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Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale
gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de
Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité
à des ONG et Fondations à travers l’art photographique,
afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui
des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À
travers un parcours d’expositions artistiques, événements
et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous
les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics
- une sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de notre
temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs
dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour
de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en
place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur,
Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues,
qui intègrent le principe de l’économie circulaire
et du recyclage.
Quais
de Seine II :
Instapades Studio : Charlotte Moutier & Benjamin Gremen
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Instapades Studio : Charlotte Moutier & Benjamin Gremen (France)
Au
fil de l’eau
Nous avons choisi de vous présenter notre regard sur l’eau
suivant trois piliers : la beauté naturelle, la vie humaine,
et la biodiversité. Ils ont été notre boussole
pour réaliser des photographies cohérentes et qui
communiquent entre elles.
À travers ces photographies, nous espérons instaurer
un dialogue : chaque image est une invitation à réfléchir
sur la place de l’eau dans notre monde. Comment coexiste-t-elle
avec la vie ? Quel rôle joue-t-elle dans les paysages que
nous habitons ou que nous observons ?
Nous vous laissons découvrir ce parcours photographique,
avec l’espoir que ces images puissent non seulement émerveiller,
mais aussi sensibiliser chacun d’entre nous à l’importance
de préserver cette ressource vitale.
Nos
remerciements s’adressent à toutes les personnes
rencontrées dans le cadre de ce projet pour toutes leurs
précieuses informations, leurs guidages sur le terrain
qui ont nourri notre inspiration.
Charlotte Moutier & Benjamin Gremen - Instapades Studio
Les
agences de l'eau - Les
60 ans des agences de l'eau |

©
INSTAPADES STUDIO
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| En
2024, la loi fondatrice des agences de l’eau fête
ses 60 ans. Cette loi novatrice et ambitieuse du 16 décembre
1964 construit les fondements de ce qui, aujourd’hui, semble
à beaucoup une évidence : l’eau est un patrimoine
commun. Cette loi s’appuie sur une élaboration territoriale
des politiques de l’eau, et sur l’implication locale
des acteurs de l’eau. Elle établit la gestion de
l’eau par bassins versants hydrographiques, avec la création
de 6 agences de l’eau et de leurs comités de bassin.
Soixante
ans après, cette gouvernance unique reste une référence,
et est devenue un modèle au niveau international.
Établissements
publics du ministère de la Transition écologique,
de l’Énergie, du Climat et de la Prévention
des risques, les agences de l’eau ont des missions multiples,
avec comme fil conducteur l’adaptation au changement climatique
: financer les actions qui contribuent à atteindre le bon
état des eaux, préserver les ressources en eau en
qualité et quantité et la biodiversité, lutter
contre les pollutions, en respectant le développement des
activités économiques et agricoles. Sur les sept
bassins versants hydrographiques métropolitains, les agences
de l’eau Adour-Garonne, Artois-Picardie, Loire-Bretagne,
Rhin-Meuse, Rhône Méditerranée Corse et Seine-Normandie,
assurent une mission d’intérêt pour l’eau,
la biodiversité et le littoral. |

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INSTAPADES STUDIO |

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INSTAPADES STUDIO |
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Mathilde
Fanet,
Camille Gharbi, Nicolas Henry x Fondation Egis [résidence
artistique]
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Nicolas
Henry (France)
Né
en France en 1978, Nicolas Henry est diplômé des
Beaux Arts de Paris. Il a été formé dans
l'industrie du cinéma, en tant que réalisateur,
à l'Emily Carr Institute of Art and Design à Vancouver,
Canada. Parallèlement à une carrière d’éclairagiste
et de scénographe, il a parcouru le monde pendant trois
ans, en tant que réalisateur, pour le projet 6 milliards
d'autres de Yann Arthus-Bertrand, assurant la direction artistique
lors de l'exposition au grand Palais en 2009.
Il parcourt le monde afin de réaliser des portraits des
ancêtres du monde entier Les cabanes de nos grandsparents
(Éditions Actes Sud), mélangeant
installations plastiques et portraits photographiques. Son nouveau
livre sur les communautés à travers le monde Contes
imaginaires autour du monde - World’s in the making
sort en 2016 (Éditions Albin Michel),
il reçoit le prix Méditerranée du livre d’art
2017.
©
NICOLAS HENRY
En
2019, il met en scène les 70 ans d’Emmaus, place
du Palais Royal à Paris, puis en 2020 la place du Panthéon
accueille une installation monumentale pour les 20 ans de Lire
et faire. En 2021, il fonde Photoclimat, la biennale sociale
et environnementale de la Ville de Paris et du Grand Paris, présentant
les travaux de 40 ONG et de 30 artistes du monde entier. |
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© CAMILLE GHARBI
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Camille
Gharbi (France)
Camille
Gharbi vit en région parisienne. Sa pratique artistique
porte sur des problématiques sociales contemporaines suivies
au long cours, dont les violences de genre, la justice sociale,
le vivre ensemble. Considérant l’art comme un vecteur
de transformation sociale, son travail emmène vers une
politisation du regard, par l’intime et le subjectif.
Camille
Gharbi est nominée pour le Prix Elysée 2025, porté
par le musée Photo Élysée. Elle est lauréate
de Prix Fidal Youth Photography Award 2018 et du BBA Gallery Photography
Award 2021 pour sa série Preuves d’amour,
du Lens Culture Emerging Talent Award 2018 pour sa série
Lieux de vie, ainsi que du Mentorat des Filles de la
Photo 2020 avec son travail Les monstres n’existent
pas.
Team
Up for Climate ! / Lauréats 2022 et 2024
L’enjeu principal de ce projet était de montrer des
initiatives diverses, situées aux quatre coins du globe,
sans pour autant se rendre sur place dans un souci environnemental.
Je me suis intéressée à ce qui constituait
l’essence de chaque projet -eau, terre, flore, chaleur-,
les contextes -densité urbaine, habitat, ruralité
-, et les dispositifs envisagés pour limiter les risques
climatiques -filtrage, superposition de couches-. J’ai imaginé
pour chaque proposition un univers onirique et métaphorique
et invité les membres de chaque équipe à
m’écrire, dans leurs langues natales, les phrases
qui définissent leur projet. La diversité des langages
et alphabets achève de montrer à quel point le changement
climatique est un problème qui nous inquiète toutes
et tous. |
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Mathilde
Fanet (France)
Photographe
diplômée des Gobelins et titulaire d’un DNSEP
en Arts plastiques, Mathilde Fanet explore les zones de friction
entre réalité ordinaire et fiction détonante.
À
l’aide de décors sculptés de jeux de rôles
et de faux-semblants, Mathilde Fanet tisse des histoires visuelles
où l’envers du décor vient à être
questionné. Ses photographies empreintes d’un comique
subtil, s’amusent à déconstruire l’innocence
de l’enfance pour mieux en souligner la désillusion.
Ainsi, le spectateur est invité à un face-à-face
avec son propre “quotidien fictionné”, et à
s’amuser des contradictions qu’il porte en lui.
©
MATHILDE FANET
L’oeuvre
de Mathilde Fanet nous accueille dans un espace où chaque
image est un petit théâtre de l’absurde. Derrière
chaque faux sourire, c’est un réel décalé
que l’artiste nous tend : une réalité remixée,
poétique et ludique, à la lisière du rêve.
Cette
série photographique raconte une histoire d'effondrements
provoqués par l'activité humaine, ceux que l'on
tait trop souvent ou que l'on regarde de loin. À travers
six mises en scène, j'ai voulu mettre en lumière
la façon dont ces désastres écologiques affectent
les corps, les territoires et les équilibres vitaux.
Par
ces six autoportraits, je tends à créer un espace
de friction entre esthétique et désastre, entre
la facticité d'une beauté plastique et la réalité
brutale. Mon propre corps, qui revêt différents rôles,
devient alors vecteur symbolique de souffrance, de résistance
ou de contamination. Chaque personnage incarne une nature malmenée,
hybridée, altérée, mais encore porteuse d'une
forme de récit.
Ces
images ne sont pas une dénonciation frontale, mais une
tentative de métamorphose : transformer l'écroulement
en image, la colère en forme, le deuil en poésie
visuelle.

La
Fondation Egis - Team
up for climate
!
La
Fondation Egis est une fondation d’entreprise créée
par le groupe Egis, acteur international de l’ingénierie,
du conseil et de l’exploitation d’infrastructures.
Lancée en 2022, elle incarne l’engagement sociétal
du groupe, en soutenant des initiatives d’intérêt
général, principalement dans les domaines de la
transition écologique, de l’aménagement
durable, et de la cohésion sociale. La Fondation agit
en partenariat avec des associations, des ONG, des collectivités
locales et d’autres acteurs engagés, en France
comme à l’international.
Son
action s’articule autour de plusieurs axes clés
:
-
Accompagner
les transformations écologiques des territoires, en
favorisant des projets liés à la mobilité
durable, à la gestion des ressources naturelles ou
encore à la résilience climatique.
-
Encourager
l’insertion sociale et professionnelle, en soutenant
des initiatives d’accès à l’emploi,
de formation et de lutte contre les inégalités.
-
Valoriser
l’engagement des collaborateurs du groupe Egis, en proposant
des programmes de mécénat de compétences
ou de bénévolat.
À
travers ses actions, la Fondation Egis entend contribuer concrètement
à construire un avenir plus durable et solidaire, en
cohérence avec les valeurs d'innovation, de responsabilité
et d'engagement qui caractérisent le groupe Egis.
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© MATHILDE FANET |
Team
up for climate
Le
Prix Team Up for Climate est un concours international lancé
par la Fondation Egis, destiné aux étudiants et
jeunes diplômés du monde entier. Son objectif est
de stimuler l'innovation en matière d'adaptation aux
risques climatiques, et de promouvoir des solutions concrètes
et locales. Objectif du concours : Les participants sont invités
à proposer des projets innovants répondant au
thème : S’adapter et vivre ensemble face aux
risques climatiques. Les initiatives doivent s'inscrire
dans l'une des trois catégories suivantes :
•
Informer
& Sensibiliser : éduquer les communautés
sur les enjeux climatiques.
•
Anticiper
& Réparer : développer des solutions pour
prévenir ou remédier aux impacts des événements
climatiques extrêmes.
• Protéger
: mettre en place des mesures pour sauvegarder les populations
et les territoires vulnérables. |
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© CAMILLE GHARBI |
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.Biennale
Photoclimat Un parcours d'expositions
photo en plein air
Nicolas
Henry et l’association Letourdunmonde lancent
la troisième édition de la Biennale
Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
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Il
s’agit de valoriser la mission et les
plaidoyers des associations d’intérêt
général et des fondations afin
de bousculer/créer des prises de conscience
pour encourager les dons, le bénévolat
et le recrutement des talents.
-
Encourager
les artistes à s’engager et ainsi
élargir le champ de représentation
des causes portées.
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L’association Letourdunmonde
L’association
a pour but d’élaborer, produire et présenter
des projets artistiques engagés. Elle créée
des liens entre l’art, la sphère associative,
et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux
à travers la création. Elle mène
des actions en direction du grand public, en décentralisant
l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant
ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également
dans une économie circulaire forte. Les scénographies
uniques et éco conçues sont fabriquées
de manière modulable et mobile, permettant ainsi
la circulation des projets artistiques dans la France
entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com |
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