Photoclimat
proposait un parcours à travers dix lieux en plein cœur de
Paris et six institutions du Grand Paris. Y étaient exposés
une trentaine d’artistes engagés dont les œuvres participent
à mettre en lumière des enjeux environnementaux et sociaux.
Les différentes expositions avaient pour objectif de sensibiliser
le public sur ces problématiques et de valoriser le travail mené
par les ONG et associations. Photoclimat promouvait également l’éco-conception
dans la production artistique, grâce à une scénographie
qui intègre le principe de l’économie circulaire et
du recyclage. La Biennale Photoclimat a accompagné la
révolution verte, en nous émouvant et en nous faisant rêver.
Elle nous a proposé
les outils d’un changement de vie tourné vers l’innovation
et le vivre ensemble, face à la crise climatique annoncée.
Le
parcours d'exposition
Église
Saint-Merry |

Tamesloht,
près de Marrakech, Maroc, 2011
© Leila Alaou |

Souk
de Boumia, Moyen Atlas, 2011 ©
Leila Alaoui |
Leila
Alaoui (France-Maroc) : Les Marocains
Les Marocains est une série de portraits photographiques
grandeur nature réalisés par Leila Alaoui dans un
studio mobile, qu’elle a transporté au Maroc. Puisant
dans son propre héritage, elle a séjourné
au sein de diverses communautés, et utilisé le filtre
de sa position intime de Marocaine pour révéler
dans ces portraits la subjectivité des personnes photographiées.
Inspiré par The Americans, le portrait de l’Amérique
d’après-guerre réalisé par Robert Frank,
son road-trip à travers le Maroc rural a pour but de de
photographier des femmes et des hommes appartenant à différents
groupes ethniques, Berbères comme Arabes. Ce projet constitue
une archive visuelle des traditions et des univers esthétiques
marocains qui tendent à disparaître sous les effets
de la mondialisation.
Cette manière hybride de concevoir le documentaire fait
écho à la démarche corrective postcoloniale
que de nombreux artistes contemporains engagent aujourd’hui
afin d’écarter de l’objectif l’exotisation
– très largement répandue en Europe et aux
États-Unis – de l’Afrique du Nord et du monde
arabe. Le Maroc a longtemps occupé une place singulière
dans cette utilisation de la culture historique pour construire
des fantasmes d’un ailleurs exotique. Encore aujourd’hui,
la population locale est parfois photographiée dans une
image de rusticité et de folklore, perpétuant ce
regard condescendant.
Il s’agissait pour moi de contrebalancer ce regard en adoptant
pour mes portraits des techniques de studio qui montrent des sujets
farouchement autonomes et d’une grande élégance,
tout en mettant à jour la fierté et la dignité
innées de chaque individu. Leila Alaoui
La Fondation Leila Alaoui a été créée
pour préserver son travail, défendre ses valeurs,
inspirer et soutenir l’engagement artistique en faveur de
la dignité humaine.
Leila
Alaoui - France-Maroc (1982-2016)
Leila
Alaoui, grâce à un art vidéo et photographique
aux limites du documentaire et des arts plastiques, explore la
construction d’identité, les diversités culturelles
et la migration dans l’espace méditerranéen.
Son travail inclut également un engagement humanitaire
fort, avec des mandats photographiques pour des ONG reconnues
comme le Danish Refugee Council. En janvier 2016, mandatée
par Amnesty International pour réaliser un travail sur
les droits des femmes au Burkina Faso, Leila Alaoui est victime
des attaques terroristes de Ouagadougou, et succombe à
ses blessures le 18 janvier 2016. La Fondation Leila Alaoui a
été créée pour préserver son
travail, défendre ses valeurs, inspirer et soutenir l’engagement
artistique en faveur de la dignité humaine. |
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Cette exposition est présentée par :
Fondation Leila Alaoui
La
Fondation Leila Alaoui a été créée
en mars 2016 pour assurer l’archivage,
la conservation et la diffusion de l’oeuvre de Leila Alaoui.
Photographe et vidéaste engagée, Leila Alaoui explorait
les thèmes de
la migration, de la construction des identités et des diversités
culturelles.
Elle a oeuvré à travers son travail à mettre
en avant les oubliés de la société
et leur redonner une part de leur dignité.
Emportée par le terrorisme en janvier 2016 à Ouagadougou,
son art et
ses combats sont désormais portés par la Fondation
Leila Alaoui.
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Place de l'Hôtel de Ville |
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Water Aid / Aïda Muluneh |

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Water Aid / Aïda Muluneh |
Aîda
Muluneh (Éthiopie) : Water Life
Dans ses images afro-futuristes, l’artiste et photographe
Éthiopienne Aïda Muluneh porte un regard sur la crise
environnementale et ses conséquences sur les femmes. Réalisées
dans l’un des endroits les plus secs de la planète,
à Dallol dans le district d’Afar en Éthiopie,
ces images explorent les défis liés à la
pénurie d’eau : ses impacts directs sur les régions
rurales ou encore sur le développement de communautés
entières.
Pour ceux d’entre nous qui vivent dans les villes occidentales,
le privilège de l’accès à l’eau
est un acquis. Or, ceux qui vivent au-delà du réseau
urbain font face à des défis qui mettent en jeu
leur santé, et leur capacité à développer
leurs communautés. Dans cet esprit, chaque œuvre est
une réflexion sur l’impact de l’accès
à l’eau, sur les enjeux de libération des
femmes, de santé, d’assainissement et d’éducation.
Aïda Muluneh met également l’accent sur le rôle
de cette ressource rare face à l’urgence climatique
: la hausse des inondations extrêmes et des sécheresses
plus longues et plus sévères mettent en péril
la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des populations.
Dans cette série, elle associe des références
visuelles issues du patrimoine culturel africain à des
accessoires contemporains, tels que l’omniprésent
jerrican jaune. En réunissant les récits du passé,
du présent et du futur, elle crée des images dramatiques
qui suggèrent une lecture alternative de l’Afrique
contemporaine face à la crise climatique.
Aîda
Muluneh (Éthiopie) (1974)
Diplômée
de la Howard University à Washington DC en Communication,
majeure Film, Aïda Muluneh commence sa carrière de
photographe comme photo-journaliste au Washington Post, devient
jury dans plusieurs concours photographiques comme le World Press
Photo Contest et expose notamment au Museum of Modern Art de New
York. Fondatrice et directrice de l’Addis Foto Fest, le
premier festival photographique international de l’Afrique
de l’Est, accueilli depuis 2010 par la ville d’Addis-Ababa,
Aïda Muluneh continue de développer des projets culturels
à vocation éducative, accompagnée par des
institutions éthiopiennes locales et internationales. |
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Cette
exposition est présentée par :
WaterAid
Dans
le monde, une personne sur dix ne dispose pas d’une source
fiable d’eau potable et une personne sur quatre n’a
pas de toilettes décentes.
Le
changement climatique rend
l’accès à ces ressources vitales encore plus
difficile pour certaines
des communautés les plus pauvres
du monde.
La
crise climatique est une crise
de l’eau. |

©
Water Aid / Aïda Muluneh
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WaterAid est une organisation internationale à but non lucratif
déterminée à faire de l’eau potable,
des toilettes décentes et une bonne hygiène la norme
pour tous, partout, en l’espace d’une génération.
L’ONG travaille avec les communautés pour les aider
à obtenir un approvisionnement régulier en eau potable
et pousse les gouvernements à investir en ce sens, quel que
soit le climat.
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Floriane de Lassée, Aru, Ethiopie, 2012
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Floriane de Lassée, Teckle, Ethiopie, 2012 |
Florane de Lassée (France) : How much can we carry
?
De
l’Afrique de l’Est jusqu’au fond de l’Indonésie,
aveuglée par le soleil, Floriane trace sa route. En minibus,
en car, en 4x4. Les paysages varient, mais les silhouettes en
bord de route restent les mêmes : des marcheurs qui semblent
porter toute leur vie sur la tête. Le dos courbé,
mais toujours le cou droit et le regard fixe, elles vont au
marché vendre ou échanger des biens de première
nécessité. Telles des fourmis à l’équilibre
impeccable, elles amènent des montagnes de bois, de bidons
d’eau, de nourriture…
Ce
travail est un hommage à ces porteurs de vie ; ceux dont
la vie est lourde et où la légèreté
d’un rire rend l’existence vivable.
Floriane réalise ici une série à deux niveaux
de lecture : l’un fait référence à
ces caryatides modernes et l’autre, plus secret, nous
parle des divers poids que nous portons, qu’ils soient
physiques ou psychologiques : poids des traditions, de l’éducation,
de la famille…
Florane
de Lassée (1977)
Après un master en direction artistique à l’ESAG
(Paris), Floriane se spécialise en photographie à
l’ICP (New York City) en 2004.
Sa
série de mises en scène nocturnes, Inside
Views, dresse un portrait mélancolique de femmes
vivant dans les mégapoles. Elle part en 2012-2013, sur
les routes autour du monde : Half the sky complète
ses photographies urbaines initiales mais parle de destins féminins
variés ; l’autre, How Much Can You Carry ?
est une réflexion sur le poids de la vie.
Depuis,
elle continue sa route alternant toujours deux séries
simultanément. Depuis 3 ans, elle travaille entre la
France et l’Afrique.
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Floriane de Lassée et Photoclimat présentent :
Human
rights watch
Human
Rights Watch défend les droits humains à travers
le monde.
Nous enquêtons sur les exactions pour les dénoncer
et nous faisons pression sur ceux qui détiennent le pouvoir
afin que les droits soient respectés
et que justice soit faite.
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Human Rights Watch est une organisation internationale indépendante,
apolitique et non partisane.
Notre action s’inscrit dans un mouvement mondial de défense
de la dignité et des droits de chacun.e, quels que soit sa
vie et le poids qu’il ou elle porte.
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Andrew Quilty (Australie) - Cyril Zannettacci (France)
Ferhat
Bouda (Algérie) - Catalina
Martin-Chico (France / Espagne)
:
Surexposés, le dérèglement climatique
vu par Action contre la Faim
- Agence VU' pour Action contre la Faim
Le
changement climatique participe à aggraver la faim dans
le monde. La désertification ou encore l'inondation des
récoltes obligent de nombreuses populations à prendre
la route pour assurer leur survie. Afin de donner une visibilité
percutante à la situation d’urgence que les dérèglements
climatiques imposent à des populations déjà
grandement fragilisées, Action contre la Faim France a
fait appel à quatre photographes de l’Agence VU’.
Chacun d’entre eux s’est rendu dans une région
du monde pour retracer avec habileté les difficultés
rencontrées sur le terrain : les intempéries, le
peu d’accès à l’eau, la sécheresse
et réduction des activités agraires, l’insécurité
alimentaire… Ils partent ainsi à la rencontre d’individus,
de familles et de collectivités et rendent compte au-travers
de cette exposition de la réalité de leur quotidien.
Andrew
Quilty (Australie)
(1981)
Andrew Quilty est diplômé du Sydney Institute of
TAFE en photographie en 2004. En 2013, il découvre l'Afghanistan,
un pays qui fait immédiatement écho à ses
aspirations de photographe, et s’installe de façon
permanente à Kaboul, d’où il couvre pour la
presse internationale les événements de l’actualité
locale et de la vie afghane. En plus de son travail photographique,
il lance fin 2020 Afghanistan after America, une plateforme
de podcasts proposant des témoignages, des conversations
et des analyses sur les espoirs et les inquiétudes suscités
par la signature de l'accord du 29 février 2020 entre les
États-Unis et les Talibans - censée mettre fin à
plus de vingt ans de guerre.
Cyril
Zannettacci (France)
(1973)
Ses dix années d'expérience à l’international
pour de prestigieux magazines ont permis à Cyril Zannettacci
de développer sa propre écriture photographique.
En 2017, il se rend en Cisjordanie, dans le cadre de sa première
collaboration avec Médecins du Monde, pour documenter la
souffrance psychologique du peuple palestinien en territoires
occupés. En parallèle de ses travaux de commandes
pour la presse, les ONG ou les institutions, Cyril Zannettacci
développe des projets documentaires personnels, en interrogeant
sous un nouvel angle les thèmes liés au monde contemporain
et ses mutations, notamment les rapports de l’individu à
la société et son environnement, tant dans ses actions
que dans ses représentations. |

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Ferhat Bouda / Agence VU’ pour Action contre la Faim
Ferhat
Bouda (Algérie)
(1976)
Investi pour la reconnaissance de l’identité berbère,
Ferhat Bouda est engagé dans un travail au long cours sur
la culture berbère et les peuples nomades ; une enquête
photographique qu’il développe aussi bien en France
et en Allemagne - où il s’installe en 2005 -, qu’en
Algérie, au Maroc, en Libye aux côtés des
rebelles berbères, en Tunisie après la chute de
Ben Ali, ou encore au Nord du Mali avec les Touaregs.
S’attachant aux regards, aux attitudes et aux gens, aussi
bien dans leur quotidien que dans des situations conflictuelles,
Ferhat Bouda s’inscrit dans une tradition de la photographie
documentaire, et témoigne avec respect de situations complexes
souvent difficiles à approcher ou, trop souvent, dissimulées
sous des clichés et des stéréotypes.
Catalina
Martin-Chico (France / Espagne)
(1969)
Déjà très impliquée dans la documentation
de sujets sociaux, notamment au Yémen, Catalina Martin-Chico
décide de parfaire sa photographie en 2008 à l’International
Center of Photography de New-York. Depuis presque quinze ans,
elle part à la découverte de communautés
partout dans le monde : Colombie, Chine, États-Unis, Caraïbes...
Elle révèle des histoires inédites avec autant
de justesse que d’attention.
Catalina Martin-Chico a gagné le Visa d’or humanitaire
du Comité International de la Croix-Rouge lors du festival
Visa pour l’Image de Perpignan en 2011, le Prix Canon des
Femmes Photojournalistes, et le 2ème prix World Press de
la catégorie Contemporary Issues - Story et une
de ses photographies est sélectionnée parmi les
cinq Picture of the Year.
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Cette
exposition est présentée par :
Action contre la Faim
Action
contre la Faim est une ONG qui lutte contre la faim dans le monde
depuis plus de 40 ans. Elle mène une réponse coordonnée
dans près de 50 pays.
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Sa priorité est d’agir concrètement sur le terrain
et de témoigner du sort des populations en luttant contre
les causes et les conséquences de la sous-nutrition
en France et à l’international. Parce que les causes
de la faim sont multiples, elle agit de manière globale,
durable et efficace en s’appuyant sur une forte expertise
en nutrition et santé, sécurité alimentaire,
eau et assainissement, santé mentale.
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Place des Vosges |
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Vik
Muniz (Brésil) : Pictures of garbage
Par
François Quintin, Direction générale de la
création artistique
au Ministère de la Culture :
Vik
Muniz ne fabrique pas des images, il les transforme et nous restitue
celles qui hantent notre mémoire collective. Il invente
toutes sortes de modes de reproduction étonnants et fantasques,
pour que le regard du spectateur devant ses photographies bascule
en permanence du sujet à la matière dont il est
recomposé, et inversement. Chocolat, confiture, nuages,
détritus, poussières, diamants, confettis, caviar,
puzzle, ancre, bulles… Les matériaux utilisés
apportent toujours à l’image un supplément
de sens, qui ne manque ni d’humour, ni d’intelligence,
et révèlent en nous la conscience cachée
d’un regard responsable. Dans le très beau film Waste
Land, Vik Muniz montre son attachement à sortir du cercle
fermé de l’art, sa volonté belle et obstinée
de faire de son œuvre le levier d’un grand projet humaniste
pour changer un morceau de monde, modifier les mentalités,
et nous amener à l’admiration de la noblesse et la
grandeur d’âme des gestes les plus humbles. Des hommes
et des femmes noyés dans un océan de poubelles ramassent
et recyclent les restes de notre monde consumériste et
insouciant. Les ordures par lesquelles ils rachètent quotidiennement
notre piètre conscience morale du devenir collectif est
aux yeux de l’artiste une matière bien plus inestimable
que le diamant le plus pur. Dans cette rencontre avec les Catadores
du Jardim Gramacho, Vik Muniz nous conduit dans un voyage par
vents contraires, une traversée de l’ignoble pour
toucher au précieux, que ce soit dans l’immersion
au cœur de la plus vaste décharge publique du monde,
ou dans le temple de la spéculation de l’art qu’est
une salle des ventes. Comme un alchimiste, Vik Muniz conjugue
des univers incroyablement lointains et donne une ampleur sans
précédent à son sens inné de la transformation
et du recyclage pour faire surgir la beauté et renaître
la confiance en l’homme à l’endroit où
on l’attendait le moins.
Vik
Muniz (Brésil) (1961)
Entre
le Brésil et les États-Unis, Vik Muniz est un photographe
de renommée internationale exposé dans les plus
grandes collections du monde. En 2001, Vik Muniz représente
le Brésil lors de la 49ème Biennale de Venise. Son
travail a fait l’objet du film Waste Land (2010) qui a été
récompensé au Festival du Film de Sundance 2010,
et a été nommé aux Oscars pour le meilleur
documentaire en 2011.
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©
Vik Muniz, Tree (Traces), 2016 ©
Vik Muniz, WWW (Word Map), (Picture of Junk), 2008 |
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Parallèlement
à ses activités artistiques, Vik Muniz s’implique
dans des projets éducatifs et sociaux, notamment en tant
qu’Ambassadeur de Bonne Volonté de l’UNESCO depuis
2014, et fondateur de Morro do Vidigal, une école d’arts
visuels pour les enfants de la favela Vidigal à Rio de Janeiro,
depuis 2015. |
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Jardin de l'Hôtel de Sens |
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Peter
Caton, David Degner, Luke Duggleby, Maxime Riché :
Climat heroes
D’ici
2050, on comptera 1,2 milliard de réfugiés climatiques
de par le monde (étude de The Institute for Economics and
Peace parue en septembre 2020).
Depuis
plus de 10 ans, Maxime Riché et l’équipe du
projet Climate Heroes vont à la rencontre des Héros
du Climat. Chaque jour, des femmes et des hommes, citoyens ordinaires,
s’engagent pour réduire l’impact de nos activités
sur l’environnement. Concrètes et efficaces, ces
initiatives individuelles sont des exemples pour construire un
modèle de société.
Les
Héros du Climat n’agissent pas seuls. Ils ont entraîné
avec eux des milliers de personnes : 2 000 femmes formées
au recyclage du plastique par Isatou Ceesay et son groupe, Women
Initiative The Gambia, acquérant ainsi une place dans la
société gambienne ; plusieurs centaines d’agriculteurs
formés à la permaculture par Perrine et Charles
Hervé-Gruyer, dont la ferme du Bec Hellouin - département
de l’Eure - capture dans son sol des taux de carbone 7 à
26 fois supérieurs aux cultures conventionnelles ; au Cambodge,
18 000 hectares d’arbres - l’équivalent de
la forêt de Fontainebleau - sont protégés
de la déforestation un par un, à la main, par les
moines du groupe de Bun Saluth.
©
Climate Heroes
Et
tant d’autres encore...
Les
Héros du Climat démontrent que chacune et chacun
d’entre nous peut agir à son niveau pour le bien
commun.
Climat
heroes
Maxime Riché a fondé Climate Heroes à la
suite de la COP15 de Copenhague (décembre 2009) alors que
le terme changement climatique prenait pour la première
fois l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui.
Les histoires des Héros du Climat ont été
choisies pour correspondre aux secteurs qui contribuaient le plus
aux émissions de dioxyde de carbone, selon les rapports
du GIEC. Après six ans de travail, Climate Heroes a été
présenté à Paris à la COP21 en décembre
2015 en compagnie de la Fondation Nicolas Hulot, du Programme
des Nations-Unies pour l'Environnement, de Jean-Jouzel - climatologue
et Vice Président du Groupe I du GIEC - et Jean-Louis Étienne,
médecin et explorateur. Maxime a été convié
à présenter son travail 2018 lors d'une conférence
TEDx à Wageningen aux Pays-Bas.
©
Climate Heroes
Informations
pratiques
7 rue des Nonnains d'Hyères
Lundi-vendredi : 08:00-20:50
Samedi-dimanche : 09:00-20:50 |

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..
.. .Biennale
Photoclimat
Un
projet porté par l’association Letourdunmonde
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Letourdunmonde est une association qui crée,
produit et diffuse des projets artistiques engagés.
Son objectif premier est de questionner les grands enjeux
de la société à travers la création
artistique, mais aussi de bâtir des liens forts
entre l’art, la sphère associative et les
experts. Ses actions participent à sensibiliser
le grand public aux problématiques environnementales
et sociales, mais également à promouvoir
l’art engagé, grâce à une
valorisation de l’éco-conception dans la
production artistique. À travers son travail,
Letourdunmonde cherche à démocratiser
l’art, en le sortant des musées, en l’exposant
dans les rues, afin que chacun puisse en bénéficier
gratuitement.
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Nos collaborateurs en éco-conception
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M.
& Mme Recyclage partagent des connaissances sur
le recyclage de nos déchets, et luttent contre
le greenwashing (éco-blanchiment). Leur ambition
est de briser le mythe autour du recyclage du plastique
qui déculpabilise tous les acteurs, pas uniquement
le consommateur. Leur projet répond à des
enjeux sociaux-techniques, où l’ingénieur
est un maillon crucial de la démocratie technique.
M. & Mme Recyclage souhaitent prendre en charge une
demande sociale de participation citoyenne concernant
les grandes orientations techniques. L’ignorance
sur la gestion du plastique ne doit pas être entretenue.
Elle amène à des débats pauvres et
très polarisés, et des décisions
politiques erronées. |
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L’association
3PA, créée en 2004, est un incubateur
de projets innovants autour de la transition écologique,
situé en zone rurale, à Lahage (31). 3PA
développe plusieurs projets autour de 2 axes, qui
fonctionnent comme un écosystème : l'humain
au cœur de la transition - Éducation-Formation-Insertion
-, et la transition au service des territoires : Culture-Tiers
Lieu-Alimentation. 3PA a créé la première
école pilote ETRE, l'École de la Transition
Écologique, en 2017, pour former les jeunes en
rupture scolaire aux enjeux de la transition écologique. |
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ADN+
est un projet associatif de l'école d'architecture
de Versailles. Ses membres participent à la scénographie
de Photoclimat en apportant leur savoir-faire à
la création des plans de structures en 3D. Le renfort
de cette vingtaine d’étudiants à l’atelier
est une aide considérable pour l’équipe
de scénographie. L'association ADN+ a pour missions
d’effectuer des projets d'architecture et de design
à échelle 1:1, d’offrir un encadrement
et une formation pratique à l'utilisation des outils
de construction, de rechercher des modèles alternatifs
à la conception architecturale et à la pédagogie
de l’architecture, ou encore de promouvoir une culture
créative de coopération, solidarité,
transmission collective et vivre-ensemble. |
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