Photoclimat
proposait un parcours à travers dix lieux en plein cœur de
Paris et six institutions du Grand Paris. Y étaient exposés
une trentaine d’artistes engagés dont les œuvres participent
à mettre en lumière des enjeux environnementaux et sociaux.
Les différentes expositions avaient pour objectif de sensibiliser
le public sur ces problématiques et de valoriser le travail mené
par les ONG et associations. Photoclimat promouvait également l’éco-conception
dans la production artistique, grâce à une scénographie
qui intègre le principe de l’économie circulaire et
du recyclage. La Biennale Photoclimat a accompagné la
révolution verte, en nous émouvant et en nous faisant rêver.
Elle nous a proposé
les outils d’un changement de vie tourné vers l’innovation
et le vivre ensemble, face à la crise climatique annoncée.
Présentation
Le projet de parcours d’exposition en extérieur
à Paris accompagne les transformations de la ville et
de ses mobilités. Les grandes fresques porteuses de sens,
les propositions d’exposition dans des endroits inattendus
et dans les axes de circulation majeurs de la capitale favoriseront
l’émergence d’une culture s’adressant
à tous et sensibilisant le public le plus large au travail
des artistes et des associations.
Parce
qu’elles font appel à l’éphémère,
les expositions engendrent une production de biens à
usage unique et participent à accroître une logique
de surconsommation. La Biennale Photoclimat veut rompre avec
ce schéma et encourager une prise de conscience écologique
dans la production artistique. S’inspirant du modèle
circulaire de l’exposition Le Tour d’un Monde
proposée en 2019 par Nicolas Henry et Emmaüs pour
ses 70 ans, Photoclimat place le principe du recyclage au cœur
de sa production. Ainsi, tous nos cadres sont fabriqués
à partir de matériaux entièrement recyclés.
Les supports d’exposition sont réfléchis
et fabriqués localement, amoindrissant notre impact carbone.
Les emballages ont été drastiquement réduits
grâce à nos cadres en bois, qui font office de
protection et limitent l’utilisation des films plastiques
jetables.
La scénographie a été construite à
partir des éléments recyclés des précédentes
expositions, et de bois local ou recyclé dès que
possible. Enfin, les expositions sont construites de manière
itinérante, favorisant leur réemploi dans d’autres
événements culturels.
Nous nous sommes associés à M. & Mme Recyclage
afin d’optimiser la production de cette Biennale, pour
qu’elle soit la plus écologique possible, au regard
des moyens et capacités techniques dont nous disposons.
Nous essayons de faire beaucoup avec peu, mais surtout d’améliorer
les choses. Si aucune solution parfaite n’existe déjà,
faire de notre mieux pour limiter au maximum notre impact environnemental
est essentiel. L’exemple commence par nous. Pour nous,
c’est cela la responsabilité écologique.
Un
projet citoyen, éducatif et populaire
À
l’automne 2021, la Biennale Photoclimat sort
l’art de ses institutions habituelles pour célébrer
dans l’espace urbain ceux qui s’engagent pour l’environnement
et pour notre société.
Créée par des personnalités issues de la
société civile, elle répond au besoin d’informer
et de sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition
climatique, par la volonté de créer un événement
populaire, accessible à tous, et en rendant hommage aux
actions quotidiennes de chaque citoyen.
En investissant les rues et places de Paris, nous souhaitons
décloisonner la parole des artistes qui s’emparent
des enjeux de nos sociétés depuis des générations,
transformer l’espace public en un espace collectif de
partage, et nous rapprocher de là où se font les
luttes citoyennes pour le changement.
Les expositions de la Biennale seront accompagnées
par des actions de médiation gratuites à destination
de nos publics. Pour les plus jeunes, âgés de 9
à 25 ans, nous proposerons plusieurs programmes pédagogiques
à destination des scolaires et des familles, notamment
grâce au parcours Tomate Impact, place de la
Bastille, en collaboration avec Action contre la Faim.
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Vue prévisionnelle, place de l'Hôtel de Ville
Cartographie
des 10 lieux faisant partie du parcours d'exposition dans Paris |
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Le
parcours d'exposition
Place
du Palais-Royal |

Human Nature, Rachel Mud Bathing, Virginia, 2009
© Lucas Foglia
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Lucas
Foglia (États-Unis) : Human Nature
De nos jours, la nature nous menace comme elle nous guérit.
Alors que nous passons de plus en plus de temps enfermés
devant nos écrans, les neuroscientifiques insistent sur
la nécessité vitale de passer du temps en extérieur,
pour notre santé et notre bonheur. Pourtant, nous attendent
dehors tornades, sécheresses, vagues de froid... renforcées
par le changement climatique. Human Nature est une série
d’histoires photographiques sur notre dépendance
à la nature, dans ce contexte de dérèglement
climatique. Chaque histoire se situe dans un écosystème
différent : ville, forêt, ferme, désert, banquise,
océan, volcan… Les photographies étudient
notre besoin d’espaces sauvages, même quand ces espaces
sauvages ne sont que des constructions humaines.
Le photographe Lucas Foglia étudie les croisements entre
les humains et les espaces sauvages. Son dernier livre et sa dernière
exposition itinérante, Human Nature, se concentrent sur
les personnes qui se préoccupent de la nature dans le contexte
du changement climatique, dans différents écosystèmes.
Foglia expose son travail internationalement et ses œuvres
font partie de collections notables, telles que Le Centre International
de Photographie, et le Musée d’Art Moderne de San
Francisco. Foglia collabore également avec des associations
telles que le Sierra Club.
Le Sierra Club est une ONG environnementale américaine
qui, depuis plus de 128 ans, agit pour la protection de la planète
et défend le droit de chacun à disposer d'un monde
sain. |
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Untitled
photograph #2, 2021 © Hkun Lat
#Response365
#022, 2021 © Emily Phyo
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Hkun
Lat, Kyaw
Htoo Bala, Emily Phyo, Richie Htet, Raven,
Baka,
Bart was not here, 882021,
Sawangwongse, Soe Yu Nwe, Ku
Kue,
(Birmanie)
Fighting
fear #WhatshappeningMyanmar
Exposition
organisée par les galeries Myanm/art et 16Albermarle
Hkun
Lat
Hkun Lat est un photographe documentaire originaire du Myanmar.
Il travaille pour ses projets et sur commande d'organisations
et de médias internationaux. Il a commencé à
réaliser ses projets pour que les gens reconnaissent et
témoignent des problèmes actuels et non résolus
au Myanmar, tels que la guerre civile, les ressources naturelles,
les problèmes environnementaux, la drogue et les mouvements
d'éradication de l'opium dans l'État du Kachin.
Il a récemment reçu le 2ème prix de l'environnement
décerné par World Press Photo.
Kyaw
Htoo Bala
Kyaw Htoo Bala est diplômé en photographie des beaux-arts
du Lasalle College Of The Arts de Singapour. Il a obtenu son diplôme
en arts informatiques à l'Université nationale d'art
et de culture, Myanmar (2012). Depuis 2011, il s'intéresse
à l'art, aux arts numériques, à la photographie
et à l'art de l'installation. Il aime les comportements
humains et la narration d'histoires. La plupart de ses arts visuels
sont traduits à partir de textes qu'il compose d'abord.
Il travaille en tant qu'artiste et directeur artistique indépendant
dans la ville de Rangoun.
Emily
Phyo
Emily Phyo est une artiste de performance et la fondatrice du
collectif WOMYN NOW. Elle a étudié au New Zero Art
Space à la fin des années 2000, où elle a
aiguisé son art de la performance et de l'installation.
Ces dernières années, elle a combiné son
vif intérêt pour le féminisme, l'activisme
politique et le tissu social de la société, pour
créer des œuvres de performance documentaire sur des
périodes d'un an. Elle a déjà exposé
à Art Stage Singapore, SA SA BASSAC à Phnom Penh.
Richie
Htet
Richie Htet est illustrateur, peintre et consultant créatif.
Il a étudié au London College of Fashion et vit
et travaille actuellement à Rangoun. Son travail explore
souvent les thèmes de l’autonomisation des femmes,
de leur énergie, de la mode et des tissus, ainsi que la
réinterprétation du regard historique. Il se concentre
principalement sur les thèmes de l'érotisme, de
l'identité sexuelle et de sa propre origine raciale. Sa
récente exploration de l'histoire de la politique au Myanmar
constitue un nouveau chapitre passionnant dans l'évolution
de son style.
Raven
Raven est une rédactrice, illustratrice et graphiste freelance
qui est actuellement étudiante aux beaux-arts du LASALLE
College of the Arts. En raison de sa prédilection pour
les films et la musique, ses œuvres ont généralement
un style terreux et vintage. Elles célèbrent l'humanité,
les erreurs que nous faisons, les marques que nous laissons, les
péchés que nous commettons, les arts que nous créons,
les croyances pour lesquelles nous nous battons, et l'amour dont
nous rêvons. Elle aime trouver des valeurs esthétiques
dans l'ordinaire, les défauts et la vérité.
Bart
Was Not Here
Bart Was Not Here - aka Kyaw Moe Khine - a été tenté
par les tags et les lettres à bulles peints dans les rues,
en grandissant à Rangoun. Les expressions de Bart dans
son art sur ou hors des murs sont un mélange de texte et
d'image juxtaposant les normes culturelles birmanes et importées.
Il a obtenu un diplôme des beaux-arts du Lasalle College
of the Arts en 2018. Bart a débuté sa première
exposition solo God Complex à la galerie Myanm/art
en 2019. Il a participé à un certain nombre d'expositions
de Street Art et de Pop Art à Rangoun.
882021
882021 est un artiste visuel/musicien du Myanmar qui réalise
des vidéos musicales axées sur la révolution
en cours. Le nom 882021 est une combinaison des deux années
- 1988 et 2021 - au cours desquelles de grandes manifestations
ont eu lieu contre l'armée birmane. Le nom est également
basé sur la couleur #882021, qui est la couleur du sang
séché ; un rappel de toutes les personnes qui ont
perdu la vie à cause des injustices de l'armée.

#Response365 #023, 2021 © Emily Phyo
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We
Make Art in Peace © Kyaw Htoo Bala and
51 artists |
Ne
Win © Bart Was Not Here |
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Cette
exposition est présentée par Human Rights Watch
Human
Rights Watch défend les droits humains à travers
le monde.
Nous enquêtons sur les exactions pour les dénoncer
et nous faisons pression sur ceux qui détiennent le pouvoir
afin que les droits soient respectés et que justice soit
faite.
Human
Rights Watch est une organisation internationale indépendante,
apolitique et non partisane. Nous enquêtons depuis plus
de 30 ans sur les graves violations au Myanmar (Birmanie) et faisons
entendre la voix des activistes, défenseurs des droits,
journalistes et artistes mobilisés contre la répression.
Bitch
Better Have My Democracy, 2021
© Richie Htet |
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Le
1er février 2021, les militaires du Myanmar (Birmanie),
connus sous le nom de Tatmadaw, ont mené un coup d'État,
arrêté Aung San Suu Kyi et les dirigeants de la Ligue
nationale pour la démocratie (LND) dans la capitale de
Naypyitaw. Ce matin-là, l'avenir que le peuple du Myanmar
envisageait pour lui-même a disparu. Du génocide
des Rohingyas en 2017 à l'emprisonnement et à la
torture systématiques des dissidents, la Tatmadaw entretient
une idéologie ethno-nationaliste vicieuse, imprégnée
de superstition, de fanatisme religieux et de rituels d'astrologie.
C’est un adversaire terrifiant et imprévisible, difficile
à défier, car il s'est implanté dans tous
les secteurs les plus rentables de l'économie, du pétrole
et du gaz aux télécommunications. La censure est
omniprésente, qu'il s'agisse de la censure de l'État
ou de l'autocensure. Sous la censure de l'État, les artistes
avaient l'habitude d'utiliser un langage ou des récits
symboliques pour éviter ce rejet. Il y avait toujours deux
versions de l'œuvre produite - celle que l'artiste avait
l'intention de produire et celle qu'il présentait au comité
de censure.
L'objectif de cette exposition est de sensibiliser l'opinion publique
internationale, faire connaître les artistes birmans, et
créer un réseau de soutien. Tant de choses ont changé
depuis le premier mois de protestations. Plus de 700 personnes
sont mortes aux mains des militaires, et beaucoup d'autres ont
disparu. L'histoire se répète. Cependant, l'esprit
de combat est plus fort que jamais : ce sont les jeunes et les
intrépides qui mènent la charge. Ils sont la ligne
de front de ce combat mondial pour l'expression et la libération
de la peur. |
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Église
Saint-Eustache |
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Nicolas
Henry (France) : Badjines, les esprits de la nature
Un
hiver, lors d’une résidence en Casamance, Nicolas
Henry crée la série Badjines, les esprits de la
nature, des mises en scène avec une équipe locale
d’initiés, faites de la collecte le long de la
côte, de graines, coquillages, bois flottés, croyances
et récits. Quand il demanda à son équipe
Diola comment qualifier les images réalisées ensemble,
ils lui parlèrent d’esprit, l’esprit du ciel,
de la terre ou de la mer. Ce qui pour Nicolas Henry reflète
des songes et la métaphore d’une harmonie avec
la nature, est pour eux la matérialisation d’esprits
vivants à honorer, à cultiver et à invoquer
dans les différents moments de la vie.
Éclairé par ces visions, Nicolas Henry trouve
ensuite refuge dans les vallons sauvages de Bretagne, croisant
menhirs, dolmens et mares aux fées, pour faire vivre
les croyances vivaces et telluriques des forêts de Huelgoat
et des vallons perdus de Borderhouat. Une écurie aux
centaines de chevaux l’accueille en forêt de Moulières,
et son chemin arpente depuis, les quatre coins de nos territoires.
Pavoiser l’église Saint-Eustache offre une présence
sacrée à ces esprits de la nature. Cette architecture
abrite la plus haute nef de Paris, et a été conçue
comme une forêt. Il s’agit ici de (re)mettre la
nature au centre du spirituel, en écho à l’encyclique
Laudato si du Pape François, qui nous engage
à prendre conscience de la crise écologique, et
à agir.
Nicolas
Henry
Nicolas Henry est diplômé des Beaux-Arts de Paris
et de l’École Nationale Supérieure d’Art
de Paris-Cergy. Il a été formé à
l'industrie du cinéma, en tant que réalisateur
de films, à l'Emily Carr Institute of Art and Design
de Vancouver, Canada. À la suite d’une carrière
d’éclairagiste et de scénographe dans le
spectacle - musique, danse contemporaine et théâtre
-, il parcourt le monde pendant trois ans en tant que réalisateur
pour le projet 6 milliards d'autres, de Yann Arthus-Bertrand.
Il se lance ensuite à plein temps dans son travail personnel
photographique, voyageant de par le monde afin de réaliser
des séries mélangeant installations plastiques
et portraits photographiques.
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Oiseau
Casamance © Nicolas Henry
Chevaux
blancs © Nicolas Henry
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Nicolas
Henry et Photoclimat présentent : Up2green Reforestation
Up2green
Reforestation œuvre depuis 2009 sur le terrain à la
reforestation, promeut l’agroforesterie et l’éducation
environnementale. Elle développe des activités économiques
durables. L’ONG vise également à renforcer
des populations vulnérables, et à les rendre plus
résilientes face aux conséquences locales du changement
climatique.
Avec l’Oceanium de Dakar, l’ONG développe un
programme visant à restaurer l’écosystème
de la mangrove de Casamance au Sénégal, au bénéfice
des populations locales qui en dépendent, et de renforcer
le développement d’activités durables alternatives
à la surexploitation de la mangrove. |
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Canopée des Halles |
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The
Pack, 2010 © Tamara Dean 
Tumbling
through the treetops, 2020 © Tamara Dean |
Tamara
Dean (Australie) : Of Nature
L’état
actuel de notre environnement est une préoccupation permanente,
notamment la rapidité du réchauffement climatique
et ses conséquences sur le déclin des habitats et
des espèces. Une préoccupation si grave qu’elle
semble souvent paralysante. À l’ampleur et à
la vitesse du désastre climatique, s’ajoute le retard
tragique pris dans la définition des priorités climatiques
par les gouvernances mondiales, et plus particulièrement
par l’Australie, préférant donner priorité
au profit plutôt qu’à la durabilité.
Témoin de la vitesse à laquelle l’humanité
est capable de se confronter à une pandémie, et
de mobiliser un changement de masse, Tamara Dean invite à
faire face au rôle majeur que nous avons à jouer
dans le maintien d’un équilibre naturel avec notre
environnement, plutôt que dans la consommation des ressources
de notre planète, et la destruction de ce système
qui soutient nos vies. Son travail montre que les êtres
humains sont des animaux, et que nous formons tous un écosystème
sensible.
En en prenant conscience, nous pouvons commencer à
nous voir comme faisant partie de quelque chose de plus grand
et non plus comme le centre de l’univers. Tamara Dean
Tamara
Dean
Tamara
Dean est une artiste photographe reconnue à l’international.
Son travail de photographe se complète de la création
d’installations et d’images en mouvement. Primée
à de nombreuses reprises dont le Boulburn Art Award en
2020, et exposée dans d’importantes collections australiennes
et internationales, Tamara Dean explore les relations qu’entretiennent
les êtres humains avec l’environnement. Elle a été
sélectionnée pour l’Adelaide Biennial of Australian
Art de 2018, où elle présentait son installation
Stream of Consciousness, et sa série photographique
In Our Nature. |
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Tamara
Dean et Photoclimat présentent : Nitidae
Nitidae
conçoit et mène des projets associant la préservation
de l’environnement et le renforcement des économies
locales dans plusieurs pays africains. L’association travaille
en particulier dans trois domaines : la conservation des forêts,
l’agriculture durable et les énergies renouvelables.
En Côte d’Ivoire, par exemple, où 57% des forêts
ont disparu entre 1990 et 2015, Nitidae met en place un programme
en partenariat avec le Conseil Régional de la Mé,
alliant des actions de planification territoriale, de reboisement,
d'agroforesterie, de promotion des techniques de carbonisation
amélioré…
Au total, ce programme intègre plus de 3500 paysans, dans
sept villages d’intervention, autour de la toute nouvelle
Réserve Naturelle Mabi Yaya (60 000 hectares).
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..
.. .Biennale
Photoclimat
Un
projet porté par l’association Letourdunmonde
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Letourdunmonde est une association qui crée,
produit et diffuse des projets artistiques engagés.
Son objectif premier est de questionner les grands enjeux
de la société à travers la création
artistique, mais aussi de bâtir des liens forts
entre l’art, la sphère associative et les
experts. Ses actions participent à sensibiliser
le grand public aux problématiques environnementales
et sociales, mais également à promouvoir
l’art engagé, grâce à une
valorisation de l’éco-conception dans la
production artistique. À travers son travail,
Letourdunmonde cherche à démocratiser
l’art, en le sortant des musées, en l’exposant
dans les rues, afin que chacun puisse en bénéficier
gratuitement.
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Nos collaborateurs en éco-conception
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M.
& Mme Recyclage partagent des connaissances sur
le recyclage de nos déchets, et luttent contre
le greenwashing (éco-blanchiment). Leur ambition
est de briser le mythe autour du recyclage du plastique
qui déculpabilise tous les acteurs, pas uniquement
le consommateur. Leur projet répond à des
enjeux sociaux-techniques, où l’ingénieur
est un maillon crucial de la démocratie technique.
M. & Mme Recyclage souhaitent prendre en charge une
demande sociale de participation citoyenne concernant
les grandes orientations techniques. L’ignorance
sur la gestion du plastique ne doit pas être entretenue.
Elle amène à des débats pauvres et
très polarisés, et des décisions
politiques erronées. |
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L’association
3PA, créée en 2004, est un incubateur
de projets innovants autour de la transition écologique,
situé en zone rurale, à Lahage (31). 3PA
développe plusieurs projets autour de 2 axes, qui
fonctionnent comme un écosystème : l'humain
au cœur de la transition - Éducation-Formation-Insertion
-, et la transition au service des territoires : Culture-Tiers
Lieu-Alimentation. 3PA a créé la première
école pilote ETRE, l'École de la Transition
Écologique, en 2017, pour former les jeunes en
rupture scolaire aux enjeux de la transition écologique. |
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ADN+
est un projet associatif de l'école d'architecture
de Versailles. Ses membres participent à la scénographie
de Photoclimat en apportant leur savoir-faire à
la création des plans de structures en 3D. Le renfort
de cette vingtaine d’étudiants à l’atelier
est une aide considérable pour l’équipe
de scénographie. L'association ADN+ a pour missions
d’effectuer des projets d'architecture et de design
à échelle 1:1, d’offrir un encadrement
et une formation pratique à l'utilisation des outils
de construction, de rechercher des modèles alternatifs
à la conception architecturale et à la pédagogie
de l’architecture, ou encore de promouvoir une culture
créative de coopération, solidarité,
transmission collective et vivre-ensemble. |
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