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Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale
gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de
Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité
à des ONG et Fondations à travers l’art photographique,
afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui
des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À
travers un parcours d’expositions artistiques, événements
et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous
les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics
- une sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de notre
temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs
dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour
de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en
place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur,
Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues,
qui intègrent le principe de l’économie circulaire
et du recyclage.
Quais
de Seine I : Steve
Fiehl x Bloom [résidence artistique]
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Steve
Fiehl
- Les
hérauts de l'océan
Formé
en 2018 à l’International Center of Photography (NewYork),
Steve Fiehl est un photographe français spécialisé
sur les questions sociales. Il explore, via des portraits intimes,
la question de la fragilité et de la résilience.
Son
premier projet, Resilient Souls, une immersion de 18
mois dans les centres de réinsertion de SDF de la ville
de NewYork, a été exposé à l’International
Center of Photography Museum. Il a été publié
dans plusieurs magazines de photo américains, et a fait
l’objet d’un livre (The Bowery Mission Publishing,
2020). Le projet a permis de lever des dizaines de milliers de
dollars en faveur des sans-abris.
Depuis
New York, Steve a également collaboré au magazine
Enjeux Les Échos.
Rentré
depuis en France, il travaille depuis plusieurs années
sur la fin de vie, avec des portraits de personnes malades témoignant
de leur relation avec leur mort prochaine : Vivants jusqu’à
la mort. Une première exposition a eu lieu à
l’ONU en 2022 ; un livre est prévu en 2026.
En
parallèle, il réalise, entre autres projets, une
série sur des femmes entrepreneuses, issues de quartiers
défavorisés de l’Île-de-France et de
Marseille. Ce travail est exposé actuellement à
l’École HEC, et fera l’objet d’un livre
fin 2025. Ses portraits font partie de collections privées.
Bloom
Bloom
est une association française à but non lucratif
fondée en 2005 par Claire Nouvian. Elle se consacre à
la protection des océans et à la promotion d'une
pêche durable, tant sur le plan écologique que social.
L'association œuvre pour préserver la biodiversité
marine, les habitats océaniques et le climat, en établissant
un lien respectueux et durable entre l'humanité et la mer.
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David
Obura - Écologue kényan reconnu comme l’un
des plus grands experts mondiaux des récifs coralliens
et du développement durable, David Obura est aujourd’hui
à la tête de la Plateforme intergouvernementale sur
la biodiversité et les services écosystémiques
(IPBES). ©
STEVE FIEHL
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Claire
Nouvian - Décrite comme la Erin
Brockovich des océans, Claire Nouvian est la fondatrice
de Bloom, une ONG qui milite pour mettre fin aux méthodes
de pêche destructrices de l’océan et du climat.
Elle est lauréate du Prix Goldman de l’environnement.
© STEVE FIEHL
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Ses
actions incluent la recherche scientifique indépendante,
le plaidoyer politique, la sensibilisation du public, et l'éducation.
Bloom s'engage également dans des campagnes pour interdire
les méthodes de pêche destructrices, et milite pour
une répartition équitable des subventions publiques
en faveur de la pêche artisanale.
Parmi
ses réussites notables, Bloom a contribué à
l'interdiction du chalutage en eaux profondes en 2016, et de la
pêche électrique en 2019 dans l'Union européenne.
Portraits
et prise de parole de scientifiques avec l’ONG Bloom
Ils sont océanologues, biologistes, climatologues, activistes....
et ils consacrent leur vie à veiller sur le plus grand
écosystème de la planète : l’océan.
Il a produit la moitié de l’oxygène présent
sur Terre et est le plus grand régulateur du climat en
captant environ un quart de nos émissions annuelles de
CO2 et en ayant déjà absorbé plus de 90%
de l’excès de chaleur produit par nos activités.
Sans l’océan, notre planète serait une fournaise
invivable. Mais l’océan ne s’est jamais aussi
mal porté. Au-delà des faits scientifiques, ces
grands témoins expriment leur détresse, leur colère,
mais aussi leur combativité et leur détermination
pour tenter de sauver l’océan et l’humanité
avant qu’il ne soit trop tard.
Après
presque 100 ans d’existence, je comprends maintenant que
l’espace le plus important sur cette planète n’est
pas la terre, mais la mer. David Attenborough |
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Stéphanie
Dozol x
IRD - Institut de Recherche pour le Développement : À
la rencontre de celles qui font la science
Sarah Anne Johnson x Planète Mer
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Stéphanie
Dozol (France) - Inkdezign
x
IRD |
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Stéphanie
Dozol est née à Manosque, elle vit et travaille
à Marseille. Diplômée de l’ENSAAMA
- École Olivier de Serres, elle développe principalement
une activité indépendante d’illustratrice
/ graphiste, au service des secteurs institutionnels et culturels.
Elle a collaboré avec le Ministère de la Culture,
la Ville de Paris, le Théâtre de Chelles…
Son
travail s’inscrit dans une forte dimension pédagogique
et scientifique. Elle accompagne ainsi de nombreuses structures
dans leurs projets de médiation et de diffusion des savoirs
: Ligue de l’enseignement (Fédération de
Paris), Université d’Aix-Marseille, CRIPS Île-de-France,
Groupe SOS, CEA et, aujourd’hui, l’IRD.
Institut
de Recherche pour le Développement
- Les
éclaireuses
L’IRD
- Institut français de recherche scientifique internationale
- contribue à renforcer la résilience des sociétés
face aux bouleversements globaux. Il est présent dans
plus de 50 pays d’Afrique, d’Amérique latine,
d’Asie et du Pacifique, ainsi qu’en France hexagonale
et dans les Outre-mer.
Ses
activités de recherche répondent de manière
concrète à des besoins prioritaires : atténuation
et adaptation aux changements climatiques, lutte contre la pauvreté
et les inégalités, préservation de la biodiversité,
accès aux soins, prise en compte des dynamiques sociales.
L’IRD défend une recherche qui bénéficie
au plus grand nombre. Il partage les résultats de ses
projets, et met la science au service de l’action. Il
accompagne ainsi la transformation des sociétés
vers des modèles sociaux, économiques et écologiques
plus justes et durables.
©
STÉPHANIEDOZOL
Les
Éclaireuses est une initiative de l’Institut
de Recherche pour le Développement qui met en valeur
les parcours de femmes scientifiques pour encourager les jeunes,
notamment les filles, à s’orienter vers les métiers
de la recherche. À travers des rencontres courtes avec
des lycéens, des chercheuses et ingénieures partagent
leur expérience pour déconstruire les stéréotypes
de genre. Le projet, labellisé Génération
Égalité par ONU Femmes, se déploie
en France et dans plusieurs pays partenaires de l’IRD.
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| Sarah
Anne Johnson (Canada) - Arctic
Wonderslands x
Planète Mer
Sarah
Anne Johnson est née en 1976 à Winnipeg, au Manitoba
(Canada). Elle a obtenu son baccalauréat en beaux-arts
de l'Université du Manitoba, et sa maîtrise en beaux-arts
à la Yale School of Art. Le travail de Johnson a été
exposé dans de nombreuses expositions individuelles et
collectives à l’international. Elle a reçu
de nombreuses bourses et prix, et figure dans plusieurs collections
prestigieuses. Elle vit actuellement à Winnipeg, et est
représentée par la galerie Yossi Milo à New
York, Stephen Bulger à Toronto, et la galerie Division
à Montréal.
En
2009, Sarah Anne Johnson a été invitée par
la Farm Foundation à participer à un nouveau programme
durant lequel un groupe d’artistes, de militants et de scientifiques
se sont rendus dans le cercle polaire Arctique pendant 21 jours,
et ont réalisé des œuvres sur cette expérience.
Les photographies qu’elle a prises sont devenues la base
d’Arctic Wonderland. Elle a manipulé les
images avec des techniques de gravures, peinture, ponçage
et dessin, créant des scènes de célébration
qui contrastent ironiquement avec les paysages hantés et
désolés de l’Arctique. Grâce à
cela, elle a pu souligner leur beauté naturelle, et attirer
l’attention sur les préoccupations que le réchauffement
climatique suscite sur cet environnement.
Planète
Mer |

©
SARAH ANNE JOHNSON
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| Planète
Mer est une association française d'intérêt
général fondée en 2007 à Marseille.
Elle a pour mission de préserver la biodiversité
marine, tout en conciliant les activités humaines qui en
dépendent. L'association agit concrètement pour
améliorer les connaissances, protéger les espèces
et les milieux, et gérer durablement les ressources halieutiques
exploitées. Elle met en œuvre des projets visant à
permettre à chacun d'agir sur son environnement grâce
à l'information, et à repenser les activités
humaines pour mieux protéger et restaurer le milieu marin.
Parmi ses initiatives phares figure BioLit, un programme
de sciences participatives qui invite les citoyens à observer
et signaler la faune et la flore du littoral. Ces données
contribuent à la recherche scientifique et à la
préservation de la biodiversité marine.
Planète
Mer s'engage également dans des actions de sensibilisation
et d'éducation, en développant des programmes pédagogiques,
et en organisant des événements pour informer le
public sur les enjeux liés à la mer. L'association
fonctionne selon des principes de gouvernance démocratique
et participative, et s'inscrit dans l'économie sociale
et solidaire. |
©
SARAH ANNE JOHNSON |

©
SARAH ANNE JOHNSON |
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Une
autre empreinte
- Laboratoire Dahinden [prix photographique]
Agir
en faveur de l’environnement
Depuis
1968, Dahinden est un laboratoire photographique au service
des artistes, des photographes et des agences. Conscient de
l’importance de sa responsabilité sociétale,
le laboratoire photo Dahinden agit concrètement au quotidien
pour réduire son impact environnemental et soutenir l’inclusion.
En créant le prix photo Une autre empreinte, Dahinden
travaille avec ses partenaires et fournisseurs vers une production
plus responsable pour promouvoir l’éco-conception
dans le milieu artistique. Produire des images a un impact :
le laboratoire privilégie des impressions sans solvants
ni UV : l’utilisation de papiers Fine Art plus vertueux
ou de supports bâches sans PVC et recyclables…
Après Les quatre éléments, l’édition
2025 d’Une autre empreinte ouvre un nouveau cycle qui
interroge la trace de l’homme dans son environnement.
Entre frayeur et fascination, la mer a toujours été
source d'inspiration pour les hommes. Milieu inhospitalier par
nature, les océans et les mers représentent pourtant
71% de notre planète et nous leur devons l’origine
de la vie. Production d’oxygène, absorption du
carbone, atténuation du réchauffement climatique,
l’océan est aussi ce qui nous permet de continuer
à habiter notre planète. Comment reflète-t-elle
le lieu de toutes nos confrontations environnementales, entre
désespoir et espoir ? La mer et sa protection sont à
l'honneur en France en 2025 ; une occasion unique de mettre
en avant les nouveaux humanistes qui photographient le milieu
marin et les actions menées par les hommes pour sa préservation.
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.Biennale
Photoclimat Un parcours d'expositions
photo en plein air
Nicolas
Henry et l’association Letourdunmonde lancent
la troisième édition de la Biennale
Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
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Il
s’agit de valoriser la mission et les
plaidoyers des associations d’intérêt
général et des fondations afin
de bousculer/créer des prises de conscience
pour encourager les dons, le bénévolat
et le recrutement des talents.
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Encourager
les artistes à s’engager et ainsi
élargir le champ de représentation
des causes portées.
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L’association Letourdunmonde
L’association
a pour but d’élaborer, produire et présenter
des projets artistiques engagés. Elle créée
des liens entre l’art, la sphère associative,
et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux
à travers la création. Elle mène
des actions en direction du grand public, en décentralisant
l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant
ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également
dans une économie circulaire forte. Les scénographies
uniques et éco conçues sont fabriquées
de manière modulable et mobile, permettant ainsi
la circulation des projets artistiques dans la France
entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com |
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