La première Biennale environnementale et sociale gratuite et en
plein air se tient pendant un mois au cœur de Paris et de son agglomération.
Elle est produite par l'association Letourdunmonde, et a pour
but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à
travers l’art photographique, afin de rendre compte de leurs actions
au quotidien, de valoriser leur travail, mais aussi celui des personnes
qui s'engagent auprès d'elles. À travers un parcours d’expositions
artistiques, événements et rencontres, la biennale a pour
objectif de sensibiliser tous les publics aux enjeux sociaux et environnementaux
- jeune public, grand public, acteurs et leaders de l'écologie,
entreprises, pouvoirs publics -, de les réunir autour d'une manifestation
artistique et culturelle, de nourrir les consciences, d'éveiller
leur responsabilité sociétale, et de les inciter à
s’engager.
Parcours
GPSEA, Grand Paris Sud Est Avenir
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MandyBarker
x Surfrider Europe - Soup
La
Piscine | Bonneuil-sur-Marne - > 20 octobre
2023
Mandy
Barker, 59 ans, est diplômée de la De Montfort
University en Angleterre, avec un Master d’Art en Photographie.
Son travail vise à sensibiliser à la pollution
plastique et micro-plastique des océans. Primée
de multiples fois, publiée dans plus de 50 pays, invitée
à témoigner à de nombreuses conférences,
MandyBarker travaille main dans la main avec des scientifiques
au cours d’expéditions de recherche, comme l’expédition
Beluga II, qui a navigué dans les Hébrides intérieures
en Écosse pour récupérer des débris
plastiques dans le cadre d’une commande pour Greenpeace
en 2017.
Fondée en 1990, Surfrider
Europe
est une association qui agit pour la protection des océans.
Elle intervient principalement sur trois thématiques
: les déchets aquatiques, la qualité de l’eau
et la santé des usagers, l’aménagement du
littoral et le changement climatique. Surfrider Europe mène
régulièrement des projets d’éducation
et de sensibilisation auprès du grand public, et dirige
des actions de plaidoyer afin derendre le cadre législatif
adapté aux enjeux de protection et de préservation
de l’Océan.
Soup
Chaque
année, plus de 8 millions de tonnes de plastique se répandent
dans nos océans, affectantles environnements marins,
la biodiversité – près de 700 espèces
différentes – et, par ricochet, la santé
humaine. Le plastique, de sa production à son traitement
en tant que déchet, est source d’émissions
de gaz à effet de serre, et globalement, les recherches
indiquent que jusqu’en 2050, ces rejets dans l’atmosphère
atteindront plus de 2,8 milliards de tonnes. Sous l’effet
de lumière du soleil et de la chaleur, le plastique relâche
de puissants gaz à effet de serre : ainsi, plus le climat
change, plus la planète se réchauffe et plus le
plastique se transforme en méthane et éthylène,
accélérant le processus du changement climatique.
Il est urgent de mettre fin à la production non nécessaire
de plastique à usage unique, de concevoir différemment
à la source, de le réutiliser dans le cadre d’une
économie circulaire, et de mettre en place des politiques
qui responsabilisent les fabricants des déchets créés
par leurs produits.
L’art
seul ne peut changer le monde. Mais en attirant l’attention
sur la pollution plastique marine de cette manière, je
porte l’espoir que mon travail aide à informer
et sensibiliser sur l’enjeu du changement climatique,
et que, de cette manière, il encourage une plus large
audience à agir à ce sujet. Mandy Barker
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©
Mandy Barker
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Christian
Sardet et Les Macronautes
x Fondation
Tara Océan Chroniques
du Plancton
- La
Piscine | Bonneuil-sur-Marn
>
20 octobre 2023
Christian
Sardet et Les Macronautes
- Noé Sardet
et Sharif Mirshak - ont navigué aux quatre coins de la
planète pour documenter le plancton et la vie marine. Tout
a commencé dans le cadre de l’expédition Tara
Oceans, mission inédite, qui a réalisé une
photographie d’ensemble de l’écosystème
planctonique mondial ; ils ont poursuivi ce travail dans le cadre
du projet Chroniques du Plancton. La collaboration avec la Fondation
Tara Océan continue aujourd’hui avec la mission Microbiomes,
partie en décembre 2020. Le projet Chroniques du Plancton,
soutenu par le CNRS, Sorbonne Université et la Station
Marine de Villefranche-sur-Mer, associe arts et sciences à
travers des films, des photographies, des installations multimédia
et expositions en collaborations avec des artistes internationaux.
Les photographies de Christian Sardet et Les Macronautes sont
publiées dans l’ouvrage Plancton - aux origines du
vivant (Christian Sardet, Ulmer, 2013).
Chroniques
du Plancton
Le plancton est un écosystème complexe peuplé
de créatures étranges qui dérivent dans les
courants : des larves de poissons aux méduses, en passant
par les algues microscopiques et bactéries. C’est
l’écosystème le plus ancien et le plus vaste
de la planète. Tous les organismes de l’arbre de
vie – à l’exception des plantes terrestres
– sont représentés dans le plancton. Les organismes
planctoniques à la dérive représentent 98%
de la biomasse des océans, tandis que les poissons et les
mammifères représentent moins de 2%. L’homme
et le plancton sont intimement liés… Le plancton
végétal et particulièrement les organismes
microscopiques constituant le microbiome océanique, recycle
les minéraux et la matière organique. Il séquestre
autant de CO2 que toutes les plantes sur terre, tout en produisant
l’oxygène que nous respirons. Le plancton est aussi
à l’origine du pétrole et du gaz enfouis profondément
sous les océans. Enfin, toute la chaîne alimentaire
océanique repose sur les phytoplanctons, qui transforment
l’énergie solaire et les nutriments en matière
organique. Avec d’autres microorganismes, ils fournissent
nourriture et énergie pour tous. Ce peuple invisible de
l’Océan est la clef de la vie sur terre. Christian
Sardet et les Macronautes - Noé Sardet et Sharif Mirshak
- invitent à une exploration inédite et poétique
du plancton dont la diversité et la beauté émerveillent
d’image en image. |
©
Christian Sardet et les Macronautes

© Christian Sardet et les Macronautes
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Parcours
GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir) |
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Fondation
Tara Océan
- Parcours pédagogique Océan
La
Piscine | Bonneuil-sur-Marne - > 20 octobre
2023
La
Fondation
Tara Océan
crée une passerelle entre les réalisations artistiques
de Christian Sardet et les Macronautes, et le travail de recherche
porté par la Fondation Tara Océan pour sensibiliser
le grand public. Avec ce parcours pédagogique, six grandes
notions scientifiques essentielles sur l’Océan mises
en couleur par l’illustratrice Anaïs Chevret, sont
expliquées tout au long de ce parcours :
- -
L’Océan et l’Homme connectés, ils
se définissent l’un avec l’autre.
- -
L’Océan, acteur principal de l’équilibre
de la planète
- -
L’Océan, clef de la vie sur terre
- -
L’Océan, architecte des cités sous-marines
- -
L’Océan, acteur mais aussi victime
- -
L’Océan, cet inconnu
L’objectif
de ce parcours pédagogique est de faire comprendre au plus
grand nombre qu’étudier et protéger l’océan
c’est prendre soin du système principal de notre
planète. Grâce à son travail d’illustratrice,
Anaïs
Chevret souhaite donner à voir et à
comprendre les grandes problématiques de notre époque
à travers son univers coloré. Mettre en lumière
l’importance du respect de la nature, de notre planète,
de l’Océan, de l’autre à travers son
travail est son principal objectif. |
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Alessandro
Puccinelli
x Surfrider
Fondation Europe
- Mare & Plastic La
Piscine | Sucy-en-Brie
- > 20 octobre 2023
Motivé
par son désir d’un contact étroit avec la
mer et fortement inspiré par l’oeuvre de William
Turner, entre la Toscane, Lisbonne et les grandes vagues de
la côte sud du Portugal, Alessandro
Puccinelli, photographe italien né en 1969, tente de
donner un concentré de la force, l’élégance,
la simplicité et l’infini émerveillement
naturel qu’offre l’océan. L’impact
visuel, l’intensité dramatique et le sentiment
de crainte voire de vulnérabilité que dégage
son travail lui valent d’obtenir de nombreux prix, comme
les Hasselblad Masters.
©
Alessandro Puccinelli
Profondément
amoureux de l’océan et fortement influencé
par l’oeuvre de William Turner, le travail d’Alessandro
rayonne par sa capacité à dépeindre la
beauté des océans et à aborder les principaux
problèmes causés par l’homme comme la pollution
plastique.
Le premier ensemble de travaux provient du projet Mare,
une série débutée en 2006 et toujours en
cours.
Mare
est une quête incessante de pouvoir, d’élégance,
de chaos et de liberté, qui parviennent, dans une harmonie
totale, à tous s’unir dans un même élément,
la mer. Ces concepts paraissent contradictoires à nos
yeux mais sont, en réalité, des données
structurelles de notre univers, dialectiquement liés
les uns aux autres. Les systèmes les plus chaotiques
nous apparaissent pourtant, observés de loin, réguliers
et ordonnés.
Le deuxième ensemble de travaux, I Have Crossed the
Seven Seas, traite de la pollution plastique. Après
avoir rassemblé des objets en plastique échoués
sur différentes plages de Toscane, Alessandro les met
en scène et les photographie comme s’ils étaient
des objets de luxe. Il les magnifie comme des soldats, battus
et meurtris. Il idéalise leurs blessures et leur donne
l’aura de ceux qui ont survécu aux tempêtes,
au vent, à la pluie et au sel de la mer. Il glorifie
ces objets délaissés pour attirer l’attention
dupublic sur ce paradoxe ironique. Alessandro est convaincu
que les récits, les histoires, les représentations
des actions humaines affectant tant l’univers et nos vies,
peuvent changer les bases sur lesquelles nous bâtirons
un nouveau pacte social et de nouveaux horizons économiques,
dans le but de préserver notre planète.
©
Alessandro Puccinelli
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© Pete West / Studio BioQuest
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Pete
West - Studios
BioQuest x Fondation
Tara Océan
Au Cœur du Corail - La
Piscine | Sucy-en-Brie -
> 20 octobre 2023
Fondés
en 2016 par Pete West, Louise Polain et Daniel Stoupin, et basés
à Port Douglas, au bord de la Grande Barrière de
corail australienne, les Studios Biosquet sont spécialisés
dans la réalisation d’images sur les coraux et mettent
en évidence leurs incroyables détails et leurs couleurs
extraordinaires pour permettre au public de plonger au cœur
du corail, au plus près de l’animal. En 2017, Pete
West rejoint la Fondation Tara basée à Paris, en
qualité de directeur de la photographie sous-marine de
l’expéditionTara Pacific. Depuis sa rencontre avec
Hélène Ash et le début de leur collaboration,
les Studios BioQuest recherchent la sensibilisation du grand public
sur les périls qui menacent l’extraordinaire biodiversité
du corail, tout en suscitant le désir de la protéger.
Les récifs coralliens s’étendent sur moins
de 0,2% des océans mais abritent 30 % de la biodiversité
animale et végétale marine. Environ 1 milliard de
personnes dans le monde vit à moins de 100 km d’un
récif corallien. Soit une personne sur sept. 500 millions
de personnes sont directement dépendantes des récifs
coralliens. Architecte des fonds marins, garde-côtes naturels,
réservoir de vie, les récifs coralliens sont des
géants fragiles sur lesquels pèsent des menaces
majeures, qui fragilisent et contribuent à la disparition
des coraux : blanchissement, acidification, ralentissement de
la croissance des récifs, cyclones, élimination
des zones de nurserie, en sont des conséquences directes.
Animal, végétal et minéral, les récifs
coralliens abritent un écosystème essentiel à
la vie sur notre planète.
Nous ne capturons pas le monde tel que nous le voyons à
l’œil nu. Grâce à la technologie développée
dans nos studios, nous pouvons faire ressortir les couleurs naturelles
des coraux et dévoiler leur véritable splendeur
aux yeux de tous. Nous cherchons à révéler
l’invisible. |
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Rubén
Salgado Escudero - Solar
Portraits
Château d’Ormesson - 12 juin > 12 juillet
2023
Rubén
Salgado Escudero est un artiste espagnol né en 1980,
diplômé du Savannah College of Art and Design.
En 2013, alors qu'il était basé au Myanmar, il
a commencé son projet Solar Portraits, qui a été
publié par le National Geographic Magazine, Time, GEO,
El Pais et Spiegel, entre autres. Le projet est soutenu par
les Nations unies et, en 2019, il a obtenu une bourse d'exploration
de la National Geographic Society. En 2021, il a été
intégré au catalogue officiel des expositions
itinérantes de la National Geographic Society. Les œuvres
de Rubén ont été exposées dans plus
de 20 villes à travers le monde, notamment à New
York, Londres, Tokyo, et au festival photo Les Rencontres
d'Arles en France. Il est membre de la PhotoSociety, une
communauté de photographes du magazine National Geographic.
Ses
projets ont été publiés dans la plupart
des grandes publications internationales et il a remporté
plusieurs prix internationaux, notamment le Sony World Photography
Award deux années de suite, et la troisième place
du POY Latam - photo de l'année - deux années
de suite.
©
Rubén Salgado Escudero
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Nicolas
Henry -
Badjines, Les Esprits de la Nature
Centre
horticole | Mandres-les-Roses
> 20 octobre 2023
Un
hiver, lors d’une résidence en Casamance, Nicolas
Henry crée la série Badjines, Les Esprits de
la Nature, des mises en scène avec une équipe
locale d’initiés faites de la collecte le long de
la côte de graines, de coquillages, de bois flottés,
de croyances et de récits. Quand il demanda à son
équipe Diola comment qualifier les images réalisées
ensemble, ils lui parlent d’esprit, l’esprit du ciel,
de la terre ou de la mer. Ce qui pour Nicolas Henry reflète
des songes et la métaphore d’une harmonie avec la
nature, est pour eux la matérialisation d’esprits
vivants à honorer, à cultiver et à invoquer
dans les différents moments de la vie.
Éclairé
par ces visions, Nicolas Henry trouve ensuite refuge dans les
vallons sauvages de Bretagne, croisant menhirs, dolmens et mares
aux fées, pour faire vivre les croyances vivaces et telluriques
des forêts de Huelgoat, et des vallons perdus de Borderhouat.
Une écurie aux centaines de chevaux l’accueille en
forêt de Moulière, et son chemin arpente depuis les
quatre coins de nos territoires.
©
Nicolas Henry |
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...... .Biennale
Photoclimat : Un
parcours d'expositions en plein air
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Du
14 septembre au 15 octobre 2023,
selon 3 axes :
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Un
parcours central
: Palais-Royal, église Saint-Merri, Tour
Saint-Jacques, Académie du climat, quais
de Seine, place
de la Bastille, galerie La Hune Saint-Germain, place
Saint-Sulpice
-
Un
parcours Île-de-France : en Val-de-Marne
: au
château
d'Ormesson, au centre horticole de Mandres-les-Roses,
à la piscine Marcel Dumesnil, à Bonneuil-sur-Marne,
à
la piscine de Sucy-en-Brie,
Maisons des Arts et de la Culture et au parc Dupeyroux,
à Créteil ; au
Domaine national de Saint-Cloud (92) ; à la
Villa Hector Berlioz, la Villa Mozart et Place du
Marché, à Épinay-sous-Sénart
(91).
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La
Biennale Photoclimat s’inscrit également
dans une économie circulaire forte. Les scénographies
uniques et éco-conçues sont fabriquées
de manière modulable et mobile, permettant ainsi
la circulation des projets artistiques dans la France
entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com
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