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Biennale Photoclimat
Un parcours d'expositions photo en plein air

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(5) Académie du Climat :
Robert & Shana ParkeHarrison - Nicolas Henry x Fondation Lemarchand
Soum Eveline Bonkoungou, Claire Delfino, Safia Delta, Hélène Jayet et Lydia Saidi x Les Filles de la Photo

Quais de Seine III : Juliette Agnel & Charlotte Pargue x Voies Navigables de France
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Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à travers l’art photographique, afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À travers un parcours d’expositions artistiques, événements et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics - une sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de notre temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur, Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues, qui intègrent le principe de l’économie circulaire et du recyclage.

Académie du Climat : Robert & Shana ParkeHarrison (États-Unis) - Mending the earth

 

Robert et Shana ParkeHarrison forment un duo artistique américain renommé pour leurs photographies mises en scène mêlant performance, sculpture et narration visuelle.

Leur travail explore les relations entre l'humain, la nature et la technologie à travers des images poétiques et surréalistes. Leur série la plus célèbre, The Architect’s Brother (2000), présente un personnage solitaire (interprété par Robert) tentant de réparer un monde en ruine avec des outils absurdes, symbolisant la fragilité écologique et la quête de rédemption. Leurs œuvres sont réalisées en combinant photographie argentique, collage, peinture et construction de décors.

Leurs créations ont été exposées dans des institutions prestigieuses telles que le Whitney Museum of American Art, le Los Angeles County Museum of Art, et le Mudam au Luxembourg. Ils ont également publié les monographies The Architect’s Brother et Counterpoint.


© ROBERT & SHANA PARKEHARRISON


© ROBERT & SHANA PARKEHARRISON
Nicolas Henry x Fondation Lemarchand [résidence artistique]
Le dernier chapitre d’un cycle d’une soixantaine de portraits des ONG les plus innovantes sur la nature en France

Nicolas Henry (France) - Le tour de France des ONG

Né en France en 1978, Nicolas Henry est diplômé des Beaux Arts de Paris. Il a été formé dans l'industrie du cinéma, en tant que réalisateur, à l'Emily Carr Institute of Art and Design à Vancouver, Canada. Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe, il a parcouru le monde pendant trois ans, en tant que réalisateur, pour le projet 6 milliards d'autres de Yann Arthus-Bertrand, assurant la direction artistique lors de l'exposition au grand Palais en 2009.

Il parcourt le monde afin de réaliser des portraits des ancêtres du monde entier Les cabanes de nos grands parents (Éditions Actes Sud), mélangeant installations plastiques et portraits photographiques. Son nouveau livre sur les communautés à travers le monde Contes imaginaires autour du monde - World’s in the making sort en 2016 (Éditions Albin Michel), il reçoit le prix Méditerranée du livre d’art 2017.

© NICOLAS HENRY

En 2019, il met en scène les 70 ans d’Emmaus, place du Palais Royal à Paris, puis en 2020 la place du Panthéon accueille une installation monumentale pour les 20 ans de Lire et faire. En 2021, il fonde Photoclimat, la biennale sociale et environnementale de la Ville de Paris et du Grand Paris, présentant les travaux de 40 ONG et de 30 artistes du monde entier.

La Fondation Lemarchand

En France, une personne sur quatre est bénévole dans une association, la quête de générosité et de sens essaime surtout le territoire. Nicolas Henry a écouté leurs histoires pour les inviter ensuite dans des fresques figuratives et organiques à la frontière du land art, pour lesquelles il convoque le théâtre, les glanages et les chemins transverses. Un tour de France de 17 associations françaises tournées vers les problématiques de développement durable. Arpenteurs d’initiatives, nous avons pu nous rendre compte que la volonté d’un petit groupe peut faire changer des lois européennes, faire revenir une vie sociale dans des villages entiers en offrant une nourriture saine, redonner sens aux destins de nombreux jeunes marqués par la guerre ou la sortie du circuit scolaire... Nicolas Henry.

La Fondation Lemarchand pour l’Équilibre entre les Hommes et la Terre soutient des projets associatifs favorisant le respect, la préservation et l’utilisation durable de la nature. Les modes de vie et comportements, la solidarité sociale intergénérationnelle, la sensibilisation, l’éducation et les activités de plein air sont au cœur de sa mission.

© NICOLAS HENRY

Nicolas Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien français diplômé des Beaux Arts de Paris. Son écriture, très personnelle, se développe à la frontière entre le portrait, le théâtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautés entières. Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures ont été exposés dans le monde entier.

 

Soum Eveline Bonkoungou, Claire Delfino, Safia Delta, Hélène Jayet et Lydia Saidi x Les Filles de la Photo - Les expérimentales

 

Soum Eveline Bonkoungou (Burkina Faso)

Soum Eveline Bonkoungou, née en 1992 à Ouagadougou, au Burkina Faso, débute en assistant des photographes événementiels. Sa rencontre avec le photographe Adrien Bitibaly l’oriente vers la photographie d’auteur. En 2021, elle participe au programme de mentorat de PHOTOSA, Biennale photographique de Ouagadougou, et rejoint le CERPHOB. Son travail explore les notions de mémoire, de corps et d’identité dans une démarche intime et engagée. Avec ses projets ZIKR, Péogo et M’YINGA, mon corps, elle participe à PHOTOSA, réalise une résidence de création au Centre culturel Les changeurs à Agbodrafo au Togo, collabore avec le Bauhaus Universität Weimar, entame une résidence à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz en France, expose au Festival Émoi photographique à Angoulême, puis à Arles. En mai 2024, elle est en résidence à La Kabine, où elle participe également au Off des Rencontres d’Arles et est lauréate du Mentorat #3 des Filles de la Photo. En 2025, ZIKR est exposée au Musée Paul Ahyi à Lomé.

Claire Delfino (France)

Photographe auteure depuis 2008, Claire Delfino explore l’enfance, l’adolescence et le soin psychique à travers une démarche documentaire et artistique. Lors d’immersions au long cours dans des institutions hospitalières, elle met en lumière des réalités invisibilisées, là où la souffrance intime rencontre les enjeux sociaux et les pratiques de soin. En 2022, elle réalise Face cachée d’une jeunesse tourmentée, sur la vie de jeunes hospitalisés en pédopsychiatrie à Bordeaux, dans le cadre de la Grande Commande photographique initiée par la BnF. Elle poursuit avec Archipel du soin, dédiée au soin ambulatoire auprès d’enfants dans le 92, en 2024. Son prochain projet portera sur la consultation transculturelle et les récits familiaux de migration. Formée aux Arts appliqués à Toulouse, elle étudie la photographie aux Gobelins, puis le cinéma à La Fémis, qu’elle met au service de son écriture documentaire.

Archipel du soin

Archipel du soin propose une autre représentation du soin psychique, où l’humain est placé au centre, et non sa maladie ou ses symptômes. Ce travail immersif met en lumière les visages des soignants et jeunes patients pendant les temps thérapeutiques, tout en donnant à voir l’enfance qui subsiste malgré les tourments traversés. Mon regard explore la palette des couleurs primaires de ces lieux où la souffrance des jeunes est accueillie. Je photographie les espaces du soin autant que les êtres qui les habitent. L’esthétique épurée qui émerge permet alors de mieux appréhender la nature des liens qui unissent les jeunes patients et leurs soignants. À travers cette série photographique, je cherche à incarner une réalité presque invisible et méconnue, qui touche pourtant un nombre croissant de familles.


© CLAIRE DELFINO

 

Mes frères et sœurs

Mes frères et sœurs explore la fraternité que j’ai développée avec les Burkinabè rencontrés en France. Je parcours différentes villes pour aller à la rencontre de mes frères et sœurs burkinabè. Ce projet montre qu’on peut choisir sa famille et la construire, peu importe où l’on vit. La fraternité va au-delà des liens de sang : elle naît de nos partages, de nos origines et de nos expériences communes. J’ai une famille partout où je vais parce que je la crée. Être avec mes frères et sœurs me rappelle d’où je viens et qui je suis. À travers des portraits intimes, je raconte les liens profonds tissés. Du prêtre généreux de Nîmes à Papa François, le sage de Marseille, de Fatim la cousine retrouvée à Dreux à Kadi, l’amie d’enfance croisée à Arles, d’Olivier le danseur à Montpellier à Yonli l’artiste à Poitiers, en passant par Sandra la discrète à Paris, Astou la fidèle à Chelles, et Thérèse la douce présence de Bordeaux ; chacun incarne une facette unique de cette fraternité choisie.

© SOUM EVELINE BONKOUNGOU

 

Safia Delta (France)

Safia Delta est une artiste visuelle qui interroge le silence des images etce qu’il produit d’espaces cryptiques. À travers un corpus imprimé etmanipulé, elle oeuvre à façonner de nouvelles mémoires, nourries pardes recherches théoriques et des expérimentations plastiques. Sonenvironnement immédiat constitue une aire exploratoire privilégiée pourreconsidérer les modalités d’habitation du réel au carrefour du révolu etdes possibles. Par le prisme de forces poétiques, imaginaires etinconscientes, elle aborde les enjeux de réparation et de conciliationd’identités multiples. Engagée depuis 2021 auprès de femmesphotographes issues de la diaspora nord-africaine, ses travaux ont étéexposés en France et à l’étranger, au CNAC le Magasin (Grenoble), auPhotoforum Pasquart (Bienne), au Centre Photo Marseille, à la Chambre(Strasbourg) ou encore en partenariat avec le Centre pour laphotographie de Genève.


© SAFIA DELTA

La Réplique

À rebours des généalogies, La Réplique explore les fractures du récit national et les spectres que la colonialité continue d'engendrer. L’hérité sert à recomposer un tissu fragmentaire marqué par des décennies de mémoires refoulées. Fruits de réinterprétations et de manipulations, cartes postales, négatifs et photographies dialoguent pour forger un nouveau langage, au croisement des temporalités et des géographies. Dans cette iconographie sous-explorée survivent les traces de témoignages paradoxalement toujours plus générateurs de silences. De la pierre à la chair, des matières archaïques vouées à l’amnésie, par la main, sont réveillées. Travail protéiforme, au long cours, La Réplique met en tension des corps façonnés par les transmissions incomplètes de l'histoire franco-algérienne. Les silhouettes érigées, hors-sol, fracturent les représentations officielles pour y inscrire un contre-récit, caisse de résonance et lieu de réparation où les absent·es résistent à l’effacement.

Hélène Jayet (France)

Hélène Jayet, née en 1977, est une plasticienne et photographe française originaire du Mali. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Montpellier, puis s’est formée en graphisme, en photographie et en photojournalisme à Paris. Elle réalise portraits et reportages pour la presse depuis une dizaine d’années. Elle enseigne la photo et les arts plastiques lors d’ateliers scolaires, universitaires ou récemment au département art et images de l’école Kourtrajmé. Ses recherches questionnent le cheveu afro, ses modèles ayant pour point commun leurs origines africaines. Ses photographies ont été exposées à La Gacilly, à la Fondation Zinsou au Bénin, aux Rencontres de Guyane, aux biennales de Bamako et de Dakar, au Macaal de Marrakech, à BOZAR, Bruxelles, ou encore à l’Afrikan Museum, aux Pays-Bas. En 2022, elle a participé à une résidence sur l’île de Gorée, soutenue par l’Institut Français autour de l’histoire botanique de l’île et de la question écologique au Sénégal.

Colored only - Chin up !


© HÉLÈNE JAYET

Ma curiosité capillaire a toujours été présente, métisse adoptée née sous le secret, les questions capillaires m’obsèdent depuis toujours. La passation de savoir-faire ancestraux n’a pas eu lieu me concernant. Cela a longtemps été une douleur sourde, un manque envahissant. J’ai dû tout apprendre. La charge raciale a commencé dès l’enfance… Entamée en 2009 dans le 10ème arrondissement à Paris, la série m’a demandé beaucoup de persévérance. S’intéresser au cheveu noir peut paraître anecdotique, en réalité cela permet d’évoquer l’histoire, la mémoire, les questions identitaires et politiques car la coiffure est la traduction formelle d’une identité. C’est ici un vecteur pour débattre des questions liées à l’identité et aux origines. Colored Only - Chin Up ! est né d’une volonté de créer des images thérapeutiques. Chin Up se traduit littéralement par lève le menton mais peut aussi signifier tête haute, tenir tête, résistes !

Lydia Saidi (Algérie)

Pour son premier projet en France, l’artiste s’intéresse aux pochettes dedisques de raï des années 1970, où l’identité des chanteuses était souvent dissimulée derrière des portraits de mannequins occidentales, découpés dans des magazines.

Depuis, le raï (musique originaire de l'Ouest algérien dans les années 20) a gagné en reconnaissance et connaît un nouvel essor en France. Mais que sont devenues ces chanteuses d’autrefois, dont le visage n’apparaissait pas ? Et comment se montrent aujourd’hui les nouvelles voix féminines du raï ?

Les autres filles du raî

À travers cette série, l’artiste explore les paradoxes de l’entre-deux culturel, vécus par ces femmes, dont elle même, qui choisissent de retrouver une certaine liberté en France tout en maintenant un lien fort avec leurs traditions et leurs racines algériennes. Entre effacement et affirmation, silence et visibilité, passé et présent, le projet interroge les représentations, les héritages et les identités multiples.

Les Filles de la Photo - Les expérimentales

Les Filles de la Photo est le premier réseau professionnel féminin œuvrant en France à la reconnaissance et au rayonnement de la photographie et de tout son écosystème.
Fondée en 2017, l’association se veut être un espace de réflexion et d’échange animé par des expertes de l’image. À travers ses nombreuses actions, elle s’engage pour un soutien inconditionnel à la création et pour la valorisation detous les métiers de la filière. Prônant l’ouverture, l’équité et l’inclusivité, elle accompagne les mutations du monde de la photographie et promeut un environnement de travail plus juste et respectueux. Co-présidées par Karin Hémar et Céline Michelon, Les Filles de la Photo comptent à ce jour 280 membres représentant plus de 30 métiers.

Lancé en 2020 suite à l’Observatoire de la Mixité Femme-Homme dans la Photographie, Le Mentorat des Filles de la Photo se définit comme un accélérateur de carrières dédié aux femmes photographes. Il a pour but d’accompagner celles-ci dans la réalisation de leurs projets, le développement de leur parcours, et de leur donner accès au réseau puissant et aux ressources de l’association.

Pendant 15 mois, 5 lauréates bénéficient chacune du suivi expert et personnalisé d’un binôme de marraines membres des Filles de la Photo, avec en point d’orgue l’exposition de restitution Les Expérimentales qui aura lieu à la galerie de l'Académie du Climat. Le commissariat sera assuré par Emmanuelle Halkin et Ioana Mello pour cette 3ème édition. Les cinq lauréates exposées sont : Soum Eveline Bonkoungou, Claire Delfino, Safia Delta, Hélène Jayet et Lydia Saidi. Ce programme a déjà réuni 30 marraines, 15 lauréates, 10 finalistes. Sa 3ème édition est co-pilotée par Julie Champin, Léonor Matet, Mathilde Milesi, Corinna Schack et Nina Thirion-Abad. Le Mentorat est soutenu par le ministère de la Culture, la Fnac, Photo Climat, Dahinden et l’ADAGP.

Quais de Seine III : Juliette Agnel & Charlotte Pargue - Voies Navigables de France & Parcours pédagogique  

Juliette Agnel (France) - Les souffles nocturnes du canal

Née en 1973, Juliette Agnel est photographe, formée aux Beaux-Arts de Paris et à l’université Paris 1. Elle explore depuis plus de vingt ans les liens entre l’humain, la nature et le cosmos. De l’Afrique au Groenland, en passant par les déserts espagnols ou les grottes d’Arcy-sur-Cure, ses séries interrogent la mémoire, l’invisible et les forces géologiques. Lauréate du prix Niépce 2023, elle a exposé aux Rencontres d’Arles, à la BNF, au Jeu de Paume de Tours, à la Fondation Van Gogh, et au Louvre. Elle est représentée par la Galerie Clémentine de la Féronnière à Paris.

Les souffles nocturnes du canal

Les souffles nocturnes du canal est une traversée sensible du canal du Midi, née d’une résidence embarquée au printemps 2025. À travers une série de photographies souvent nocturnes, elle interroge ce qui se tient entre les choses : le souffle du vent, la mémoire végétale, la présence silencieuse des éléments. Le canal devient pour elle un lieu de résonance, où le temps s’étire et se trouble, où la nature, l’histoire et le symbolique se fondent. Fil d’eau vivant, il relie les lieux, les hommes, les gestes passés et les vies à venir. Ses berges, ses arbres malades ou replantés, ses nuits traversées d’étoiles composent une géographie intérieure, à la fois cosmique et organique. À partir de cette immersion au cœur du canal, Les souffles nocturnes du canal raconte un monde suspendu à l’intérieur du vent, de la nuit, et de l’eau.
Juliette Agnel


© JULIETTE AGNEL

 

© CHARLOTTE PARGUE


© CHARLOTTE PARGUE

Charlotte Pargue (France)

Charlotte vit et travaille à Marseille. Diplômée de l’École de Recherche Graphique de Bruxelles en 2013, elle développe une pratique à la croisée du graphisme, de l’illustration et de la photographie.
Après plusieurs années passées entre imprimerie et agence, elle choisit de partir, de regarder ailleurs : la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Asie du Sud-Est, la Colombie... Ces voyages marquent profondément son approche visuelle, nourrie par les paysages traversés, les architectures croisées, la lumière et les rencontres.
Son travail explore les formes, les couleurs, les rythmes et les fragments du réel avec une sensibilité graphique affirmée. Elle compose des images qui oscillent entre rigueur et légèreté, équilibre et spontanéité ; une manière de capter l’instant, de raconter sans dire, de suggérer plutôt que d’imposer.

Parcours pédagogique

Mes illustrations pour ce projet célèbrent la vie autour des voies navigables : l’eau en mouvement, la faune, la végétation, mais aussi la présence humaine et le travail de VNF. Inspirée par la nature et ses couleurs, je cherche à créer des images vivantes, joyeuses et poétiques, où s'entrelacent paysages, biodiversité et activité humaine. Ce projet est une invitation à porter un regard sensible sur ces espaces souvent traversés mais peu regardés, où cohabitent nature et intervention humaine dans un équilibre fragile.
Charlotte Pargue

 

Voies Navigables de France - Au fil de l'eau

Voies navigables de France (VNF) gère, exploite et développe 6 700km de voies fluviales en France. VNF transforme ce réseau en un moteur de développement économique, écologique et social, en offrant des solutions durables et en collaborant avec les acteurs locaux, nationaux et européens.
En 2025, VNF lance la Fondation Terres d’eau, afin de rassembler les acteurs engagés pour la préservation des fleuves, rivières et canaux en France.

© JULIETTE AGNEL

L’exposition proposée se compose de deux parcours :

  • Un parcours photographique réalisé par Juliette Agnel sur le canal du Midi.
  • Un parcours de panneaux pédagogiques illustrés par Charlotte Pargue met en lumière les champs d’actions de VNF et de la Fondation Terres d’eau pour préserver les fleuves, rivières et canaux.

Ensemble, agissons pour l’eau, le patrimoine et la biodiversité de nos fleuves, rivières et canaux de France.

Cette exposition est permise grâce au soutien du Fonds Axa pour le progrès humain.

 

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Biennale Photoclimat Un parcours d'expositions photo en plein air

Nicolas Henry et l’association Letourdunmonde lancent la troisième édition de la Biennale Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
  • Il s’agit de valoriser la mission et les plaidoyers des associations d’intérêt général et des fondations afin de bousculer/créer des prises de conscience pour encourager les dons, le bénévolat et le recrutement des talents.
  • Encourager les artistes à s’engager et ainsi élargir le champ de représentation des causes portées.
 

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L’association Letourdunmonde

L’association a pour but d’élaborer, produire et présenter des projets artistiques engagés. Elle créée des liens entre l’art, la sphère associative, et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux à travers la création. Elle mène des actions en direction du grand public, en décentralisant l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également dans une économie circulaire forte. Les scénographies uniques et éco conçues sont fabriquées de manière modulable et mobile, permettant ainsi la circulation des projets artistiques dans la France entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com