Le
Livre Blanc est issu des synthèses des 5 Ateliers du Boulevard
périphérique qui se sont tenus en 2019-2020-2021. La réflexion
menée
dans le cadre des ateliers a permis d’étendre l'approche
sur les enjeux des évolutions à un territoire élargi
à 500 mètres de part et d’autre du Boulevard périphérique
: le territoire de la nouvelle ceinture verte. L’Atelier du Boulevard
Périphérique est une instance de dialogue sur les différents
projets et un lieu de partage pour l’élaboration d’actions.
Une instance de dialogue partagée avec les collectivités
et les parties prenantes, accompagnées et informées par
l’Apur. L’ensemble des acteurs concernés, communes
riveraines, établissements publics
territoriaux, État, Région Île-de-France, Métropole
du Grand Paris, Forum Métropolitain du Grand Paris, départements…,
ont été
conviés à venir débattre de leur vision du Boulevard
périphérique, et, plus largement, des questions de mobilité,
de pollution
et de cadre de vie liées aux autoroutes urbaines dans le cœur
de l'agglomération parisienne.
L’homogénéisation
des files et l’extension du corridor boisé |
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L’homogénéisation
du nombre de files
Uniformiser
le nombre de voies à 2X3 voies permet d’envisager
une reconquête de l’espace routier libéré,
et ainsi accentuer l’ambition de végétalisation
et de développement de services.
Une transformation du Périphérique en parkway,
c'est-à-dire en boulevard circulé embelli par
le paysage qui le constitue, offrirait l’occasion de mettre
en œuvre un projet structurant et significatif de plantations
pour Paris, et de faire de cet espace minéral un espace
de continuité écologique, en lien avec les autres
espaces de continuités écologiques, tel que celui
de la Petite Ceinture, ou d’autres à venir dans
la métropole.
La création de liaisons douces - pistes cyclables, cheminements
piétons - permettrait de faciliter les déplacements
piétons entre Paris et les communes limitrophes et de
favoriser une gestion participative des espaces plantés
reconquis sur les chaussées du Périphérique
: talus élargis ou terre-plein central. Elle permettrait
également de développer les expérimentations
de densification de plantation - de type forêts urbaines
-, de créer les connexions manquantes et nécessaires
au développement de la biodiversité, animale et
végétale, de participer à la construction
de la trame brune parisienne, en identifiant les secteurs de
pleine terre, et en les débitumant, en acceptant que
des files de circulation puissent être supprimées,
voire dévoyées par endroits, pour respecter ces
intentions de restauration du vivant, tant par le sol, que par
l’insertion du végétal, ou de la gestion
des eaux de ruissellement.
Le
passage du Périphérique à 2x3 files
Plus de 80 % du linéaire du Boulevard périphérique,
soit 28 km sur les 35 du BP, disposent de 4 files circulées
dans chaque sens. Seul le segment compris entre la porte de
Sèvres et la porte d’Italie est aujourd’hui
à 3 files dans chaque sens, et très ponctuellement
à 2 files : entre la porte d’Orléans et
la porte de Gentilly, et sur le BPE à proximité
de la porte d’Italie. Quelques rares segments disposent
de 2x5 files ou plus : à proximité de la porte
Maillot et de la porte de la Muette, entre la porte de la Chapelle
et la porte d’Aubervilliers, entre la porte d’Ivry
et la porte de Bercy, et, uniquement sur le BPE, entre les portes
des Lilas et de Montreuil.
Si l’on considère la largeur courante des files
à 3,5 mètres, l’homogénéisation
de leur nombre à 2X3 voies sur l’ensemble de l’anneau
circulé libérerait une emprise totale de 196 000
m², soit près de 20 hectares.
Cette emprise reconquise sur l’infrastructure peut être
valorisée en prenant en compte les conditions topographiques
et fonctionnelles du Boulevard périphérique ;
en identifiant également des grandes séquences
où se développeront deux cas de figure du réaménagement
du Boulevard périphérique :
-
une
homogénéisation des files permettant d’élargir
les talus,
-
une
homogénéisation des files permettant d’aménager
un espace central
paysager et programmé.
L’élargissement
des talus existants
Un
premier cas de figure est celui où le Boulevard périphérique
est bordé de talus, en tranchée ou en élévation.
Dans ces situations, on peut considérer que les files
reconquises sur le trafic sont les files extérieures,
qui peuvent ainsi être végétalisées
en continuité des talus existants. La densification des
plantations sur le talus peut se faire par des compléments
de plantations de baliveaux ou par la plantation dense de plants
forestiers. Des reconquêtes sur la chaussée actuellement
circulée permettraient d’épaissir la couverture
arborée. Dans les tronçons concernés, cette
transformation se fera en concertation avec les collectivités
limitrophes, notamment pour les talus, qui, pour certains, donnent
directement sur les communes du Grand Paris.
L’aménagement
d’un couloir paysager et programmé
Un
second cas considère toutes les situations sans talus
bordant le Boulevard périphérique : tunnels, tranchées
avec murs de soutènement, viaducs et abords des bretelles.
Dans toutes ces situations, les files extérieures du
BP sont traversées par les accès et sorties de
l’infrastructure, et ne permettent pas d’envisager
une transformation significative de l’infrastructure.
À l’inverse, leur implantation sur les files intérieures,
de part et d’autre du terre-plein central existant, dégage,
en incluant ce terre-plein central, une emprise non-circulée
continue de 10 mètres de large en moyenne. Cette bande
centrale peut alors être le support d’un nouveau
paysage et de nouveaux usages pour le Boulevard périphérique.
D’un point de vue paysager, cette bande centrale non-circulée
peut devenir le support d’un renforcement du corridor
boisé. Avec 10 mètres de large, cette emprise
est libérée des contraintes fonctionnelles actuelles
du terre-plein central - réseaux souterrains contraignant
les plantations et accès pour l’entretien du site
- et peut constituer un milieu vivant, îlot de fraîcheur
à l’échelle de l’infrastructure, sous
réserve de disposer de pleine terre.
D’un point de vue fonctionnel, cette bande centrale élargie
à 10 mètres peut également devenir le support
de nouveaux services urbains, en cohérence avec les enjeux
de plantation. En effet, le long des tunnels pourraient être
mis à l’étude l’insertion de services
urbains - de type logistique - visant à transférer
les marchandises pour les livraisons du dernier kilomètre.
Si l’on considère uniquement les couvertures qui
reposent sur des piles qui ne divisent pas la bande centrale
en deux parties, mais permettent l’exploitation de la
bande entière, 30 000 m² d’espace de service
sont à étudier.
L’homogénéisation
du nombre de files doit répondre à des enjeux
fonctionnels, notamment de fluidité de la circulation.
Aussi, l’alternance entre la libération des files
intérieures et des files extérieures doit être
étudiée à l’échelle de la
circulation du trafic et de son fonctionnement, tout autant
qu’à travers les enjeux locaux d’aménagement
de l’espace. Par ailleurs, le phasage des actions de transformation
du Boulevard périphérique doit également
garantir une cohérence et une économie entre celles-ci.
La
poursuite de l’amplification du corridor boisé
Étendre
le corridor boisé aux voies latérales
Actuellement,
27 km de voie longent le Boulevard périphérique
; ce sont 7 km côté Boulevard périphérique
intérieur et 20 km côté BP extérieur,
soit à la limite entre Paris et les communes riveraines.
Le long de ces voies, dont la largeur varie en moyenne de 15
à 20 m et qui sont partiellement plantées, de
nombreux immeubles se dressent, faisant face au Boulevard en
tranchée ou en talus, et ponctuellement à niveau
avec le sol de la ville. Cette voie est un levier très
intéressant à mobiliser pour amplifier le corridor
boisé du Périphérique, mais également
pour améliorer le confort de la vie locale, en apaisant
l’intensité du trafic routier. Pour cela, des études
locales pourront définir les tronçons sur lesquels
la circulation automobile pourra être réduite ou
supprimée, au profit des mobilités actives, de
rues piétonnes et commerciales, ou de promenades plantées
le long du boulevard apaisé à 50 km/h.
Des réflexions sont déjà engagées
dans ce sens. Est-Ensemble a lancé une vaste réflexion
sur l’évolution des rues de la Marseillaise, Sigmund
Freud et Alexander Fleming, avec le projet de l’archipel
boisé, qui s’inscrit dans le prolongement des travaux
sur le parc des Hauteurs.
Gentilly, Vanves et Malakoff ont également des projets
de requalification de cette voie latérale. Des invariants
à ces projets à venir pourraient être l’augmentation
des surfaces piétonnes et leur plantation, accompagnée
de l’ensemble des éléments participant du
confort urbain : bancs, éclairage, végétalisation,
fontaines, jeux, façades actives…
D’autre part, le caractère de service de ces voies
actuelles, jalonnées de stationnement, peut évoluer
dans le sens d’un renforcement des liens. En termes de
liens, ces 27 km peuvent venir former une continuité
cyclable qui raccorde toutes les pistes radiales, débouchant
aujourd’hui en impasse au niveau du BP.
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Schéma
d'insertion de la voie olympique en héritage, coupe sur
le secteur Paris / Saint-Mandé, où le BP est à
niveau

Le
Boulevard périphérique dans son état actuel

Horizon
2024 : insertion de la voie dédiée et modification
des abords de l’infrastructure
Schéma
d'homogénéisation du nombre de files,coupe
sur le secteur Paris / Saint-Mandé, où le BP est
à niveau

Le
Boulevard périphérique aménagé à
horizon 2024 : insertion de la voie dédiée

Le BP transformé en parkway, avec les talus existants
élargis sur les anciennes files extérieures

Le
Boulevard périphérique et les tours Duo en chantier,
Paris XIIIe ©
Apur, JC Bonijol

La
promenade Lafay, un exemple de promenade plantée le long
du Boulevard
©
Apur
Illustration
de l’archipel boisé, rue Sigmund Freud, Paris XIXe
- le Pré-Saint-Gervais (93)
©
agence TER pour Est Ensemble
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La
restructuration ou suppression de bretelles |
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L’échangeur
de la porte de la Chapelle pourrait participer à l’amplification
du corridor boisé ©
ph.guignard/air-images.net
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L’échangeur
de Bercy pourrait développer une continuité d’espaces
verts le long de
la Seine ©
ph.guignard/air-images.net |
Le Boulevard périphérique est connecté au
réseau viaire par près de 110 bretelles, et aux
grands axes routiers et autoroutiers par 6 échangeurs principaux,
dont ceux de la porte de la Chapelle, de la porte de Bagnolet,
et de la porte de Bercy. L’ensemble de ces connexions représente
un potentiel de végétalisation, au regard des réductions
de la largeur des bretelles, et la possibilité de planter
un arbre ou un groupe d’arbres à la jonction des
bretelles et du BP. Le foncier mobilisable en optimisant les bretelles
et l'emprise de certains échangeurs, peut être mis
au profit de plantations forestières. Certaines bretelles
pourraient à moyen ou long terme être fermées,
comme cela a été le cas porte de Vanves par exemple,
ces espaces pourraient être mobilisés pour renforcer
le caractère boisé du Boulevard périphérique
et la promenade qui l’accompagne. Les
réflexions en cours portent sur la restructuration progressive
de trois échangeurs - porte de la Chapelle, Bagnolet, Bercy
- et sur certaines bretelles d’entrées ou de sorties
: porte de Passy, avenue Paul Vaillant-Couturier, porte de Vanves
et porte Brancion notamment.
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La
création de carrefours à feux et de passages piétons
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Afin
de donner au Boulevard périphérique un véritable
caractère de boulevard urbain, et supprimer la coupure
entre Paris et les communes riveraines, il est proposé
d’implanter des feux, dans un calendrier restant à
définir, pour favoriser les traversées piétonnes
et cycles sur certaines sections où le Boulevard périphérique
est à niveau avec son environnement.
Repérage
des quatre sites à niveau du Boulevard périphérique
1- Paris / Saint-Mandé, 2- Paris / Gentilly, 3- Paris /
Clichy, 4- Paris / Aubervilliers.
Les
carrefours à feux
L’aménagement
d’un boulevard urbain
Sur
les 10 % du Boulevard périphérique à niveau,
4 secteurs sont intéressants à étudier quant
à leur possibilité d’accueillir un carrefour
à feux. Si chacun de ces secteurs met en avant des caractéristiques
spécifiques quant à l’insertion d’une
traversée, il y a néanmoins quelques principes communs
à retenir :
-
les
carrefours à feux ont majoritairement vocation à
relier Paris et les communes riveraines, pour les piétons
et les cyclistes. Aussi, les traversées doivent permettre
de relier entre eux des sites fréquentés, pour
justifier des flux piétons et cyclistes ;
-
les
traversées doivent pouvoir être les plus courtes
possibles, de façon à limiter les risques pour
leurs usagers, et l’impact sur le trafic. En ce sens
l’insertion des carrefours à feux se phase bien
avec l’homogénéisation préalable
du nombre de files à 2x3 voies. Par ailleurs, les traversées
piétonnes ne pouvant excéder 12 mètres,
le terre-plein central devra pouvoir être supérieur
à 2,5 mètres de large, de façon à
servir de zone de refuge lors des traversées ;
-
ponctuellement,
l’aménagement de ces carrefours pourra se justifier
par un usage spécifique, comme l’accès
au Boulevard périphérique à des véhicules
de sécurité, ou encore l’accès
à des espaces logistiques depuis le terre-plein central.
Ces usages particuliers permettent également de guider
les choix d’aménagement quant à l’homogénéisation
des files pour chaque site : libération des voies latérales
ou élargissement du terre-plein central.
La
mise en œuvre de cette mesure ne pourra s’envisager
sans organiser la transition, par la mise en place, notamment,
d’offres de déplacements alternatives consistantes
en transports en commun, offres de multimobilité et l’augmentation
du taux de remplissage des véhicules : favoriser le covoiturage.
Le
secteur Paris-Saint-Mandé
Le
secteur à niveau entre Paris et Saint-Mandé concerne
une section du Boulevard périphérique composée
de 2x4 voies. Il se situe sur un secteur compris entre une zone
de talus en élévation au nord, et, au sud, le tunnel
de la porte Dorée. C’est un secteur qui est également
bordé par deux voies latérales, la rue Édouard
Lartet côté Paris, et le boulevard de la Guyane,
à la limite de Saint-Mandé.
Le
site de Paris-Saint-Mandé vu depuis le pont de la porte
Dorée © Apur - JC Bonijol
C’est un secteur de projets à l’étude
: une étude de requalification du groupe scolaire Paul
Valéry situé le long des Maréchaux est lancée,
ainsi qu’une étude de piétonnisation de la
rue Édouard Lartet, longeant le centre sportif Alain Mimoun
(séquence 2024-2030). Trois éléments rendent
ce site propice à l’étude de la création
d’un carrefour à feux :
-
la
possibilité de raccorder la rue du Général
Archinard à Paris à la rue Baudin à Saint-Mandé,
supprimant les passages actuels difficiles sous l’infrastructure
;
-
la
justification de flux piétons et cyclistes par la présence
immédiate d’équipements à proximité
: le centre sportif Alain Mimoun, le lycée Paul Valéry,
le raccordement à la coulée verte, le cimetière
de Saint-Mandé ;
-
la
proximité au tunnel de la porte Dorée qui, selon
les hypothèses d’homogénéisation
des files, pourrait devenir un site logistique accessible
au vélo-cargo depuis ce carrefour à feux.
Le
secteur Paris-Gentilly
Le
secteur à niveau entre Paris et Gentilly concerne un linéaire
important du BP - près de 520 mètres -, sur une
section composée de 2x3 voies et ponctuellement de 2x2
voies. Malgré ces réductions du nombre de files,
la largeur de l’infrastructure reste importante, puisque
ce secteur est le site de l’échangeur entre le BP
et l’A6, et qu’il est traversé par de nombreuses
bretelles.
L’avenue Paul Vaillant Couturier à l’étude
par la commune de Gentilly ©
Ville de Gentilly
Il
s’agit d’un secteur d’étude, destiné
à évoluer fortement : la Ville de Gentilly porte
un projet de requalification de l’Avenue Paul Vaillant Couturier,
et la Cité Universitaire Internationale connaît elle
aussi de nombreux travaux sur les franges du BP. Trois axes permettent
d’envisager la création d’un carrefour à
feux sur ce secteur :
-
un
axe dans le prolongement de la rue François Ory à
Montrouge et de la rue du Professeur Hyacinthe Vincent, qui
pourrait s’accompagner d’un renforcement des programmes
de cette rue ;
-
un
axe au droit de la passerelle du Cambodge, en complément
de celle-ci, et permettant de rejoindre à niveau le
parc de la Cité Universitaire Internationale à
la promenade des berges de l’A6, en aménageant
la place de l’Église du Sacré-Coeur de
Gentilly ;
-
un
axe dans le prolongement de la gare du RER B et de la Cité
Universitaire Internationale, tel qu’identifié
dans le PLU de la Ville de Paris.
Le
secteur Paris-Clichy
Le
secteur à niveau entre Paris et Clichy concerne une section
du BP composé de 2x4 voies. C’est un secteur qui
est également bordé par deux voies latérales,
le boulevard de Douaumont, et le boulevard du Fort de Vaux, à
la limite de Clichy. C’est un secteur de projets engagés
et à l’étude : il se situe en bordure la ZAC
de Clichy-Batignolles, au droit du SYCTOM, et, de l’autre
côté de la voie ferrée, au droit de la forêt
urbaine récemment aménagée. La ville de Clichy
a également de nombreux projets aux abords de ce secteur,
visant aussi bien la réalisation de nouveaux programmes
bâtis, que d’espaces végétalisés,
comme les jardins partagés imaginés le long de la
rue Chance Milly. Deux éléments rendent ce site
propice à l’étude de la création d’un
carrefour à feux :
-
la
demande de la préfecture de police d’aménager
un accès spécifique au BPE pour ses véhicules,
au départ de la porte de Clichy, où se situe
le TGI ;
-
la
typologie actuelle des boulevards de Douaumont et de Fort
de Vaux, qui se prêtent aisément à une
écriture plus urbaine du BP, si on les considèrent
comme préfigurant les contre-allées du Boulevard
périphérique.
Le
site de Paris-Clichy depuis le boulevard de Douaumont, suggérant
une contre-allée
©
Apur
Le
secteur Paris-Aubervilliers
Le
secteur à niveau entre Paris et Aubervilliers concerne
une section du Boulevard périphérique composé
de 2x6 voies. De ce fait, c’est un tronçon singulier
du BP, puisque s’ajoutent aux files courantes celles des
bretelles d'entrées et de sortie vers et depuis les portes
de la Chapelle et d’Aubervilliers, et de l’A1. C’est
un secteur entièrement compris dans le périmètre
de la ZAC de la gare des Mines : le projet intègre un projet
d’extension du square Charles Hermite au sud du BP, un corridor
boisé également étendu au nord de l’infrastructure
ainsi que des programmes à bâtir à horizon
2028. Deux éléments rendent ce site propice à
l’étude de la création d’un carrefour
à feux :
-
la
ZAC a intégré à son programme le principe
d’un passage raccordant Paris à Aubervilliers,
dans l’axe historique de la rue des Fillettes, menant
à la place Front Populaire ;
-
la
contrainte des bretelles doit être mise en perspective
des réflexions, à horizon post-2024, sur l’évolution
de certaines bretelles, parmi lesquelles sont identifiées
les bretelles de l’échangeur de la porte de la
Chapelle, et également, dans le programme de la ZAC,
la bretelle de sortie de la porte d’Aubervilliers.
Le
site de Paris-Aubervillers transformé en carrefour à
feu, esquisse du collectif Holos
©
Collectif Holos - Richez Associés |
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.....
. .Livre
blanc Nouvelle
ceinture verte et transformations du Boulevard périphérique
...........Cahier
1 : Corpus commun stratégique
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Le
Livre blanc d’évolution du Boulevard périphérique
et de la nouvelle ceinture verte s’organise autour
de 2 cahiers :
- Le
cahier 1 présente le corpus commun structuré
autour de 3 grandes orientations à l’échelle
de la nouvelle ceinture verte :
Plus de liens - Plus de nature - Plus de proximités
/ ville du 1/4h. Ce cahier présente également
un zoom sur l’évolution de l’infrastructure
du Boulevard périphérique et propose une
évolution progressive en 3 temps - 2021-2024,
2024-2030 et au-delà -,
déclinée par séquences.
- Le
cahier 2 comprend les contributions des acteurs,
communes, Établissements Publics Territoriaux
riverains
et Métropole du Grand Paris.
Directrices
de la publication : Dominique Alba, Patricia
Pelloux
Livre Blanc réalisé par : Patricia
Pelloux,
Ludovic Pepion, Jean Huet - Avec la contribution
de : Marina Ribeiro, Yann-Fanch Vauléon
Avec la Direction de la Voirie et des Déplacements,
la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement,
la Direction de l’Urbanisme
et la Mission Métropole de la Ville de Paris.
apur.org
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