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Les mobilités douces à Vincennes

(2) L’offre de mobilité

Les transports en commun : une offre importante
L’offre vélo à Vincennes : une progression sensible ces dernières années
Le stationnement vélo et trottinette : une offre bien répartie
Les services vélos : mosaïque d’actions
Information, communication, actions de sensibilisation



Parce que nous pensons que chacun doit pouvoir trouver sa place dans notre ville, depuis de nombreuses années, Vincennes s’est engagée dans une politique ambitieuse et volontaire visant à faire cohabiter les différentes mobilités, à réduire les nuisances sonores et la pollution, et
à préserver le cadre de vie des Vincennoises et des Vincennois. Cette volonté s’est concrétisée au fil du temps au travers de nombreux projets qui ont été entrepris, permettant notamment l’élargissement des trottoirs, l’accessibilité des arrêts de bus pour les personnes en situation
de handicap, le déplacement de stationnement de surface en souterrain pour gagner en espace de voirie, la généralisation de zones 30
et la création de zones de rencontres…

L’offre de mobilité

Bien desservie par les transports en commun, Vincennes mène depuis de nombreuses années une politique de développement de l’usage du vélo et de la marche sur son territoire. Cette volonté a été reprise et élargie dans le cadre de l’Agenda 21, qui permet également de suivre la progression des résultats.

 

Les transports en commun : une offre importante

À proximité immédiate de Paris et des aéroports, Vincennes est desservie par 13 lignes de bus - dont 2 nocturnes -, trois stations de métro de la ligne 1, et une gare du RER A. Ainsi, près de 68 % des Vincennois prennent les transports en commun pour se rendre au travail. La quasi-totalité des arrêts de bus est accessible aux personnes à mobilité réduite. La municipalité demande si nécessaire des adaptations d’itinéraires à la RATP pour faciliter la vie des habitants - lignes 210 et 318 - et demande des renforcements de ligne : ligne 124. Ces modifications peuvent conduire à une participation financière de la ville, comme cela a été le cas sur 5 ans lors de la modification de l’itinéraire de la ligne 210 : 415 000 euros. Une demande d’étude d’impact concernant l’implantation d’un futur lycée a été demandée en 2021 concernant les lignes 124 et 118.

L’offre vélo à Vincennes : une progression sensible ces dernières années

La Ville a fortement investi pour aménager ses voies en faveur des mobilités douces : pistes, bandes cyclables, zones de circulation apaisée. Certains des aménagements font partie du Schéma Départementale d’Itinéraires Cyclables : avenues Quinson et Aubert, rue Defrance…
Aujourd’hui, près de 80% des voies sont aménagées en zone 30 ou zone de rencontre, avec double sens cyclable, ou en aires piétonne, et/ou en bande ou piste cyclable uni ou bidirectionnelle.
Séparée du reste de la circulation par un séparateur physique, les pistes cyclables - 3,5 km - constituent l’aménagement le plus apprécié des cyclistes et le plus demandé, car le plus sécurisé, mais exigent un investissement important et sont souvent difficiles à intégrer dans un milieu urbain dense, notamment par ses dimensions. Les pistes cyclables sont réservées aux cycles non-motorisés, l’arrêt et le stationnement de tout autre véhicule est interdit.

Souvent plus faciles à réaliser, les bandes cyclables (2,2 km) sont tracées sur la chaussée et délimitent un espace réservé aux cycles non motorisés, l’arrêt et
le stationnement de tout autre véhicule est interdit.

Lisibilité et continuité variables selon les secteurs de la ville

Le centre-ville

Le centre-ville a fait l’objet d’un réaménagement global entre 2011 et 2020 dans le cadre du Projet de ville, avec le choix d’un statut d’aire piétonne, de zone 30, ou de zone de rencontre, sur l’ensemble des rues. Toutes les voies sauf l’avenue du Château, et la rue de Condé-sur-Noireau, sont à sens unique avec double-sens cyclable. L’emploi de matériaux naturels, l’absence de marquage et l’accentuation de la végétalisation participent au caractère piéton voulu pour
le centre-ville.
Après une phase de démarrage délicate notamment du fait de la nouveauté, aujourd’hui, la grande majorité des usagers motorisés identifie et respecte cet ensemble de voies en tant qu’espace apaisé où la fréquentation piétonne et cycliste est dense, ce qui contribue à la sécuriser.
L’avenue du Château reste toutefois un axe peu confortable pour les cyclistes, du fait de la densité de circulation motorisée, de son gabarit - voie à double sens contrairement aux autres rues du centre-ville - et d’un trafic poids lourds plus marqué, où les véhicules de livraison sont souvent en conflit avec les bus.
En termes d’itinéraire de et vers les pôles majeurs, cet inconvénient est partiellement compensé par l’alternative de la rue de Montreuil, qui constitue un
itinéraire vélo principal pour les trajets nord-sud grâce aux prolongements qu’elle offre en dehors du centre-ville : l’avenue du Château n’a pas de prolongement direct au nord, ni au sud.
Sur le cours Marigny, voie dédoublée de part et d’autre d’un mail paysager, le choix a été fait de créer des bandes cyclables à contresens, dotées d’un revêtement en enrobé clair, par opposition aux pavés de la chaussée, avec pictogrammes vélo indiquant le sens de circulation.
Le sens de circulation des pistes cyclables n’est pas toujours compris ou respecté par les cyclistes, qui l’empruntent indifféremment dans les 2 sens notamment sur la voie la plus à l’Est : entrée de Vincennes venant du Bois.
En conclusion, le centre-ville rénové, du Cours Marigny à la gare RER, offre un maillage complet et homogène pour la circulation à vélo : zone 30 ou zone 20.
Toutefois, comme la plupart des quartiers, ce centre-ville est ceinturé de voies à 50 km/h et/ou sans aménagements vélo spécifiques, telles la rue de Fontenay, l’avenue de Paris – ce qui crée un inconfort sensible aux points de jonction.

Les autres quartiers

Dans les quartiers, outre la signalisation verticale réglementaire et renforcée, la signalisation horizontale est très présente du fait de revêtements classiques en enrobé noir. Ainsi, les entrées de zone 30, renforcées par des passages piétons surélevés, les séparateurs de piste, le marquage linéaire pour les bandes et les pictogrammes vélo pour les double-sens cyclables, sont à même d’apporter une lisibilité de premier niveau, conforme à la réglementation ou aux recommandations nationales.

L’articulation avec les villes limitrophes

La voirie des villes limitrophes a été aménagée en zone 30 dans la plupart des quartiers jouxtant Vincennes. De ce point de vue, toutes les rues de Vincennes étant également aménagées en zone 30, la continuité d’une commune à l’autre est satisfaisante.
En revanche, des pistes et bandes cyclables ont été créées sur les principaux axes de circulation de Montreuil, Fontenay et Saint-Mandé, mais seule une partie des axes vincennois correspondants sont équipés de la même façon. Cette situation fait ressortir les discontinuités du réseau cyclable structurant de Vincennes (carte Lisibilité et continuité
ci-après), qui se reproduisent à l’intérieur du territoire communal, et peuvent s’avérer dissuasives, voire insécures, pour des cyclistes occasionnels et peu expérimentés.

Le jalonnement cyclable

La ville ne compte pas d’autre jalonnement que celui du Conseil départemental, qui a été mis en place avec l’appui de la municipalité en 2018 dans le cadre de l’itinéraire SDIC n° 21, de Joinville-le-Pont à Saint-Mandé.

Sécurité

Les accidents

Sur la période 2013-2020, 30 accidents corporels impliquant un cycliste ont été recensés sur Vincennes par l’Office National Interministériel de la Sécurité Routière, mais l’accidentalité vélo a plutôt baissé en nombre, et surtout en gravité, évolution à rapprocher de l’aménagement progressif de la voirie et de l’apaisement de la circulation.
En outre, plus d’un quart de ces accidents a eu lieu avec un piéton, à rapprocher de l’extension continue des zones de circulation apaisées, où piétons et cyclistes partagent plus directement la voirie.
La majorité des accidents survient sur les axes les plus circulés par les véhicules motorisés, principalement départementaux.
La corrélation faite avec les comptages à disposition tend à confirmer que la dangerosité résulte souvent de la combinaison carrefour complexe/ densité de vélos : Felix Faure x Pommiers, Av. de Paris x Bérault, Av. de Paris x Château…

Les points écoles

Pour assurer la sécurité des enfants au moment des entrées et sorties d’école, des surveillants sont recrutés par la police municipale. Ils veillent au respect par les véhicules des passages protégés afin d’assurer la traversée des enfants et des parents ; le respect de leurs consignes a aussi des vertus pédagogiques pour les plus jeunes.

La prévention routière

Dès l’entrée à l’école maternelle, l’éducation à la sécurité routière permet aux enfants l’acquisition des règles essentielles de sécurité et du code de la route. Pour ce faire, la police municipale intervient régulièrement dans les écoles, au travers du Permis piétons, dans les classes de CE2, et du Permis cyclistes dans les classes de CM1. L’objectif est de permettre aux élèves d’apprendre à se déplacer en sécurité, mais aussi de maîtriser le code de la route.

Lisibilité et continuité des itinéraires cyclables à Vincennes fin 2021

Une expérimentation innovante

Devant le phénomène très inquiétant des smombies, vocable qui désigne les piétons ayant les yeux rivés à leurs téléphones mobiles au point de négliger l’environnement immédiat et ne pas conserver l'attention requise pour leur propre sécurité et celle des autres, une solution digitale et innovante a été installée sur une traversée piétonne, en partenariat avec la RATP, rue Victor-Basch, à proximité de la cité scolaire Hector Berlioz. L’application AMY utilise les ultrasons pour alerter les usagers sur leur téléphone lorsque le feu piéton est au rouge.

L’équipement des Vincennois et l’utilisation du vélo

Le parc automobile privé de Vincennes était composé en 2012 de 16 107 véhicules pour 25 000 ménages, soit une moyenne de 0,65 véhicule par ménage.
Depuis, le parc automobile a diminué. En 2021, on comptait 15 206 véhicules, soit une baisse de 900 véhicules par rapport à 2012 (-5,6%).
Sur les 15 206 véhicules, nous pouvons noter qu’un peu plus de 6 000 d’entre eux sont classés Crit’Air 1, 118 sont électriques, et 140 sont hybrides. Des chiffres en net augmentation par rapport à 2012 (Source : Données parc automobile Ministère de la Transition Écologique). Parmi les actifs vincennois recensés la même année, seuls 3 % déclaraient utiliser le vélo comme mode de déplacement principal pour les trajets domicile-travail, la marche - ou la trottinette - se plaçant en tête des modes actifs (8%).
À titre de comparaison, pour le trajet domicile-travail, ce taux est de 15% dans les grandes villes françaises les plus en pointe sur la politique vélo : Strasbourg, Grenoble, Bordeaux…
En part modale globale - tous types de trajets confondus -, le vélo se place à 4,5% à Paris, et à 3,5% à Montreuil.

source : données INSEE 2018
 

Rue Fayolle (bidirectionnelle)
Rue du Commandant Mowat
Rue Diderot (tourne-à-droite)

En 2018, le cédez-le-passage cycliste au feu rouge a été instauré sur la majeure partie des 50 carrefours existants, majoritairement pour autoriser des tourne-à-droite.

Avenue Aubert (unidirectionnelle)
Rue de Montreuil
Rue de Fontenay (tout-droit)
Rue de Fontenay
Enfin, en 2019 et 2020, les sas vélo sur les carrefours à feux, permettant aux cyclistes de s’extraire de la circulation et de démarrer avant les véhicules motorisés, ont été généralisés.
 


Le trafic vélo

Vélib’

Vincennes comptait 20 à 30 000 locations avant le confinement ; après le confinement, l’usage du Vélib’ a été multiplié par 2, atteignant 66 000 locations en septembre 2020.
54 % des locations concernent des vélos à assistance électrique, et le trajet moyen est de 20 minutes, soit environ 5 km en ville.

Comptages

Les différents comptages qui ont pu être réalisés lors de projets d’aménagements montrent des parts modales importantes.

 
^ Avenue Aubert - École Simone Veil v

Le stationnement vélo et trottinette : une offre bien répartie

Stationner sur voie publique : arceaux libres et Vélib’

Depuis l’origine de sa politique cyclable, la Ville accroît chaque année l’offre de stationnement vélo en surface, sur voirie publique ; on comptabilise aujourd’hui 1051 places sur arceaux libres, réparties sur près de 160 sites.

Avenue de Paris (Véligo)

La municipalité a également développé le stationnement pour les trottinettes à proximité de certains équipements publics, notamment les établissements scolaires. 10 racks ont ainsi été installés.

Gestion des vélos abandonnés

Les vélos abandonnés occupent inutilement de la place, réduisent l'offre de stationnement vélo et dégradent visuellement l’espace public. Lorsqu'un vélo est identifié comme abandonné par certains indices - absence de roue, roue ou cadre tordu, pneus crevés, chaîne cassée… - ou à la même place pendant plus de dix jours, un autocollant visible expliquant la procédure d'enlèvement y est apposé. Environ 120 vélos sont ainsi retirés chaque année.

Au bout de deux semaines, le vélo est enlevé par les services de la ville et la Police municipale, pour être entreposé dans un local sécurisé au Centre technique municipal, pendant 1 mois, délai au bout duquel le vélo est donné à une association. Si le propriétaire se présente pendant ce délai, le vélo est restitué après justification de la propriété, celle-ci pouvant se faire par la présentation de la clé - ou du code - déverrouillant l’antivol.

Synthèse des réalisations en matière de stationnement Vélo

Les vélib’

Le dispositif Vélib’, mis en place dès la 1ère génération à Vincennes en 2009, a permis de démultiplier l’usage du vélo. Aujourd’hui, la ville compte 10 stations totalisant 306 places.

Parcs vélos et trottinettes en accès libre réalisés dans Vincennes à fin 2021

Stationner dans son immeuble : application du PLU

Depuis 2012, la création de stationnement vélo est obligatoire pour les constructions neuves, qu’il s’agisse de bureaux ou de logements.

Le PLU fixe un ratio de 0,75 m² par logement pour les logements jusqu'à deux pièces principales, et 1,5 m² par logement dans les autres cas, avec une superficie minimale de 3 m². Sur la période 2017-2020, l’application de cette règle a généré une offre qui totalise environ 750 m², pour 17 permis accordés ; pour une superficie moyenne utile de 2,5 m² par vélo - dégagements et circulations comprises -, la capacité de stationnement ainsi mise à disposition peut être estimée à environ 300 places.

Peu de parcs vélos abrités et de consignes sécurisées

En dehors de l’abri vélos, avenue Aubert aux abords de la gare du RER A, et des abris Véligo mis en place avenue de Paris, près des sorties de métro, par le Conseil départemental, la ville ne compte pas d’autre abri vélo, et aucun dispositif de type abri sécurisé public permettant de stationner un vélo sur de longues périodes : journée et plus.

Dans le cadre de la loi du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités, les opérateurs de transport en commun sont désormais dans l’obligation de mettre en place à proximité des gares ferroviaires et routières et les pôles d’échanges multimodaux des stationnements sécurisés pour les vélos. Aussi, en lien avec la Ville, un projet piloté par la RATP d’installation de consignes Véligo au niveau de la gare RER est en cours.

Par ailleurs, un équipement pourrait être intégré au futur projet de rénovation de la gare routière située avenue de Nogent, mais celui-ci, toujours à l’étude, connaît d’importantes contraintes d’espace.

 

 
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Les services vélos : mosaïque d’actions

Entretien et Réparation

  • Deux ateliers de réparation
    • Place Pierre-Semard, à l’entrée de la gare du RER A
      Le Triporteur, 2 vendredis par mois (9h-19h)
      Clientèle de voyageurs ligne RER A
    • Place Jean-Spire-Lemaître
      Le Cycle Truck, 2 samedis par mois (9h30-18h)
      Clientèle de quartier

Avec un prix moyen actuel de réparation de 17 euros, le Triporteur, premier installé en 2016, a connu un succès croissant qui a motivé l’implantation d’un second atelier, desservant l’est du territoire, et d’autres catégories d’utilisateurs.

Ces services contribuent à animer leur quartier, tout en incitant les Vincennois à se (re)mettre au vélo. Aujourd’hui, nous réparons en moyenne 23 vélos par jour …. Et ce quels que soient la commune ou le mois, précise le fondateur du Triporteur, qui intervient sur une quinzaine de villes franciliennes.
Afin d’encourager la pratique du vélo par les Français, dans le cadre du déconfinement, l’État a mis en place en mai 2020 des mesures d’aide financière sous l’appellation Coup de Pouce Vélo. Ce dispositif comprenait des séances de remise en selle et une aide à la réparation, pour 50 € maximum, au sein du réseau de réparateurs référencés sur la plateforme de l’opération.
Or, aucun réparateur Coup de pouce n’a alors été recensé à Vincennes ; les plus proches se situaient à Montreuil, voire à Fontenay-sous-Bois. Il est à noter que depuis, une enseigne de vente et réparation de vélos a ouvert dans l’est de la ville.

  • Des points de recharge électrique
    Sur voirie, l’offre est constituée par les bornes de recharge pour véhicules électriques implantées à partir de 2018. Bien que destinées aux automobiles, ces bornes permettent en principe le branchement d’un 2 roues, et notamment d’un vélo à assistance électrique. La ville compte aujourd’hui 36 points de recharge électrique.
  • 8 stations de gonflage
    La Ville a installé 8 bornes de gonflage en libre-service depuis 2019, notamment au droit des principaux générateurs de trafic : stations de RER et métro, marchés, mairie…

Location

La location longue durée est présente depuis septembre 2019, grâce au dispositif mis en place par la Région Île-de-France : 10 000 VAE mis en service en ÎDF sous le label Véligo-location ; la Ville a délibéré début 2019 pour intégrer le périmètre de ce service.
Les locations sont montées en charge progressivement, avec une accélération notoire en avril 2020, et un pic à 27 souscriptions au mois de mai 2020, marqué par le déconfinement, dans le cadre de la crise sanitaire Covid 19. Le rythme s’est finalement stabilisé autour de 16/17 souscriptions par mois en fin d’année 2020, portant le total de souscriptions pour Vincennes à près de 130 à fin novembre 2020, auxquelles il faudrait ajouter 48 prospects n’ayant pas finalisé leur souscription.

À noter qu’il n’existe à ce jour pas de point de retrait Véligo-location dans la commune : près des 2/3 des Vincennois intéressés se sont fait livrer à domicile : 80 souscripteurs ; les autres ont utilisé des points de retrait situés à proximité.

Bourses aux vélos

Avec le soutien de la ville, la Fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public organise sa Foire aux vélos annuelle, place de l’Église.

Logistique urbaine

En milieu urbain, la question de la livraison du dernier kilomètre est un sujet majeur sur le plan de la qualité de vie et du développement durable.
Depuis des années, les chaînes de logistiques se sont organisées autour d’un modèle consistant à acheminer par camion ou camionnette des biens que le lieu de dépôt soit proche ou non des centres-villes. Or, depuis le fort développement de l’e-commerce, amplifié par la crise sanitaire de la COVID, nous constatons à Vincennes, comme partout en France, un flux important de livraisons dans l’espace public.

Stations de gonflage en libre-service installées à fin 2021

Ce modèle logistique nous interpelle, car il engendre la congestion de la circulation automobile, une gêne ponctuelle pour les piétons et les cyclistes, et des émissions importantes de CO2. Une autre alternative est pourtant possible, celle de la livraison du dernier kilomètre en mode doux : à pied ou en vélo-cargo.
Ce modèle nécessite que les opérateurs disposent d’entrepôts de taille moyenne à proximité des centres-villes, afin de pouvoir ensuite faire des livraisons dans un périmètre de quelques kilomètres. Cette nouvelle logistique urbaine, compatible avec la livraison de petits ou moyens volumes, commence à voir le jour.

Veligo location : progression des souscriptions de septembre 2019 à novembre 2020

La Ville de Vincennes, particulièrement intéressante sur le plan topologique et géographique pour la livraison en mode doux, s’est saisie du dossier pour développer ce modèle au niveau local.
Aussi, en 2021 Vincennes s’est portée candidate pour le déploiement sur son territoire de Colis’Activ. Ce dispositif permet de rendre plus compétitives les livraisons du dernier kilomètre par mode actif - vélo et marche - que les modes thermiques, en finançant temporairement une partie du coût de livraison, et accélérer ainsi le recours à la livraison en mode doux.

Par ailleurs, la municipalité a œuvré auprès de Monoprix pour que l’enseigne utilise des véhicules électriques lors de ses livraisons à domicile, si elles ne peuvent s’effectuer à pied : 70% des livraisons des deux magasins sur Vincennes se font à pied. Des discussions ont également été initiées avec les sociétés Coursier.fr, Colissimo ou encore Stuart, sur la question de la livraison en mobilité douce sur la commune.
Ces initiatives en faveur de la livraison décarbonée du dernier kilomètre permettront à terme d’améliorer la qualité de vie des Vincennois, et d’œuvrer au développement durable local.

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Information, communication, actions de sensibilisation

Dès 2012, la Ville a édité un Guide du cycliste à Vincennes, adaptation du guide de la FUBicy de 2007. Ce guide visait à doter les cyclistes vincennois de l’arsenal nécessaire à une pratique sécure, respectueuse et confortable - conduite, équipement, lutte contre le vol, lecture des signaux… - et leur indiquait les contacts utiles pour initier ou améliorer leur pratique. Aujourd’hui, la majorité
des informations utiles au cycliste est rassemblée sur la page dédiée du site internet de la Ville. Les cyclistes peuvent prendre connaissance des aménagements cyclables existants
sur le plan interactif de la ville, en ligne, accessible depuis un appareil nomade et régulièrement mis à jour.
Des vélos ordinaires ou à assistance électrique sont utilisés par les agents municipaux dans le cadre de leurs missions - contrôle du domaine public, livraisons légères… - et par les policiers municipaux. La Ville met aujourd’hui à disposition 4 vélos mixtes, 1 VAE et un triporteur électrique, et a également mis en place pour ses agents un forfait Mobilités durables de 200 euros par an
en février 2021. Elle participe au financement des abonnements Vélib’ de ses agents. Enfin, en 2020, des locaux abrités et sécurisés ont été mis à disposition pour favoriser l’utilisation
du vélo sur le trajet domicile-travail, l’un rue de la Liberté, et l’autre au Centre technique municipal.

Chaque année depuis 2015, Vincennes accueille le festival du vélo organisé par Cyclo-Camping international : conférences, exposition…

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Les mobilités douces à Vincennes

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Pour faire face à la densité de la ville, l'approche en matière de circulation a été entièrement renouvelée, afin de parvenir à un meilleur équilibre entre les modes de déplacement. Objectif : favoriser les modes de déplacement doux pour une ville apaisée. Depuis plusieurs années, la municipalité multiplie les opérations de rénovation et d’embellissement des quartiers, avec comme objectif d’assurer une cohabitation optimale entre tous les usagers de l’espace public : automobilistes, cyclistes, piétons…
Pour que cette cohabitation soit efficace, il faut que chacun en respecte les règles…

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Plan vélo et mobilités douces 2022-2028 : chacun sa place et de la place pour tous

Piétons, vélos, autos… L’avenir des circulations à Vincennes a été étudié à la loupe pour que chacun trouve sa place, en toute sécurité.
Au programme : un mieux-circuler pour tous en très bonne voie ! Une ville apaisée à parcourir à pied, à vélo, en trottinette… Une ville sûre et fluide où conducteurs, piétons et cyclistes se partagent la voirie de façon efficace. Tels sont les enjeux qui ont présidé à l’élaboration du premier Plan vélo et mobilités douces. Un plan dans la continuité des nombreux aménagements déjà réalisés par la ville, et pensé pour projeter Vincennes vers l’avenir en matière de déplacements : car ce sont plus de 75 % des Vincennois qui réalisent leur trajet quotidien à pied, en vélo ou en transports en commun ! Une proportion en constante augmentation ces dernières années.

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