Les
bois de Boulogne et de Vincennes sont deux espaces de respiration uniques,
situés au cœur du Grand Paris. Représentant à
eux deux près du quart de la surface du Paris urbanisé,
les deux bois occupent un espace équivalent aux huit premiers arrondissements.
Ils sont fréquentés par des habitués mais sont encore
méconnus par beaucoup d’habitants. Une grande diversité
d’usages existe : pour certains, ils représentent des axes
de circulation rapide, pour d’autres le plaisir du footing dans
les allées, de la promenade et pique-nique sous les arbres, du
canotage sur les plans d’eau… Les Charte du bois de Vincennes
et de Boulogne, signées en 2003, ont constitué un cadre
précieux, en définissant quatre axes majeurs pour structurer
un projet ambitieux d’aménagement durable des bois : réhabiliter
les paysages et restaurer les milieux naturels ; réduire fortement
la circulation automobile pour une promenade tranquille ; reconquérir
l’espace public des bois et gérer les activités dans
la cohérence et la transparence ; et enfin innover dans les modes
de gestion et de gouvernance.
La
diversité et la cohabitation des usages |
Les
bois, dédiés à la promenade publique au
Second Empire, accueillent une grande diversité d’activités
qui contribuent à leur animation et sont souvent des
motifs de fréquentation.
Dans les deux bois se rencontre une grande diversité
d’activités : sportives, culturelles et cultuelles,
de bouche et ludiques. La fréquentation des équipements
et concessions varie selon leur ouverture au public et leur
répartition sur l’année et la nature des
manifestations.
Dans le bois de Vincennes, le Parc Floral et le Parc zoologique
sont ouverts toute l’année, mais l’hippodrome,
la Cartoucherie, l’Institut Bouddhique ne le sont que
certains jours, et la pelouse de Reuilly accueille les cirques
et la Foire du Trône à certaines périodes.
164 hectares du bois de Vincennes - 16,5 % des 995 ha - sont
concédés à des acteurs privés, majoritairement
dans le cadre de CODP ou de DSP, ou gérés par
des acteurs publics : Ville de Paris, communes riveraines, ou
État.
L’essentiel des équipements et concessions occupe
la grande diagonale qui, du château de Vincennes au stade
de tennis de Joinville, témoigne de la reconquête
des anciens terrains militaires. Un ensemble est aussi implanté
entre Paris et l’avenue de Saint-Maurice, qui forme la
limite avec le massif forestier. Les plus fréquentés
se répartissent en lisières ouest et nord proches
des transports en commun : pelouse de Reuilly, Zoo, Parc Floral.
À l’exception de l’hippodrome, les équipements
et concessions de la lisière sud-est, moins accessibles
en transports en commun, sont à la fois plus méconnus
et moins fréquentés : Jardin d’Agronomie
Tropicale, Ferme de Paris.
Promeneurs
aux abords du lac Daumesnil ©
Apur - JC Bonijol
Meilleure
intégration au bois dans le cadre des renouvellements
et réhabilitations
Ces
dernières années, de nombreuses concessions ont
été renouvelées ou sont en cours de renouvellement,
d’autres ont été créées pour
certains bâtiments non affectés : dans le parc
de Bagatelle. Il y a eu également des créations
importantes comme les aires d’accueil des gens du voyage,
dans chacun des bois, ou comme la fondation Louis-Vuitton inaugurée
fin 2014.
Le
Parc Floral ©
ph.guignard@air-images.net
Lancé
en septembre 2015, un appel à idées sur le devenir
des pavillons et lieux d’exception de la Ville de Paris
a été engagé par la DFA et a identifié
un patrimoine important dans les bois. Il s’agissait de
rechercher des destinations et des concepts innovants dans tous
les secteurs d’activité et une ouverture plus large
aux Parisiens. Il a concerné des bâtiments fermés,
abandonnés ou détruits et des concessions qui
arrivaient à échéance d’ici deux
ans. Pour le bois de Vincennes, ces appels à idées
ont concerné 8 bâtiments sur 3 sites : pavillon
de la Terrasse, plateau de Gravelle, Jardin d’Agronomie
Tropicale. Les activités et destinations proposées
devaient garantir l’ouverture des activités
à tous les promeneurs, la réduction du
bruit et des nuisances sonores et celle de la circulation
automobile et du stationnement. Plus globalement, l’intégration
environnementale des concessions s’est traduite par de
nombreuses certifications ISO 14001, et par des avancées
notables en termes de gestion des déchets et de maîtrise
des consommations d’énergie et d’eau. À
titre d’exemple, l’eau pluviale sert à l’arrosage
des pistes de l’hippodrome de Vincennes. Le plan biodiversité
2018-2024, voté à l’unanimité du
Conseil de Paris en mars 2018, prévoit aussi des actions
visant à agir à l’échelle du bassin
parisien (axe I, action 6) en mobilisant un grand nombre d’acteurs
(axe II, action 10 et axe III, action 25).
Dans le bois de Vincennes, plusieurs concessions ont été
renouvelées particulièrement pour les activités
sportives : INSEP, club équestre Bayard, carrière
Saint Hubert utilisée par les clubs de Nogent-sur-Marne
et Joinville-le-Pont. La rencontre entre la Maire de Paris et
les maires de Joinville-le-Pont et Maisons-Alfort a permis d’engager
un travail de redéfinition des modalités de renouvellement
de la convention d’occupation du domaine public du stade
Garchery.
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L’INSEP
©
Ambre Marionneau – Ville de Paris
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©
Ambre Marionneau – Ville de Paris |
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L’offre
sportive
L’offre
sportive dans les bois est importante et diversifiée. Les
pratiques libres peuvent avoir lieu dans l’ensemble des
espaces naturels - marche, courses régulières ou
collaboratives : application Parkrun, cyclisme et équitation
sur les pistes cavalières - et dans certains cas faire
l’objet de manifestations : marathon. Des aires de jeux
en accès libre ou limité sont aussi disponibles.
Dans chaque bois, un anneau cyclable est ouvert à la pratique
de sportifs chevronnés. Une offre complémentaire,
d’accès plus limité, existe dans les centres
équestres et clubs sportifs. Des activités ludiques
- poney, cycle, barque, boules - complètent cette offre.
Dans
le bois de Vincennes, l’offre de terrains de sport en accès
libre occupe majoritairement les plaines de jeux historiquement
occupées par les militaires. Les 35 terrains de grands
jeux - football, rugby, cricket… - sont accessibles aux
scolaires, clubs sportifs et aux autres usagers de Paris et des
communes riveraines : plaine de la Belle Étoile, plaine
Saint-Hubert, plaine Mortemart. Ces terrains laissent aussi la
place à d’autres pratiques : modélisme, cerf-volant.
La nature des sols ne permet pas l’utilisation régulière
et intensive des terrains de jeux de plein air. Le caractère
naturel et forestier des bois (zone N du PLU) n’est pas
compatible avec l’artificialisation des sols, et le renforcement
de l’éclairage indispensables à l’intensification
des pratiques sportives. À ces contraintes s’ajoute
la difficulté d’accès en transport en commun
de certains terrains.
Le lancement d’une concertation auprès des associations
et des usagers pour établir un schéma directeur
des pratiques et des équipements sportifs est identifié
comme nécessaire à court terme.
Par ailleurs, malgré les replantations importantes et la
création de cheminements engagées depuis deux décennies,
les plaines de sport forment toujours une coupure entre les deux
massifs forestiers.
La question du maintien de ces emprises au cœur du bois est
donc toujours posée, de même que le paysage, qui
doit assurer la continuité entre les deux massifs, encore
marqué par les plantations en alignements.
D’autres
pratiques libres sont possibles : parcours santé, anneau
cyclable, équitation… Des parcours sportifs adaptés
à différents publics dans chaque secteur du bois
de Vincennes ont été mis en place : 4 parcours sportifs
totalisant 7,7 km. L’anneau cyclable de 3 km, après
avoir été longtemps un espace de conflit entre usagers
du bois et de risques de chutes à cause des dégradations
de chaussée, a fait l’objet d’un important
réaménagement en 2019. La bande de roulage variable
(4 à 8 m) a été réduite à 5
m sur l’ensemble de la boucle. L’anneau intérieur
- la corde -, réservé aux spécialistes,
a reçu un nouveau revêtement en enrobé rougissant.
L’anneau extérieur, pour l’ensemble des autres
usagers, doit être débitumé. Cette offre est
complétée par un haut lieu du cyclisme, la Cipale,
tombé dans l’oubli ces dernières années
avant la réhabilitation de sa piste en béton continu
réouverte en mai 2015.
Plusieurs équipements sportifs sont aussi d’accès
réglementé. La plupart d’entre eux sont gérés
par la Ville de Paris - stade Pershing, tennis de la Faluère,
stade vélodrome Jacques-Anquetil -, les communes riveraines
- stade de Vincennes, stade et tennis de Joinville - et les associations
- centres équestres - en sont parfois gestionnaires.
Certains sites ont fait l’objet de rénovations importantes.
C’est le cas du terrain du stade Pershing, ainsi que du
terrain de rugby, et de l’éclairage de la Cipale
: stade vélodrome Jacques-Anquetil.
L’INSEP a fait l’objet à la fois de rénovation
et de construction de nouveaux équipements (2004-2009)
: complexe Christian-D’Oriola, bassin Muriel-Hermine, reconstruction
du Stade aquatique Émile-Schoebel, nouveau bâtiment
de tir à l’arc. L’aménagement des espaces
extérieurs a été l’occasion de mettre
en valeur l’axe de la perspective historique identifiée
dans le plan Trouvelot. Une partie des terrains le long de la
route du Champ de Manœuvre a aussi été rétrocédée
(1,5 ha) pour renforcer les liens entre les deux massifs forestiers. |
Les
pratiques sportives libres sur l’allée Royale
©
Apur - JC Bonijol |
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Piste
cavalière avec coureurs ©
Apur
Terrains
de sport ©
Apur — Benoît Grimbert |
La
pêche sportive, lac de Gravelle ©
Apur
Terrains
de sport, plaine Saint-Hubert ©
Apur |
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Aire
de jeux, et réemploi des troncs d’arbres
©
Apur
Visite
de la Ferme de Paris lors de la fête des jardins ©
Jean-Pierre Viguié — Ville de Paris |
Activités
ludiques dans le Parc Floral
©
Apur —Benoît
Grimbert
Accrobranche
dans le Parc Floral
©
Guillaume Bontemps — Ville de Paris
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La
découverte de la nature : les sites et les parcours, la
valorisation du jardin botanique
Si
le sens donné à la découverte de la nature
a évolué depuis le Second Empire, celle-ci conserve
une dimension programmatique, patrimoniale, paysagère et
écologique pour les bois.
Si elle concerne l’ensemble des deux bois et leur rôle
à l’échelle métropolitaine, cette découverte
représente un enjeu important de valorisation et d’animation,
en lien avec Paris et les communes riveraines, particulièrement
dans le cas du Jardin Botanique - visites, animations, grands
évènements en juin et septembre -, le Parc Floral
et l’Arboretum.
Le
Plan Biodiversité de la Ville de Paris entend agir en ce
sens. Dans le cadre de l’axe I - La biodiversité
dans une ville engagée : Paris, collectivité exemplaire
-, l’action 06 - Agir à l’échelle
du bassin parisien - prévoit de faire un inventaire
des concessions dans les bois de Boulogne et de Vincennes, avec
une publication sur paris.fr, et de demander aux futurs
concessionnaires des engagements pour une meilleure prise en compte
de la biodiversité sur le territoire de leur concession,
en limitant les déplacements motorisés à
l’intérieur de la concession, et en les incitant
à signer la nouvelle Charte Paris Action Biodiversité.
Il intègre aussi le développement de la trame nocturne
- trame noire - en limitant l’impact sur la biodiversité
en cohérence avec les usages et la sécurité.
Plusieurs
programmes ont un fort potentiel de lien avec la nature. Certains
ont fait l’objet de rénovations importantes, la plus
importante étant celle du zoo de Vincennes, d’autres
sont sans véritables liens au bois : fort, redoute, quartiers
militaires, INSEP, foyer provisoire de travailleurs migrants.
Le patrimoine militaire fait cependant partie de l’histoire
du bois de Vincennes. Dans le prolongement des études réalisées
sur le château de Vincennes et ses abords (Cabinet Duché
et Blanc 2007-2008), la valorisation du patrimoine du XIXe siècle,
pourrait être étendue à plus grande échelle
autour de promenades thématiques au sein du bois - Fort
Neuf, butte aux Canons, Redoute de Gravelle, route stratégique…
- et de la ceinture militaire élargie - route stratégique
au sud, corniche des forts au nord-est - pour découvrir
l’histoire de la défense de Paris au XIXe siècle,
et son renouvellement.
Des
réalisations récentes sont également sans
lien avec le bois, comme l’Aire d’accueil des gens
du voyage - 4 800 m²
- ,
destinée aux familles dont un enfant est hospitalisé
à Paris, et plus récemment l’installation
du collège provisoire de Vincennes sur la partie nord du
cours des Maréchaux. Sa construction modulaire a contribué
à réduire les nuisances : fondations légères,
vide sanitaire préservant la perméabilité
des sols, limitation des nuisances de chantier, bâtiments
réutilisables. Le collège provisoire devait rester
en service de septembre 2018 à juin 2022, durant la dépollution
des sols et la restructuration du collège Saint-Exupéry
de Vincennes, et être démonté de juillet à
décembre 2022.
La
Ferme de Paris ©
Clément Dorval - Ville de Paris
Le
Parc zoologique, créé en 1934, a fait l’objet
d’un grand projet de restructuration de 2010 à 2014.
Cet équipement du Muséum d’Histoire Naturelle
de Paris a pour vocation de gérer et conserver des espèces
dans le respect du bien-être animal et de développer
la recherche scientifique, l’enseignement et la pédagogie
- sensibilisation des visiteurs -, la diffusion des connaissances,
et l’expertise sur le monde animal. Il occupe 15,5 ha, et
comprend un parcours visiteurs de 4 km, 40,6 % de surface plantée,
5 biozones - Patagonie, Sahel-Soudan, Europe, Guyane, Madagascar
-, 16 milieux, plus de 1 000 animaux, de 179 espèces. Le
Grand Rocher, la grande serre et la grande volière forment
les architectures les plus spectaculaires.
La
valorisation du jardin botanique a aussi fait l’objet de
travaux importants. Deux pavillons du Parc Floral ont été
rénovés. Les serres du jurassique - avant l’apparition
des fleurs - et celle des plantes accrobranchées - plantes
grimpantes et épiphytes des départements et territoires
d’outre-mer - ont été complètement
réhabilitées, et leur signalétique renouvelée,
offrant une découverte du monde végétal dans
une ambiance tropicale. Ces actions dans le Parc Floral ont été
complétées par l’ouverture au public de l’Arboretum.
La signalétique mise en place sur ces deux sites - directionnelle
et botanique - est désormais homogène sur l’ensemble
du Jardin botanique de Paris. Elle a également concerné
le reste du bois : une directionnelle et patrimoniale.
L’Arboretum
ouvert au public © Apur
Le
Jardin d’Agronomie Tropicale est un site dont le grand potentiel
est identifié mais qui peine encore à exister pleinement.
Ses 4,8 ha, abritant une diversité d’emprises, restent
déconnectés du bois. Le projet de ferme urbaine,
initié par l’association V’île Fertile
en 2014, a contribué à réinvestir le lieu.
Le patrimoine bâti, de qualité inégale, a
fait en partie l’objet de réhabilitations par la
Ville de Paris et le CIRAD : pavillon d’Indochine en 2011,
un hangar transformé en résidence d’artiste
- bâtiment 6, et trois bâtiments du campus - n°
1, 3bis et 4, mais plusieurs pavillons restent dans un état
critique, voire ont disparu : pavillon du Congo en 2004. Le JAT
a été particulièrement ciblé par l’appel
à projet de 2015, avec les serres historiques, le bâtiment
23, et les pavillons du Congo, d’Indochine, de la Tunisie,
du Maroc ; les autres sites dans le bois de Vincennes étant
le pavillon de la Terrasse et le Plateau de Gravelle.
La démolition de plusieurs bâtiments sans qualité
et dégradés a aussi été identifiée,
de même que la requalification des entités paysagères
et thématiques du JAT, la requalification des clôtures,
la traversée du site pour rattacher l’Est parisien
au cœur du bois, des bords de Marne au lac des Minimes. Ces
orientations mériteraient d’être étendues
à l’emprise mitoyenne du Collège de France
(1,3 ha au sud).
Vestiges
de l’exposition coloniale de 1931, les pavillons du Cameroun
- actuellement Grande Pagode, restaurée en 2015 - et du
Togo - susceptible de devenir une bibliothèque où
seront réunis les textes sur les diverses traditions bouddhiques
-, sont aussi à mettre en valeur en lien avec l’Institut
international bouddhique.
Le
pavillon de la Tunisie à rénover, dans le Jardin
d’Agronomie Tropicale,
un vestige de l’Exposition Coloniale de 1907 ©
Apur - JC Bonijol
Le
Jardin d’Agronomie Tropicale est un site dont le grand potentiel
est identifié mais qui peine encore à exister pleinement.
Ses 4,8 ha, abritant une diversité d’emprises, restent
déconnectés du bois.
La
valorisation du patrimoine naturel passe aussi par la mise en
valeur de plusieurs emprises comme la Ferme de Paris - 5 ha, 276
activités et 50 000 visiteurs en 2018 -, l’École
Du Breuil et, bien sûr, le massif forestier lui-même.
La
démarche environnementale dans lesquelles les concessions
sont engagées contribue à leur insertion dans le
bois. Certaines ont obtenu une certification - Hall d’expositions
et Chesnaie du Roy de la SEPE, restaurants de la Porte Jaune et
du chalet des îles Daumesnil, centre UCPA Bayard - et ont
déjà amélioré la gestion des déchets
et la maîtrise des consommations d’énergie.
D’autres,
sans certification, s’inscrivent dans cette démarche.
C’est le cas de l’hippodrome de Vincennes - qui vise
un label pour les champs de courses, intègre la gestion
différenciée des espaces plantés, le tri
et la revalorisation des déchets, l’éclairage
les pistes aux LED, sans groupes électrogènes, lance
une étude paysagère du site et de l’impact
environnemental des mâchefers - et de l’INSEP : plan
gestion différencié, gestion du patrimoine arboré
avec la Division du bois. Le Quartier Carnot a créé
un verger inscrit au programme 20 000 arbres, et son patrimoine
arboré est surveillé et entretenu par la Division
du bois. Des échanges de matière sont aussi mis
en place : recyclage du sable sur les pistes cavalières
du bois et valorisation du fumier dans les champignonnières.
Ce type d’échanges se retrouve aussi avec le Parc
zoologique : recyclage de bois pour les animaux, partages de conseil
en matière de plantation et de faune. |
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L’École
Du Breuil ©
Jean-Pierre Viguié — Ville de Paris
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..... .Ouvrage
Les bois de Boulogne et de Vincennes : 1840 hectares
de nature à revisiter
................Atelier
parisien d’urbanisme
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Les deux bois restent encore des espaces fragmentés,
à la fois par les infrastructures routières
et par les concessions qui les morcellent. L’enjeu
est d’atteindre un juste équilibre entre les
différents usages, les activités économiques,
la préservation et la valorisation du patrimoine
paysager et bâti et le développement de la
biodiversité.
L'ouvrage présente, 17 ans après les Chartes
des bois, un diagnostic mettant en avant, dans une vision
holistique, les actions réalisées, et esquisse
des pistes d’évolutions. Aujourd’hui,
à la fois l’urgence climatique, les nouvelles
attentes des citadins, et l’exigence patrimoniale
nous invitent à engager une nouvelle étape
de développement des deux bois. Ce diagnostic prospectif
peut constituer un socle commun pour nourrir les échanges
et choix à venir par la Ville de Paris et les collectivités
riveraines..
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Apur - Bois de Vincennes
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Atelier parisien d’urbanisme, Paris 2020
Directrice
de la publication : Dominique ALBA, directrice générale
de l’Apur
Directrice de la rédaction : Patricia PELLOUX,
directrice adjointe - Rédacteurs en chef
: Patricia PELLOUX et Frédéric BERTRAND
Étude réalisée par : Frédéric
BERTRAND, Florence HANAPPE, Vincent NOUAILHAT, Yann-Fanch
VAULÉON - Avec le concours de : Anne-Marie
VILLOT
Cartographie et traitement statistique : Marie-Thérèse
BESSE, Christine DELAHAYE, Tristan LAITHIER, Nathan PAULOT
Photographies et illustrations : Apur sauf mention
contraire
Dépôt
légal : mai 2020 - ISBN : 978-2-36089-017-0 - ISSN
: 1773-7974
apur.org |
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