L’idée
de ce film est née après la lecture d’un article publié
dans le New York Times le 28 janvier 2020 et intitulé We made
the coronavirus epidemic. À partir de février 2020,
je suis entrée en relation virtuelle - confinement oblige - avec
62 scientifiques internationaux de différentes disciplines - virologues,
parasitologues, écologues, épidémiologistes, mathématiciens,
démographes, ethnobotanistes, médecins,
vétérinaires… - qui ont identifié, documenté
et expliqué le cocktail favorisant la création de ce qu’ils
appellent les territoires d’émergence
des maladies infectieuses. De nombreuses activités humaines
provoquent le dysfonctionnement des services écosystémiques,
ce qui menace la santé des humains, des animaux et des plantes.
Marie-Monique Robin
Production
: filmer en temps de pandémies |
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Disons-le clairement : en pleine pandémie la production
de La Fabrique des Pandémies tient du miracle
! Débuté au Mexique, au printemps 2021, le tournage
s’est étiré jusqu’à la fin
février 2022, balotté par les vagues épidémiques,
confronté aux suppressions de lignes aériennes,
aux restrictions de circulation et autres règlementations
illisibles que toutes les bureaucraties du monde se sont empressées
de publier, de sophistiquer et d’amender à loisir.
Ajoutons une guerre civile - en Éthiopie -, et un cyclone,
à Madagascar : chacun des déplacements a été
repoussé une ou plusieurs fois, si bien que l’achèvement
du film a pris la forme d’une véritable course
contre la montre.
Pourtant,
à rebours des pratiques qu’a encouragées
la pandémie - le montage d’images sous-traitées
à des équipes locales -, pour ce film, la production
a tenu à envoyer son propre personnel technique jusque
dans les zones les plus reculées. Il ne suffit pas en
effet de simplement recueillir des images et du son, mais d’exercer
un regard sur le monde, et d’y situer des personnages
qui - quoique scientifiques - ne sont pas de purs esprits. Un
tel projet repose sur la cohésion et la qualité
d’une même équipe technique. Afin de mettre
en valeur des paysages rares, cette équipe comprenait
un excellent droniste, muni de plusieurs appareils aux performances
différentes. Afin de varier les prises de vues et de
saisir l’expression spontanée des personnages en
situation, elle comprenait également un deuxième
chef opérateur rompu aux prises de vues en mouvement.
Ajoutons les dessins signés Valentine Plessy, dont le
trait précis mais jamais chirurgical restitue la fragilité
et la chatoillance des animaux, si discrets héros du
film.
Un
film d'utilité publique
La Fabrique des Pandémies se fonde sur le livre
écrit par la réalisatrice Marie-Monique Robin
- avec la contribution de Serge Morand -, pour lequel elle a
interviewé en visio-conférence une soixantaine
de chercheurs et de chercheuses sur les cinq continents. Publié
aux Éditions La Découverte et vendu à plus
de 50 000 exemplaires, l’ouvrage a été réédité
chez Pocket avec une postface inédite sur la question
spécifique de l’émergence de la Covid-19.
Au
moment où se dessinait le projet d’un film, le
livre n’a pas seulement fourni un texte-guide, mais de
multiples contacts indispensables. Parmi eux, les premiers partenaires
de la trentaine d’institutions et associations qui ont
finalement soutenu la production : l’Unesco, l’Office
Français de la Biodiversité, les principaux organismes
de recherche français - IRD, Cirad, INRAE, Muséum
d’histoire naturelle -, l’Institut de médecine
tropicale et publique de Bâle, ou l’Université
Emory (Atlanta). Tous se retrouvent dans ce discours pourtant
très argumenté, mais jusqu’ici peu entendu
ou mal écouté, qui établit des liens entre
le respect de la biodiversité et notre santé.
Autour de ce noyau très informé, se sont regroupés
plusieurs fondations, des collectivités, des associations,
des entreprises, sensibles à cette cause essentielle…
on ne peut les citer tous (voir liste ci-contre), comme on ne
peut citer les presque 4000 souscripteurs - parmi lesquels de
nombreux lecteurs du livre - qui ont contribué au financement
citoyen du film.
Parmi
les chaînes francophones, pour engager cette production
compliquée M2R Films a obtenu la confiance de Ushuaïa
TV, chaîne de l’écologie, de la RTS, de la
RTBF et de France TV Outre-Mer, qui a déjà diffusé
en octobre dernier un reportage de 30 minutes consacré
au même sujet, sous le titre Guyane : Une seule santé.
En fonction de leurs programmes, ces différentes chaînes
diffuseront le film pour marquer le 22 mai 2022, journée
internationale de la biodiversité.
Un
large partenariat financier et instituionnel
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Photo : Kevin Vincent -
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Affiche : Valentine Plessy

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Fiche
technique
Film
documentaire autoproduit de 100 minutes - tournage 4K - 16/9 |
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Réalisation : Marie-Monique Robin
Avec: Juliette Binoche
Montage : Benoît Alavoine
Musique : Émily Loizeau |
Production
: M2R Films
Presse : Agence F
Post-production : Shaman-Labs
Version française et version anglaise |
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Les lieux de tournage : 8 pays -
4 continents |
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Mexique
- Yucatán
Le
Pr. Gerardo Suzan (Universidad Nacional Autónoma de México)
a fait sa thèse sur l’effet dilution. Avec Benjamin
Roche, directeur de recherche à l’IRD, ils ont monté
un laboratoire international pour suivre la prévalence
et la transmission de pathogènes chez la faune, les animaux
domestiques et les humains, en fonction des types de paysages.
©
Kevin Vincent
Guyane
- Fleuve Sinnamary
Rodolphe Gozlan (IRD Guyane) a développé une approche
biogéographique des maladies infectieuses qui permet d’identifier
les territoires potentiels d’émergence. ©
M2R Films
États-Unis
- New York et Géorgie
Les Prs. Felicia Keesing et Richard Ostfeld (Cary Institute of
Ecosystem Studies) sont biologistes et inventeurs du concept d’effet
dilution. Ils dirigent le Tick Project autour de
la maladie de Lyme et des rongeurs. ©
M2R Films
France
- Muséum national d'Histoire naturelle
Dans la Grande Galerie de l’Évolution, Juliette s’interroge
: les animaux sont-ils responsables du mal qui nous frappe ? Rodolphe
Gozlan, écologue de la santé (IRD), lui explique
que c’est tout le contraire : notre santé est intimement
liée à la leur. ©
Solène Charrasse
Thaïlande
- Province de Nan
Serge
Morand est parasitologue et écologue de la santé
au CNRS et a collaboré avec Marie-Monique Robin pour la
rédaction de La Fabrique des Pandémies. Spécialiste
des rongeurs, - qui représentent le premier réservoir
d’agents pathogènes - ses études ont confirmé
que les épidémies sont liées aux pertes de
biodiversité. ©
Benoît Ricard
Madagascar
- District de Ranomafana
Patricia Wright (Stony Brook University), spécialiste des
lémuriens, a créé le ValBio Center, une initiative
exemplaire du concept Planetary Health visant à
promouvoir simultanément la santé des humains, de
la faune et des écosystèmes. ©
Pierrot Men |
Gabon
- Franceville
Gaël Maganga est un “chasseur de virus” et spécialiste
des chauves-souris. Il travaille dans le P4, un laboratoire ultra
sécurisé du Centre International de recherches médicales
de Franceville, sur l’émergence de nouvelles zoonoses.
©
Kevin Vincent
Kenya
- Comté de Kajiado
Près d’Oloitokitok, le zoologue Matthew Baylis (Liverpool
University) travaille avec les populations d’éleveurs
Massaï. Avec son collègue biologiste Éric Fèvre
et le professeur de médecine Dismas Ongore (Nairobi University),
ils inaugurent un nouveau laboratoire One Health qui
permettra de coordonner le suivi médical des humains et
animaux dans la région. ©
M2R Films
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Sur
la piste : la comédienne et la journaliste |
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Pierrot Men
J’ai souhaité faire ce chemin de connaissance proposé
par Marie-Monique car nous avons toutes deux conscience de l’urgence
de notre situation actuelle, de notre fragilité, mais aussi
de notre potentiel de retournement. Pour comprendre comment nous
sommes reliés à ce virus, comment il est apparu
et comment le prochain peut être évité, nous
avons besoin d’écouter les scientifiques qui, par
leurs travaux, nous montrent que nous avons les solutions en mains.
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M2R Films
Une seule santé, c’est
la réponse que scientifiques et organisations internationales
proposent face à cette menace : une conception globale
de la santé à l’interface hommes-animaux-écosystèmes,
qui met en cause la place des humains sur la planète et
notre économie reposant sur l’exploitation irraisonnée
des ressources naturelles et la globalisation effrénée
des échanges.
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Il
faut s’en convaincre : si les animaux disparaissent,
nous disparaissons aussi (Rodolphe Gozlan). La protection
de la biodiversité n’est pas un geste de bonté,
de douceur ou d’esthétisme : c’est une question
de survie, qui doit être placée dans l’opinion
au même niveau d’urgence que la réduction des
émissions de GES. Consciente de cet enjeu, Juliette Binoche
prête bénévolement au film sa notoriété,
son talent et - sur un sujet aussi grave - un peu de légèreté.
Dans
leurs pas nous partons à la rencontre des chercheurs et
des populations, sur quelques-uns des territoires les plus riches
de cette précieuse biodiversité : l’Amazonie
en Guyane, Madagascar, la forêt équatoriale du Gabon,
les régions tropicales comme la Thaïlande ou le Mexique,
mais aussi les États-Unis, où prolifère la
maladie de Lyme. Le livre de Marie-Monique en main, Juliette s’est
initiée au vocabulaire de l’écologie de la
santé, et y introduit le spectateur à son tour :
réservoirs du virus pour parler des chauve-souris
et des rongeurs, hôtes intermédiaires comme
la civette ou le cochon. Nous pénétrons le monde
de la biologie et de l’écologie, où l’on
s’émerveille des capacités singulières
de la tique ou du moustique. Jusqu’à comprendre qu’
abattre un arbre en forêt peut provoquer une maladie
à l’autre bout du monde, selon les mots de Rodolphe
Gozlan.
L’effet
dilution, antidote des zoonoses
Si
la destruction des milieux naturels est dangereuse pour notre
santé, au contraire la biodiversité contribue à
la protéger, grâce à un mécanisme qu’ont
mis au jour Richard Ostfeld et Felicia Keesing : l’effet
dilution. Ce couple de chercheurs américains travaille
depuis trente ans sur la maladie de Lyme. Ils ont identifié
qu’aux États-Unis, la souris à pattes blanches
est le réservoir de la bactérie qui infecte les
tiques, puis les humains. Or, quand on fragmente une forêt,
par la réduction de leur espace vital, on en chasse les
renards et autres prédateurs. De même, certaines
familles de rongeurs, dits spécialistes car ils
sont liés à des niches écologiques précises,
sont voués à disparaître. La place est libre,
pour le plus grand bonheur des souris à pattes blanches,
qui se mettent à proliférer. Quand la biodiversité
animale est riche, le risque qu’une tique soit infectée
lors d’un repas sanguin est dilué. En revanche, quand
on casse l’équilibre naturel entre les espèces,
ce risque augmente. Les maladies infectieuses apparaissent
là où la biodiversité décline,
résume Felicia Keesing.
Une
seule santé
Pour
prévenir les catastrophes annoncées, les scientifiques
proposent de développer un nouveau paradigme, baptisé
One Health - Une seule santé. Soutenue
par l’ONU, cette approche vise à sortir de la logique
des silos, en décloisonnant les disciplines pour
mieux saisir les liens qui unissent la santé humaine, la
santé animale et la santé des écosystèmes.
Autrement dit : une démarche globale de santé, qui
unit sur le terrain les efforts des vétérinaires,
des médecins, ou des biologistes, mais aussi des communautés
locales, en s’appuyant sur les savoirs traditionnels : comme
le montre le film chez les Massaïs au Kenya. Complémentaire
de One Health, l’approche Planetary Health - La santé
planétaire - intègre aussi le dérèglement
climatique, la production durable d’aliments, ou la réduction
de la pauvreté. Elle concerne toutes les activités
humaines, systématiquement examinées sous le prisme
de leur impact sur les limites planétaires, les écosystèmes
et la santé globale, comme le film le montre à Madagascar.
Tout est lié, explique le vétérinaire
Jakob Zinnstag, pour éviter les prochaines pandémies,
il faut reconnecter la santé des écosystèmes,
des animaux - sauvages et domestiques - et des humains. |
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Le
film et ses intentions - Vers une épidémie de
pandémies ?
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Préserver la biodiversité, c’est protéger
notre santé ©
M2R Films |
Quelles
sont les zones à risque où pourrait émerger
une maladie contagieuse et totalement inconnue ? C’est
la question que l’OMS posait en 2018 à la communauté
scientifique, en fournissant une liste de cinq maladies virales
apparues récemment, comme Ebola, Zika ou Nipah. À
la tête d’une équipe pluridisciplinaire basée
en Guyane, le chercheur Rodolphe Gozlan (IRD) a identifié
les facteurs récurrents de ces émergences
: la déforestation, des extrêmes climatiques, ou
l’urbanisation. Puis, il a fait mouliner toutes ces
données à l’échelle mondiale.
Deux zones à risque se sont clairement dessinées
: la région de Wuhan en Chine, et le sud de l’Ouganda.
L’étude a été bouclée en septembre
2019, deux mois avant le premier cas de COVID 19 détecté
à... Wuhan.
Ce
n’est pas de la divination, mais de la science ! Cette
science porte un nom : l’écologie de la santé,
qui fait converger des disciplines, comme la parasitologie,
la virologie, la médecine humaine et animale, ou l’anthropologie,
dans le but de comprendre l’émergence de nouvelles
maladies infectieuses. Et pour cause : depuis une trentaine
d’années, leur nombre a explosé. Alors que
l’OMS en comptait une tous les quinze ans jusqu’en
1970, le rythme se situe aujourd’hui entre une et cinq
émergences par an. À 70%, il s’agit de zoonoses,
c’est-à-dire des maladies présentes chez
les animaux avant de se transmettre et de se développer
chez les humains.
Quels
sont les mécanismes à l’œuvre ? C’est
à cette question que La fabrique des pandémies
répond, en donnant la parole à une douzaine de
scientifiques, qui nous mettent en garde : si nous continuons
de détruire les écosystèmes, nous connaîtrons
une ère d’épidémie de pandémies,
pour reprendre les mots du parasitologue Serge Morand (CNRS),
l’un des pionniers français de l’écologie
de la santé.
Le
boomrang animal
Le
cocktail qui favorise les émergences de maladies infectieuses
est bien identifié et documenté. Pratiquée
à large échelle dans les pays du Sud, la déforestation
vise à implanter des monocultures d’exportation
: soja qui nourrira les élevages industriels européens,
ou palmiers à huile destinés à remplir
les réservoirs de nos voitures. À l’heure
de la globalisation des échanges, il faut développer
le réseau routier, étendre les retenues d’eau
et les exploitations minières, accélérer
l’urbanisation, partout grignoter et fragmenter les forêts
et espaces naturels, pour favoriser la mobilité de milliards
d’humains, d’animaux et de marchandises tout autour
de la planète. Autant d’activités qui entravent
ou détruisent la vie des écosystèmes, ce
qui pousse les agents pathogènes hébergés
depuis la nuit des temps par des rongeurs, chauve-souris ou
primates, à sortir du bois et infecter les
populations humaines. Ce ne sont pas les animaux qui sont
responsables, mais nous, explique le primatologue et écologue
de la santé Thomas Gillespie (Université Emory).
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Marie-Monique
Robin |
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Sa
biographie
Marie-Monique
est née en 1960 dans une ferme du Poitou. Après
des études en Allemagne, elle est diplômée
du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme (CUEJ).
Elle débute sa carrière à l’agence
Capa, pour laquelle elle réalise de nombreux documentaires
d’investigation. En 2011, elle monte avec ses proches une
maison de production citoyenne. En 38 ans, Marie-Monique a réalisé
plus de 200 reportages et documentaires. Une douzaine d’entre
eux sont associés à des livres. Lauréate
d’une trentaine de prix internationaux, elle reçoit
le prix Albert-Londres en 1995, puis en 2009 le prix Rachel Carson
en Norvège. En 2016, elle reçoit de la SCAM le prix
Christophe de Ponfilly, pour l’ensemble de son œuvre.
Son blog
Qu'apportera
le film, en complément du livre ?
De magnifiques images et des paroles fortes ! Je voulais vraiment
montrer la beauté de la biodiversité, en donnant
envie de la protéger. Le film apportera aussi un éclairage
inédit en donnant la parole à des scientifiques
et spécialistes de terrain, qui ont l’impression
de prêcher dans le désert. Curieusement, l’impressionnante
expertise qu’ils ont accumulée est largement ignorée
des politiques, qui se contentent de parer au plus pressé
- avec des mesures sanitaires et des vaccins - sans s’attaquer
aux causes qui sont à l’origine des pandémies.
Que
souhaitez-vous dire au public ?
Loin
du discours anxiogène qui prévaut depuis l’émergence
de la Covid 19 et qui caractérise en général
les documentaires traitant des nouvelles maladies infectieuses,
je voulais faire un film qui fasse du bien, en remettant de la
cohérence dans les désordres qui nous assaillent,
et en fournissant des outils à tous ceux, citoyens, associations
et organisations internationales, qui œuvrent pour que le
Jour d’après ne ressemble pas au Jour
d’avant.
Plus
que tout, il s’agit de recréer du lien entre les
humains et le reste du vivant. La richesse de la biodiversité
ne constitue pas un supplément d’âme pour une
petite frange de bobos écolos-à-vélo, mais
elle est notre maison
commune,
sans laquelle aucune vie sur terre n’est possible. Ce film
est un hommage à la nature, que nous ne pouvons plus continuer
à sacrifier, sous peine de sacrifier nos propres enfants... |
©
M2R Films
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Quelques-uns
de ses documentaires et livres
La fabrique des pandémies : préserver la biodiversité,
un impératif pour la santé planétaire
Éditions La Découverte, 2020
Nouvelle cordée
M2R Films, documentaire pour le cinéma, 2019 (113’)
Le roundup face à ses juge
M2R Films / Arte, 2017 (93’)
La Découverte - Arte Éditions, 2017
Qu'est-ce qu'on attend ?
M2R Films, documentaire pour le cinéma, 2016 (119’)
Sacrée croissance !
M2R Films / Arte,
2014 (96’)
La Découverte - Arte Éditions, 2014
Les moissons du futur
M2R Films / Arte,
2012 (96’)
La Découverte - Arte Éditions, 2012
Notre poison quotidien
INA / Arte,
2011 (112’)
La Découverte - Arte Éditions, 2011
Torture made in USA
Galaxie Presse / Médiapart, 2010 (85’)
Arte,
2011 (85’)
Le monde selon Monsanto
Image et Compagnie / Arte,
2008 (108’)
La Découverte - Arte Éditions, 2008
Escadrons de la mort : l'école française
Idéale Audience / Canal+ / Arte,
2003 (52’)
La Découverte - Arte Éditions, 2004
Voleurs d'organes
Capa / Planète Câble / Canal+, 1993 (52’)
Éditions Bayard, 1996 |
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Diffusion
:
Le
22 mai, sur Ushuaia TV
; le 23 mai, sur France TV Outre-mer
Dates
à venir : Le film
sera aussi diffusé sur la RTBF, la RTS et la RSI.
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. .Film
La Fabrique des Pandémies de
Marie-Monique Robin
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Avant-premières
À Paris : le 16 mai, Salons de l’Aveyron
; le 17 mai, Auditorium de la ville de Paris ; le 18
mai, Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
- MnHn.
À
Douai :
le 19 mai ; à Bordeaux, le 20 mai ; à
Niort, le 21 mai.
D’autres dates viendront, elles seront communiquées
au fil de l'eau sur nos réseaux sociaux*
*
Facebook
: @FabriquePandemies
- @Marie.Monique.ROBIN.OFFICIEL
; Twitter : @m2rfilms ; Instagram : @marie_monique_robin
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Alerte !
Le
film montre en Asie, Afrique ou Amérique, comment
la déforestation, l’extension des monocultures
et de l’élevage industriel, mais aussi le
dérèglement climatique favorisent la propagation
de nouveaux agents pathogènes. L’expérience
des aires protégées et des territoires indigènes
permet de comprendre pourquoi la préservation de
la biodiversité et l’équilibre des
écosystèmes constituent le meilleur antidote
contre l’émergence de nouvelles maladies.
Réunis pour la première fois dans un film,
une vingtaine de scientifiques issus des cinq continents
offrent la vision d’ensemble pour pouvoir engager
l’action au niveau local, national et international.
Leur constat est sans appel : si nous ne nous attaquons
pas aux causes des nouvelles pestes, les Alertes
aux pandémies prendront le pouvoir sur nos vies
et le coût - financier, humain et écologique
- sera colossal.
m2rfilms.com |
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