Biennale
Photoclimat
Un parcours d'expositions en plein air
(3)
Parcours central :
Église Saint-Eustache / Jardin de l'Hôtel de Sens - Quais
de Seine
- Académie du climat
La première Biennale environnementale et sociale gratuite et en
plein air se tient pendant un mois au cœur de Paris et de son agglomération.
Elle est produite par l'association Letourdunmonde, et a pour
but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à
travers l’art photographique, afin de rendre compte de leurs actions
au quotidien, de valoriser leur travail, mais aussi celui des personnes
qui s'engagent auprès d'elles. À travers un parcours d’expositions
artistiques, événements et rencontres, la biennale a pour
objectif de sensibiliser tous les publics aux enjeux sociaux et environnementaux
- jeune public, grand public, acteurs et leaders de l'écologie,
entreprises, pouvoirs publics -, de les réunir autour d'une manifestation
artistique et culturelle, de nourrir les consciences, d'éveiller
leur responsabilité sociétale, et de les inciter à
s’engager.
| Parcours central : Église Saint-Eustache / Jardin de l'Hôtel de Sens |
|||||||||||||||||||||||||||||||
| Nils Udo x Forest Stewardship Council x FDJ x Ruinart Les Habitats Nils
Udo, artiste plasticien allemand âgé de 86
ans, est peintre, avant de découvrir, en 1972, la nature
comme espace pour son art. Il délaisse alors la peinture,
estimant qu’elle traite de la nature de façon artificielle
et commence à travailler, selon ses propres termes, à
la source même. Tout ce qui est végétalou
minéral est prétexte à créer : la
neige, les fleurs, les feuilles, les baies, la forêt,
l’eau, les pierres, le désert. L’artiste
donne naissance à des oeuvres éphémères,
des installations à fleur d’eau ou au centre du
désert qu’il immortalise en les photographiant.
Il a rarement recours à la matière inanimée,
lui préférant une matière vivante, qui
se développe et se transforme constamment. Chez Nils
Udo, l'oeuvre d'art elle-même a une vie. Soumise aux lois
de la nature, elle naît, se développe, vieillit
et meurt. |
 © Nils Udo |
||||||||||||||||||||||||||||||
| Parcours central : Quais de Seine | |||||||||||||||||||||||||||||||
| Dahinden Une Autre Empreinte - Prix pour la photographie environnementale Dans un contexte écologique sans précédent, chacun - particuliers, entreprises, États - doit être acteur et passeur d’une façon de faire plus durable et respectueuse de l’environnement. C’est à travers la création d’Une Autre Empreinte - Prix photo Dahinden, que notre laboratoire souhaite agir, car quoi de plus fort que l’art pour inspirer le changement ? Une autre empreinte - prix photo Dahinden a pour objectif de promouvoir la création artistique, une production plus responsable et l’éco-conception dans le milieu artistique, et sensibiliser un public large aux enjeux environnementaux. Troisième volet du cycle autour des éléments, l’Air est mis en avant en 2023. L’air, comme l’eau, est un élément essentiel à la vie. Il est là, autour de nous, invisible. Nous l’utilisons chaque seconde, sans même y penser. L’air est une formidable source de vie, d’énergie motrice et d’inspiration artistique depuis les origines de l’humanité. Mais c’est aussi devenu le lieu de tous les dangers pour la survie des espèces. Que ce soit à travers les changements climatiques, l’amincissement de la couche d’ozone ou les précipitations acides, la pollution atmosphérique a des conséquences sur l’ensemble du vivant, tant à l’échelle locale que planétaire. Les lauréats |
|
||||||||||||||||||||||||||||||
Le
travail photographique d’Alain Delorme s’attache
à dépeindre les phénomènes de normalisation
et de standardisation véhiculés par notre société
de consommation. Sa pratique est celle de la photographie numérique.
Il livre des photographies aux univers graphiques oscillant entre
réalisme et fiction. Un détournement du réel
qui nous amène à l’observer attentivement,
et à nous interroger sur la société contemporaine. |
Les
préoccupations de Juliette-Andréa Elles se centrent sur la représentation du paysage à l’heure de l’anthropocène, les liens souterrains que chacun entretient avec son environnement direct ou fantasmé, et les autres membres du Vivant. La photographie, le dessin, la peinture, la vidéo et la voix sont des outils qu’elle pratique, avec un intérêt marqué pour l'œuvre unique. |
Diplômée
de l’ENSAD - École Nationale Supérieure des
Arts Décoratifs de Paris -, Florence Joubert,
photographe française, travaille dans les domaines de l’architecture,
du patrimoine, et de la science, et y explore l’univers
des métiers. |
|||||||||||||||||||||||||||||
|
.... |
|||||||||||||||||||||||||||||||
| Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand a toujours été passionné par le monde animal et les espaces naturels. À l'âge de trente ans, il part avec sa femme au Kenya pour étudier le comportement des familles de lions pendant trois ans. Il utilise rapidement l’appareil photo afin de rendre compte de ses observations, et il découvre sa vocation : le témoignage par l’image. La Cense Fonds de Dotation a pour vocation de promouvoir la relation entre l’Être Humain et le Cheval, relation qui s’inscrit dans leur bien être commun et dans le respect de la nature. Elle peut s’étendre à d’autres animaux. Ces dernières années la question de la place des animaux dans nos sociétés urbaines a pris de plus en plus d'importance. La Cense fonds de dotation accompagne un changement sociétal pour faire évoluer les pratiques et les consciences sur la relation entre les Humains et les Chevaux. Au sortir des années 80, années ponctuées par les compétitions sportives internationales et la vie hyper-active du photographe à cette époque, Yann Arthus-Bertrand éprouve le besoin de donner une autre direction à son travail. Il s’oriente vers des sujets plus proches de sa sensibilité, en particulier le lien entre l’homme et l’animal, approche qui le dirigera par la suite vers son environnement : la Terre. Dés le début des années 90, Yann Arthus-Bertrand commence à rencontrer éleveurs et bestiaux au salon de l’agriculture à Paris, mais aussi autour du monde. Photoclimat expose une sélection des images réalisées par Yann Arthus-Bertrand sur les thématiques de bestiaux et de chevaux. |
|
||||||||||||||||||||||||||||||
|
... |
... En Pêche est né de la rencontre de Jean-Baptiste Sénégas et d'Hervé Bourmaud. La complémentarité de leur savoir-faire photographique allié à leur connaissance intime du milieu de la pêche les a naturellement amenés à travailler ensemble. Par leurs regards croisés, ils souhaitent faire découvrir ce métier et ces hommes. Ils photographient leurs visages et leurs vies et font entendre leur voix. Cette série présente douze dyptiques, extraits d'une série photographique qui couvrira l'ensemble de la pêche française. Du pêcheur artisanal solitaire, aux pêcheurs travaillant en équipage au large, les photographies rendent compte de différents types de pêche et sont représentatives de la vie de la majorité des pêcheurs français. Atlantique ou Méditerranée, au-delà des techniques et des lieux différents, les photos révèlent une réalité commune. Celle d'une vie passée en mer, ponctuée de départs et de retours. Celle de la dureté sans égal du travail et des rythmes de vie. Celle d'un métier ancestral aujourd'hui bouleversé. |
||||||||||||||||||||||||||||||
Révélation
de Photomed, festival de la photo méditerranéenne,
Jean-Baptiste
Sénégas
est intimement lié au monde de la mer et de la pêche.
Inscrit maritime, il est aussi responsable de l'association Cest-Med
: centre de soins pour les tortues marines au Seaquarium du Grau
du Roi. Ses portraits en ambrotype - photographie à la
chambre sur plaque de verre - se concentrent sur l'homme. Par
ce face à face franc et direct, il rend la puissance des
regards, fait ressortir les traits des visages et les histoires
qu'elles portent. |
Marin
pêcheur pendant 15 ans, capitaine du navire d'expédition
Tara pendant 6 ans, Hervé
Bourmaud
est à nouveau patron de pêche et photographe. Il
embarque sur différents bateaux de la façade atlantique
et méditerranéenne et porte un regard documentaire
sur le monde de la pêche dont il connaît parfaitement
le métier. Ses photos, prises sur le vif, en plein travail
lors des marées de pêche, montrent l'engagement des
pêcheurs à l'œuvre et leur quotidien en mer.
Elles offrent une immersion au cœur du travail des hommes. |
||||||||||||||||||||||||||||||
| .. |
.. Parcours pédagogique Tortues marines Le CESTMed est un centre de soins unique pour les tortues marines. 11 bassins de 1500 litres, chacun ne contenant qu’une seule tortue à la fois. Nettoyés quotidiennement, ces bassins permettent de facilement manipuler les animaux et d’assurer un suivi individuel. Le CESTMed travaille en partenariat avec la Clinique Vétérinaire de Camargue qui dispose de thérapies et de systèmes de diagnostic de haute technologie : scanner, électromagnétisme, lumière rouge… Après avoir séjourné au centre de soins, les tortues marines sont transférées au centre de réhabilitation de La Grande Motte, afin de se réadapter au milieu naturel, avant d’être relâchées en mer. Photoclimat appuie son soutien au CESTMed par la création d’un parcours pédagogique sur les tortues marines de Méditerranée. © CESTMed |
||||||||||||||||||||||||||||||
.. |
.. Photographe anglais né en 1964, Nick Brandt centre son travail sur l’Afrique. Ses projets seconcentrent sur l’impact destructif qu’opèrent les êtres humains sur la nature et sur eux-mêmes. The Day May Break est une série qui dépeint des personnes et des animaux victimes de la dégradation et de la destruction de l'environnement. Le premier chapitre a été photographié au Zimbabwe et au Kenya en 2020, le deuxième en Bolivie en 2022. Les personnes photographiées ont toutes été durement touchées par le changement climatique, qu'il s'agisse de sécheresses extrêmes ou d'inondations, qui ont détruit leurs maisons et leurs moyens de subsistance. Les photos ont été prises dans plusieurs sanctuaires et réserves naturelles. Les animaux sont presque tous des rescapés de longue date, victimes de tous les maux, de la destruction de leur habitat au trafic d'animaux sauvages. Ces animaux ne peuvent jamais être relâchés dans la nature. Par conséquent, ils sont presque tous habitués à l'homme, et il n'y avait donc aucun risque à ce que des étrangers soient proches d'eux, photographiés dans le même cadre au même moment. Le brouillard est le symbole d'un monde naturel qui disparaît rapidement. Créé par des machines à brouillard sur place, il est aussi un écho de la fumée des incendies de forêt, intensifiés par le changement climatique, qui dévastent une grande partie de la planète. Cependant, malgré leur perte, ces personnes et ces animaux sont les survivants. Et c'est là que réside encore la possibilité. © Nick Brandt |
||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
©
Yann Arthus-Bertrand
©Jean-Baptiste
Sénégas & Hervé Bourmaud
