec ses projets ZIKR, Péogo et M’YINGA,
mon corps, elle participe à PHOTOSA, réalise une
résidence de création au Centre culturel Les changeurs
à Agbodrafo au Togo, collabore avec le Bauhaus Universität
Weimar, entame une résidence à la Fondation Manuel
Rivera-Ortiz en France, expose au Festival Émoi photographique
à Angoulême, puis à Arles. En mai 2024, elle
est en résidence à La Kabine, où elle participe
également au Off des Rencontres d’Arles et est lauréate
du Mentorat #3 des Filles de la Photo. En 2025, ZIKR est exposée
au Musée Paul Ahyi à Lomé. |
Claire
Delfino (France)
Photographe
auteure depuis 2008, Claire Delfino explore l’enfance, l’adolescence
et le soin psychique à travers une démarche documentaire
et artistique. Lors d’immersions au long cours dans des
institutions hospitalières, elle met en lumière
des réalités invisibilisées, là où
la souffrance intime rencontre les enjeux sociaux et les pratiques
de soin. En 2022, elle réalise Face cachée d’une
jeunesse tourmentée, sur la vie de jeunes hospitalisés
en pédopsychiatrie à Bordeaux, dans le cadre de
la Grande Commande photographique initiée par la BnF. Elle
poursuit avec Archipel du soin, dédiée au soin ambulatoire
auprès d’enfants dans le 92, en 2024. Son prochain
projet portera sur la consultation transculturelle et les récits
familiaux de migration. Formée aux Arts appliqués
à Toulouse, elle étudie la photographie aux Gobelins,
puis le cinéma à La Fémis, qu’elle
met au service de son écriture documentaire.
Archipel
du soin
Archipel
du soin propose une autre représentation du soin psychique,
où l’humain est placé au centre, et non sa
maladie ou ses symptômes. Ce travail immersif met en lumière
les visages des soignants et jeunes patients pendant les temps
thérapeutiques, tout en donnant à voir l’enfance
qui subsiste malgré les tourments traversés. Mon
regard explore la palette des couleurs primaires de ces lieux
où la souffrance des jeunes est accueillie. Je photographie
les espaces du soin autant que les êtres qui les habitent.
L’esthétique épurée qui émerge
permet alors de mieux appréhender la nature des liens qui
unissent les jeunes patients et leurs soignants. À travers
cette série photographique, je cherche à incarner
une réalité presque invisible et méconnue,
qui touche pourtant un nombre croissant de familles.

©
CLAIRE DELFINO
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Mes
frères et sœurs
Mes
frères et sœurs explore la fraternité que j’ai
développée avec les Burkinabè rencontrés
en France. Je parcours différentes villes pour aller à
la rencontre de mes frères et sœurs burkinabè.
Ce projet montre qu’on peut choisir sa famille et la construire,
peu importe où l’on vit. La fraternité va
au-delà des liens de sang : elle naît de nos partages,
de nos origines et de nos expériences communes. J’ai
une famille partout où je vais parce que je la crée.
Être avec mes frères et sœurs me rappelle d’où
je viens et qui je suis. À travers des portraits intimes,
je raconte les liens profonds tissés. Du prêtre généreux
de Nîmes à Papa François, le sage de Marseille,
de Fatim la cousine retrouvée à Dreux à Kadi,
l’amie d’enfance croisée à Arles, d’Olivier
le danseur à Montpellier à Yonli l’artiste
à Poitiers, en passant par Sandra la discrète à
Paris, Astou la fidèle à Chelles, et Thérèse
la douce présence de Bordeaux ; chacun incarne une facette
unique de cette fraternité choisie.
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SOUM EVELINE BONKOUNGOU |
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Safia
Delta (France)
Safia
Delta est une artiste visuelle qui interroge le silence des images
etce qu’il produit d’espaces cryptiques. À
travers un corpus imprimé etmanipulé, elle oeuvre
à façonner de nouvelles mémoires, nourries
pardes recherches théoriques et des expérimentations
plastiques. Sonenvironnement immédiat constitue une aire
exploratoire privilégiée pourreconsidérer
les modalités d’habitation du réel au carrefour
du révolu etdes possibles. Par le prisme de forces poétiques,
imaginaires etinconscientes, elle aborde les enjeux de réparation
et de conciliationd’identités multiples. Engagée
depuis 2021 auprès de femmesphotographes issues de la diaspora
nord-africaine, ses travaux ont étéexposés
en France et à l’étranger, au CNAC le Magasin
(Grenoble), auPhotoforum Pasquart (Bienne), au Centre Photo Marseille,
à la Chambre(Strasbourg) ou encore en partenariat avec
le Centre pour laphotographie de Genève.

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SAFIA DELTA
La
Réplique
À
rebours des généalogies, La Réplique explore
les fractures du récit national et les spectres que la
colonialité continue d'engendrer. L’hérité
sert à recomposer un tissu fragmentaire marqué par
des décennies de mémoires refoulées. Fruits
de réinterprétations et de manipulations, cartes
postales, négatifs et photographies dialoguent pour forger
un nouveau langage, au croisement des temporalités et des
géographies. Dans cette iconographie sous-explorée
survivent les traces de témoignages paradoxalement toujours
plus générateurs de silences. De la pierre à
la chair, des matières archaïques vouées à
l’amnésie, par la main, sont réveillées.
Travail protéiforme, au long cours, La Réplique
met en tension des corps façonnés par les transmissions
incomplètes de l'histoire franco-algérienne. Les
silhouettes érigées, hors-sol, fracturent les représentations
officielles pour y inscrire un contre-récit, caisse de
résonance et lieu de réparation où les absent·es
résistent à l’effacement. |
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Hélène
Jayet
(France)
Hélène
Jayet, née en 1977, est une plasticienne et photographe
française originaire du Mali. Elle a étudié
aux Beaux-Arts de Montpellier, puis s’est formée
en graphisme, en photographie et en photojournalisme à
Paris. Elle réalise portraits et reportages pour la presse
depuis une dizaine d’années. Elle enseigne la photo
et les arts plastiques lors d’ateliers scolaires, universitaires
ou récemment au département art et images de l’école
Kourtrajmé. Ses recherches questionnent le cheveu afro,
ses modèles ayant pour point commun leurs origines africaines.
Ses photographies ont été exposées à
La Gacilly, à la Fondation Zinsou au Bénin, aux
Rencontres de Guyane, aux biennales de Bamako et de Dakar, au
Macaal de Marrakech, à BOZAR, Bruxelles, ou encore à
l’Afrikan Museum, aux Pays-Bas. En 2022, elle a participé
à une résidence sur l’île de Gorée,
soutenue par l’Institut Français autour de l’histoire
botanique de l’île et de la question écologique
au Sénégal. |
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Colored
only - Chin up !

©
HÉLÈNE JAYET
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Ma
curiosité capillaire a toujours été présente,
métisse adoptée née sous le secret, les questions
capillaires m’obsèdent depuis toujours. La passation
de savoir-faire ancestraux n’a pas eu lieu me concernant.
Cela a longtemps été une douleur sourde, un manque
envahissant. J’ai dû tout apprendre. La charge raciale
a commencé dès l’enfance… Entamée
en 2009 dans le 10ème arrondissement à Paris, la
série m’a demandé beaucoup de persévérance.
S’intéresser au cheveu noir peut paraître anecdotique,
en réalité cela permet d’évoquer l’histoire,
la mémoire, les questions identitaires et politiques car
la coiffure est la traduction formelle d’une identité.
C’est ici un vecteur pour débattre des questions
liées à l’identité et aux origines.
Colored Only - Chin Up ! est né d’une volonté
de créer des images thérapeutiques. Chin Up
se traduit littéralement par lève le menton
mais peut aussi signifier tête haute, tenir
tête, résistes ! |
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Lydia
Saidi (Algérie)
Pour
son premier projet en France, l’artiste s’intéresse
aux pochettes dedisques de raï des années 1970, où
l’identité des chanteuses était souvent dissimulée
derrière des portraits de mannequins occidentales, découpés
dans des magazines.
Depuis,
le raï (musique originaire de l'Ouest algérien dans
les années 20) a gagné en reconnaissance et connaît
un nouvel essor en France. Mais que sont devenues ces chanteuses
d’autrefois, dont le visage n’apparaissait pas ? Et
comment se montrent aujourd’hui les nouvelles voix féminines
du raï ?
Les
autres filles du raî
À
travers cette série, l’artiste explore les paradoxes
de l’entre-deux culturel, vécus par ces femmes, dont
elle même, qui choisissent de retrouver une certaine liberté
en France tout en maintenant un lien fort avec leurs traditions
et leurs racines algériennes. Entre effacement et affirmation,
silence et visibilité, passé et présent,
le projet interroge les représentations, les héritages
et les identités multiples. |
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Les
Filles de la Photo - Les
expérimentales
Les
Filles de la Photo est le premier réseau professionnel
féminin œuvrant en France à la reconnaissance
et au rayonnement de la photographie et de tout son écosystème.
Fondée en 2017, l’association se veut être
un espace de réflexion et d’échange animé
par des expertes de l’image. À travers ses nombreuses
actions, elle s’engage pour un soutien inconditionnel à
la création et pour la valorisation detous les métiers
de la filière. Prônant l’ouverture, l’équité
et l’inclusivité, elle accompagne les mutations du
monde de la photographie et promeut un environnement de travail
plus juste et respectueux. Co-présidées par Karin
Hémar et Céline Michelon, Les Filles de la Photo
comptent à ce jour 280 membres représentant plus
de 30 métiers.
Lancé
en 2020 suite à l’Observatoire de la Mixité
Femme-Homme dans la Photographie, Le Mentorat des Filles de la
Photo se définit comme un accélérateur de
carrières dédié aux femmes photographes.
Il a pour but d’accompagner celles-ci dans la réalisation
de leurs projets, le développement de leur parcours, et
de leur donner accès au réseau puissant et aux ressources
de l’association. |
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Pendant
15 mois, 5 lauréates bénéficient chacune
du suivi expert et personnalisé d’un binôme
de marraines membres des Filles de la Photo, avec en point d’orgue
l’exposition de restitution Les Expérimentales
qui aura lieu à la galerie de l'Académie du Climat.
Le commissariat sera assuré par Emmanuelle Halkin et
Ioana Mello pour cette 3ème édition. Les cinq
lauréates exposées sont : Soum Eveline Bonkoungou,
Claire Delfino, Safia Delta, Hélène Jayet et Lydia
Saidi. Ce programme a déjà réuni 30 marraines,
15 lauréates, 10 finalistes. Sa 3ème édition
est co-pilotée par Julie Champin, Léonor Matet,
Mathilde Milesi, Corinna Schack et Nina Thirion-Abad. Le Mentorat
est soutenu par le ministère de la Culture, la Fnac,
Photo Climat, Dahinden et l’ADAGP.
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Quais
de Seine III : Juliette
Agnel & Charlotte Pargue - Voies Navigables de France &
Parcours pédagogique |
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Juliette
Agnel (France) - Les
souffles nocturnes du canal
Née
en 1973, Juliette Agnel est photographe, formée aux Beaux-Arts
de Paris et à l’université Paris 1. Elle explore
depuis plus de vingt ans les liens entre l’humain, la nature
et le cosmos. De l’Afrique au Groenland, en passant par
les déserts espagnols ou les grottes d’Arcy-sur-Cure,
ses séries interrogent la mémoire, l’invisible
et les forces géologiques. Lauréate du prix Niépce
2023, elle a exposé aux Rencontres d’Arles, à
la BNF, au Jeu de Paume de Tours, à la Fondation Van Gogh,
et au Louvre. Elle est représentée par la Galerie
Clémentine de la Féronnière à Paris.
Les
souffles nocturnes du canal
Les
souffles nocturnes du canal est une traversée sensible
du canal du Midi, née d’une résidence embarquée
au printemps 2025. À travers une série de photographies
souvent nocturnes, elle interroge ce qui se tient entre les choses
: le souffle du vent, la mémoire végétale,
la présence silencieuse des éléments. Le
canal devient pour elle un lieu de résonance, où
le temps s’étire et se trouble, où la nature,
l’histoire et le symbolique se fondent. Fil d’eau
vivant, il relie les lieux, les hommes, les gestes passés
et les vies à venir. Ses berges, ses arbres malades ou
replantés, ses nuits traversées d’étoiles
composent une géographie intérieure, à la
fois cosmique et organique. À partir de cette immersion
au cœur du canal, Les souffles nocturnes du canal raconte
un monde suspendu à l’intérieur du vent, de
la nuit, et de l’eau.
Juliette Agnel |

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JULIETTE AGNEL
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©
CHARLOTTE PARGUE |

©
CHARLOTTE PARGUE
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Charlotte
Pargue
(France)
Charlotte
vit et travaille à Marseille. Diplômée de
l’École de Recherche Graphique de Bruxelles en 2013,
elle développe une pratique à la croisée
du graphisme, de l’illustration et de la photographie.
Après plusieurs années passées entre imprimerie
et agence, elle choisit de partir, de regarder ailleurs : la Nouvelle-Zélande,
l’Australie, l’Asie du Sud-Est, la Colombie... Ces
voyages marquent profondément son approche visuelle, nourrie
par les paysages traversés, les architectures croisées,
la lumière et les rencontres.
Son travail explore les formes, les couleurs, les rythmes et les
fragments du réel avec une sensibilité graphique
affirmée. Elle compose des images qui oscillent entre rigueur
et légèreté, équilibre et spontanéité
; une manière de capter l’instant, de raconter sans
dire, de suggérer plutôt que d’imposer.
Parcours
pédagogique
Mes illustrations pour ce projet célèbrent la
vie autour des voies navigables : l’eau en mouvement, la
faune, la végétation, mais aussi la présence
humaine et le travail de VNF. Inspirée par la nature et
ses couleurs, je cherche à créer des images vivantes,
joyeuses et poétiques, où s'entrelacent paysages,
biodiversité et activité humaine. Ce projet est
une invitation à porter un regard sensible sur ces espaces
souvent traversés mais peu regardés, où cohabitent
nature et intervention humaine dans un équilibre fragile.
Charlotte Pargue |
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Voies
Navigables de France - Au
fil de l'eau
Voies
navigables de France (VNF) gère, exploite et développe
6 700km de voies fluviales en France. VNF transforme ce réseau
en un moteur de développement économique, écologique
et social, en offrant des solutions durables et en collaborant
avec les acteurs locaux, nationaux et européens.
En 2025, VNF lance la Fondation Terres d’eau, afin de rassembler
les acteurs engagés pour la préservation des fleuves,
rivières et canaux en France.
©
JULIETTE AGNEL
L’exposition
proposée se compose de deux parcours :
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Un
parcours photographique réalisé par Juliette
Agnel sur le canal du Midi.
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Un
parcours de panneaux pédagogiques illustrés
par Charlotte Pargue met en lumière les champs d’actions
de VNF et de la Fondation Terres d’eau pour préserver
les fleuves, rivières et canaux.
Ensemble,
agissons pour l’eau, le patrimoine et la biodiversité
de nos fleuves, rivières et canaux de France.
Cette
exposition est permise grâce au soutien du Fonds Axa pour
le progrès humain. |
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.Biennale
Photoclimat Un parcours d'expositions
photo en plein air
Nicolas
Henry et l’association Letourdunmonde lancent
la troisième édition de la Biennale
Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
-
Il
s’agit de valoriser la mission et les
plaidoyers des associations d’intérêt
général et des fondations afin
de bousculer/créer des prises de conscience
pour encourager les dons, le bénévolat
et le recrutement des talents.
-
Encourager
les artistes à s’engager et ainsi
élargir le champ de représentation
des causes portées.
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....
L’association Letourdunmonde
L’association
a pour but d’élaborer, produire et présenter
des projets artistiques engagés. Elle créée
des liens entre l’art, la sphère associative,
et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux
à travers la création. Elle mène
des actions en direction du grand public, en décentralisant
l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant
ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également
dans une économie circulaire forte. Les scénographies
uniques et éco conçues sont fabriquées
de manière modulable et mobile, permettant ainsi
la circulation des projets artistiques dans la France
entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com |
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