Ces
deux notions, bien qu’ayant toutes deux trait à des systèmes
dynamiques vivants, n’ont pas toujours été considérées
ensemble dans
les projets de transformation ou de création d’espaces publics,
notamment en milieu urbain. Il semble qu’aujourd’hui cela
prenne un sens culturel et symbolique particulier, et que l’urbain
soit sur le point de se reconcilier avec des aspects sauvages qui étaient
jusqu’à présent évincés. Seront présentés
huit exemples de projets exposant la complémentarité des
approches paysagères et écologiques, favorisant
la biodiversité de même que l’usage. L’enjeu
est de démontrer par l’exemple qu’un aménagement
peut répondre aux exigences
d’une biodiversité fonctionnelle, en s’intégrant
dans le paysage et inversement tout en répondant aux besoins des
populations.
La
ville de Courbevoie (92) : Jardiner la ville
|

|
La
ville de Courbevoie (92), située au pied des tours de la
Défense, évolue dans un contexte très urbain
où la pression foncière est très forte. Chaque
espace libre est potentiellement constructible. Pourtant, la dynamique
de cette commune vise plutôt le verdissement de chaque espace
libre. Grâce à une stratégie opportuniste
de valorisation écologique des espaces verts, Courbevoie
présente un paysage de nature en ville étonnamment
présent compte tenu de son fort contexte urbain.
Cette
démarche totalise aujourd’hui 286 aménagements
verts plus ou moins conséquents représentant 31
hectares du territoire de Courbevoie : 7,4 % de la superficie
totale. Chacun traduit une opportunité de verdissement
:
-
le parc Nelson Mandela, possédant une zone de récupération
des eaux de pluie, inutilisée et inaccessible au public,
où la végétation spontanée a été
valorisée,
-
les emprises des dispositifs Vigipirate devant les écoles
ont été végétalisés et aménagés
en de petits parcs,
-
des tranchées fertiles dans le cimetière des Fauvelles
ont été réalisées pour végétaliser
cet espace auparavant nu en raison de la présence de
phytosanitaires dans les couches superficielles du sol,
-
le parc de l’école des Vanettes dont le périmètre
d’extension de l’école est actuellement valorisé
en tant que coeur de biodiversité urbaine.

Densité
d’espaces verts à Courbevoie
La
somme de petits projets finit par former une véritable
synergie écologique et paysagère. L’aspect
multi-sites amène une densité verte favorable à
la nature en ville et au cadre de vie des habitants. Le tout est
mis en cohérence avec une gestion douce valorisant les
techniques alternatives et écologiques : désherbage
manuel, recours aux prédateurs naturels...
Ainsi
la commune a été récompensée par le
Conseil National des Villes et Villages Fleuris qui lui a accordé
la Fleur d’or 2015. Afin de décrire la démarche
de la ville de Courbevoie dans sa pluralité, 3 exemples
distincts sont présentés. |
La
Ville a signé une convention avec l’association Espaces,
qui travaille à l’insertion des jeunes par l’écologie
urbaine.
|
L’allée des vignerons, une rue transformée
par les habitants
Coincée
entre le collège des Bruyères et un immeuble d’habitations,
l’allée des vignerons n’avait d’autre
fonction que de servir d’accès aux véhicules
de pompier en cas de sinistre. Peu empruntée, elle était
régulièrement le lieu d’actes d’incivilité.
La
municipalité a alors décidé de lancer un
chantier participatif pour désasphalter partiellement et
végétaliser cette rue. A l’occasion de la
fête des jardins, l’allée des Vignerons a été
tranformée en rue jardin. Là où
l’asphalte recouvrait le trottoir, 30 pieds de vigne, 6
arbres fuitiers, des plantes aromatiques, des baies et 8 petits
potagers ont été plantés.
Réaménagement
de l’allée des vignerons
Des
peintures artistiques ont été réalisées
sur le sol par les habitants, encadrés par des professionnels. |

|
Les riverains se sont réappropriés cette rue transformée
en promenade plantée qui est aujourd’hui respectée.
Elle donne maintenant l’occasion aux passants de contempler
un paysage inhabituel tout en les sensibilisant à la place
de la nature en ville.
|
Le square du Château-du-Loir, un espace valorisant l’ensemble
des usages
La
fermeture à la circulation routière du Château-du-Loir,
au nord de Courbevoie en limite avec la commune de la Garennes-Colombes,
a permis la création d’un square, inscrit dans le
prolongement d’une coulée verte de 4 000 m²
aménagée en 2011. Ce square a fait l’objet
d’une restructuration en 2013 et s’étend désormais
sur une surface de 5 865 m².
Initialement
à vocation routière, ce projet forme aujourd’hui
une liaison douce entre deux rues, répondant ainsi aux
besoins de déplacement locaux.
Schéma
de l’inscription du site dans la trame urbaine
L’ambition
donnée par la commune était de répondre à
l’ensemble des usages des riverains. Ainsi la friche industrielle
a laissé place à des jardins partagés, un
potager, une aire de jeux, de loisirs et même un espace
bosselé pour les amateurs de VTT. C’est aussi un
espace de promenade formant une connexion douce entre deux rues. |
 |
La
square et La Défense
© Ville de Courbevoie - Yann Rossignol |

Le
jardin partagé ©
Ville de Courbevoie |

La
mare ©
Ville de Courbevoie |
La
biodiversité présente à l’origine est
préservée et valorisée. Une mare a été
reconstituée permettant à un écosystème
particulier de se développer. Une gestion écologique
est appliquée sur l’ensemble du square. |
Cet
îlot de biodiversité s’inscrit dans un paysage
très urbain qui n’est pas caché mais au contraire
souligné et assumé. Les dalles de l’ancienne
usine ont pour exemple été conservées, témoin
de l’histoire d’un site et de l’histoire des
riverains. |
Le
jardin aux papillons
Courbevoie
déploie une biodiversité urbaine originale. C’est
ce que l’on ressent au détour de la rue Hudri, lorsque
l’on s’aventure dans le jardin aux papillons. Un terrain
accolé à l’école des Vanettes, réservé
pour une future extension, a été transformé
en un jardin provisoire dédié à l’observation
des papillons et propice à la contemplation. À l’origine,
un stationnement provisoire était prévu.
©
Ville de Courbevoie
Ce
jardin a été conçu en partenariat avec le
Museum national d’Histoire naturelle et l’association
Noé Conservation. Un écosytème pour favoriser
l’accueil de papillons a été reconstitué.
Une prairie fleurie y a été plantée. Un hôtel
à insecte ainsi que des aménégements en bois
naturels ont été conçus avec l’aide
des riverains. |
 |
Le
jardin aux papillons
: un projet opportuniste permettant de créer un espace
de biodiversité au cœur d’un environnement très
urbanisé.
Tout en participant à la préservation de la biodiversité,
ce jardin représente une rupture dans le paysage urbain
de Courbevoie et offre un espace sauvage
et naturel aux citadins, comme une clairière, une respiration
au milieu du béton. |
L’ambition
paysagère de Courbevoie en faveur de la protection de l’environnement
permet d’améliorer le cadre de vie et le bien-être
des citoyens, de les impliquer dans les projets, de valoriser
l’image de la commune, de sensibiliser les habitants à
leur environnement et de préserver la biodiversité
urbaine.
Qu’importe
si à terme un site sera urbanisé, il est systématiquement
verdi pour implanter, même temporairement, la nature en
ville.
Il
sera intéressant d’observer l’évolution
de cette démarche. La dynamique de densification issue
des politiques territoriales de l’Île-de-France finira-t-elle
par inverser la tendance ? La multitude des espaces verts se structurera-t-elle
en un réseau plus défini ?
|
Le chemin des parcs (93) : Relier les espaces de nature |
Projet
du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, le Chemin
des Parcs a pour ambition de relier les grands pôles de
nature de la Seine-Saint-Denis par des voies piétonnes
et cyclables au sein d’un aménagement écologique
et paysager global. Le but recherché est de développer
la nature en ville et de développer les modes de déplacements
doux dans un contexte urbain très contraignant, de faible
qualité paysagère. Trois objectifs composent ainsi
ce projet :
-
faciliter les accès aux parcs et aux lieux de vie
: Le Chemin des Parcs favorise la promenade et la détente
mais forme également une axe de passage permettant les
déplacements quotidiens vers les lieux de travail, vers
différents services.
-
redécouvrir la nature en ville : Les habitants
sont invités à profiter du patrimoine naturel
et architectural de leur territoire. Le tracé des différents
tronçons privilégie en effet les points de vue
et panoramas remarquables. Ce projet a aussi vocation à
créer de nouveaux espaces publics et de nouveaux milieux
naturels. Facilitant ainsi le déplacement des espèces
et confortant le réseau écologique départemental.
-
favoriser les animations et les activités pédagogiques
: Des panneaux pédagogiques informent le promeneur tout
au long de sa balade sur le paysage qui l’entoure, le
patrimoine architectural, les modes de gestion écologique...
C’est aussi un lieu idéal pour mettre en place
diverses animations sur la biodiversité, les paysages,
les modes de déplacements doux...
70
km de cheminements sont prévus pour mailler l’intégralité
du département tout en répondant aux enjeux écologiques,
paysagers et de mobilité. Pour l’heure, deux tronçons
sont réalisés représentant 7 km de linéaire.
Leurs aménagements seront détaillés ci-après
pour mettre en lumière les aspects paysagers et écologiques
portés par le Chemin des Parcs. Un troisième tronçon
est aménagé mais les pratiques de gestion douce
y sont encore en phase de test.
Trame
verte et bleue
Le
Chemin des Parcs se base sur le réseau écologique
départemental, visant à recréer ou conforter
les continuités écologiques du territoire pour faciliter
la circulation des espèces. En effet, ces dernières
ont besoin de se déplacer pour se nourrir, se reproduire,
se reposer et assurer leur survie. En milieu urbain, il existe
de véritables ruptures de ces déplacements. Des
aménagements favorables à l’implantation de
la biodiversité et à ses déplacements sont
installés le long de ces nouvelles continuités.
L’enjeu
écologique est d’autant plus fort que le Chemin des
Parcs tend à relier un grand nombre des pôles de
nature qui appartiennent à l’ensemble de sites Natura
2000 formant la Zone de Protection Spéciale Sites
de Seine-Saint-Denis, issue de la Directive Oiseaux.
Cet aménagement du département répond ainsi
à la logique de mise en réseau des différents
sites Natura 2000.
La
liaison Forêt de Bondy / Parc forestier de la Poudrerie
Représentant
un linéaire de 3,5 km, ce tronçon a été
aménagé en 2010. Établissant une liaison
directe entre deux pôles de nature, cette section devait
répondre à de forts enjeux écologiques précisément
dictés par les objectifs du réseau Natura 2000.
L’itinéraire
de cet aménagement le place au contact de nombreux éléments
paysagers remarquables. En quelques kilomètres, le promeneur
est ainsi amené à contempler :
-
une zone agricole ponctuée de nombreuses friches,
-
des alignements d’arbres cadrant de lointaines perspectives,
-
le parc de la Ferme de Montceleux et son belvédère
révélant le grand paysage du territoire,
-
les grands mails plantés, incluant plusieurs alignements
d’arbres parallèles formant des espaces ouverts.
Les
principes d’aménagement du Chemin des Parcs, se basant
sur les circulations douces et la nature en ville, ont ainsi mis
en valeur ces atouts paysagers. Soit en les incluant dans le tracé,
soit en organisant des liaisons douces avec eux.
Les
abords végétalisés contribuent à la
trame verte locale et amènent un caractère sauvage
qui tranche avec le caractère urbain de certains secteurs.
Des mares à vocation pédagogique et écologique
ont été aménagées. Elles possèdent
une richesse intrinsèque en biodiversité et viennent
densifier le réseau local de milieux humides.
Ce
tronçon s’articule avec un itinéraire du Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée
(PDIPR) formant ainsi un point d’accroche entre ce dernier
et le Chemin des Parcs. Son impact sur les mobilités douces
du territoire en est ainsi amplifié.
La
liaison Parc forestier de la Poudrerie / Parc du Sausset
Premier
tronçon réalisé en 2009, d’une longueur
de 3,7 km bordant la RD40, il est également celui ayant
bénéficié du premier état des lieux
en 2014. Sa particularité vient du fait qu’il correspond
à un aménagement paysager préexistant réalisé
dans le cadre de la création d’une piste cyclable,
livrée en 2008. Le Chemin des Parcs a ainsi apporté
une forte dimension écologique.
Symbolisant
une transition entre l’urbain et les terres agricoles, ce
tronçon possédait donc déjà des caractéristiques
paysagères affirmées : une esthétique très
dessinée et des vues largement ouvertes sur la zone agricole.
Grâce
à la démarche du Chemin des Parcs, les usagers peuvent
aujourd’hui y observer :
-
des espaces végétalisés diversifiés,
en cohérence avec la flore locale et épurés
d’espèces exotiques envahissantes,
-
des bandes boisées aux strates variées,
-
des milieux ouverts plus ou moins entretenus donnant à
voir différents degrés de naturalité,
-
des noues végétalisées et paysagères
périodiquement en eau selon les intempéries,
-
le ruisseau du Sausset aux berges moins abruptes, moins minérales
et donc plus naturelles.
Ce
tronçon est le premier à avoir bénéficié
d’un bilan d’expérimentation après 4
années de gestion écologique. Le Conservatoire Botanique
National du Bassin Parisien (CBNBP) souligne ainsi que les milieux
suivent actuellement une évolution naturelle. La biodiversité
s’y installe peu à peu. Cela ajoute à cette
continuité écologique un rôle de refuge pour
la biodiversité urbaine.
Une
stratégie basée sur une planification
Le
tracé du chemin des Parcs trouve son origine dans la cartographie
du réseau écologique du territoire identifiée
lors de l’élaboration de la Trame Verte et Bleue
départementale.
En
2009, une étude générale de faisabilité
a été menée sur l’ensemble du territoire
de la Seine-Saint-Denis afin d’identifier des premiers tracés
constituant le chemin des Parcs. Pour chaque tronçon, les
enjeux écologiques et paysagers sont définis dans
une étude dédiée. Cette étude est
le point de départ de la concrétisation du chemin
des Parcs mais aussi de celle de la Trame Verte et Bleue.
Elle
sert également d’outil de concertation avec les communes,
les associations et les riverains. Le tracé proposé
a vocation à être ajusté en fonction des différents
projets et opportunités d’aménagement du territoire
concerné.
Espace
multifonctionnel : déplacements, habitats , gestion des
eaux
© Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis
Multifonctionnalité
L’aspect
trans-thématique de cette démarche d’aménagement
implique la nécessité de valoriser de concert l’écologie,
le paysage et les déplacements. Pour y parvenir, plusieurs
solutions sont mises en place :
-
des bandes végétalisées avec des espèces
locales formant des corridors de la trame verte et placés
entre les cheminements doux et les voies de circulation routière
pour maintenir une continuité et une cohérence
paysagère,
-
des ouvertures du tracé vers les éléments
naturels voisins permettant d’enraciner le Chemin de Parcs
dans son environnement urbain,
-
un appui systématique sur les élements existants
dans une logique d’harmonisation avec les trois enjeux,
comme le montre l’exemple du tronçon où
l’aménagement a principalement consisté
en une valorisation écologique du cheminement qui possédait
déjà des atouts paysagers.
Les
qualités plurielles de ces aménagements font ainsi
écho à celles des pôles de nature qu’ils
relient.
Une
animation incessante
Le
premier tronçon réalisé a permis d’éprouver
les méthodes de gestion mises en place grâce à
son bilan d’expérimentation. Le CBNBP acte par ses
relevés leur action de valorisation écologique.
Parmi les objectifs visés, on peut citer :
- la
diversification des habitats et le développement de zones
de refuge,
-
la conciliation des enjeux de la Trame Verte et de la Trame
Bleue
-
la suppression des espèces exotiques envahissantes dès
leur apparition
-
la favorisation des espèces locales adaptées à
la faune locale en laissant s’exprimer les espèces
spontanées.
Une
formation du service des espaces verts du conseil départemental
a été opérée. Cette démarche
est indispensable pour faire prendre conscience des enjeux aux
opérateurs et assurer la rigueur de la gestion écologique. |

Voie
douce au bord du canal de l’Ourcq ©
Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis

|
 |
Plan
du chemin des parcs à l’échelle
du département de la Seine-Saint-Denis |
Les
aménagements du Chemin des Parcs forment une pleine valorisation
des continuités écologiques de la Seine-Saint-Denis. |

Mare
pédagogique en bord de cheminement
©
Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis |

Multiplicité
des types d’aménagement
©
Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis |

Gestion
écologique des abords de la piste existante
©
Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis |
La
plus-value du Chemin des Parcs s’applique même sur
des zones récemment aménagées. L’aménagement
de ce tronçon montre que le Chemin des Parcs sait à
la fois s’adapter à la multitude des éléments
paysagers locaux et créer de nouveaux milieux.
|
 |

Schéma
du tronçon 1 du chemin des parcs, bordure de la RD401 |

Affichage
pédagogique ©
Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis |
L’initiative
du Chemin des Parcs, portée par le Département de
la Seine-Saint-Denis, forme une prolongation logique de l’inscription
des parcs départementaux dans le réseau Natura 2000.
Pour l’heure seuls deux tronçons sont aménagés
et focalisés sur l’Est pour renforcer la ceinture
vert de l’Île-de-France. Le Chemin des Parcs priorise
ses trois enjeux - écologie, déplacements et paysage
- pour définir le tracé des aménagements,
avant de passer à la problématique foncière.
La principale conclusion du bilan est de toujours
privilégier la continuité des pratiques de gestion
sur une longue durée afin de laisser le temps aux habitats
de trouver leurs équilibres. |
|
Brochure
Paysage et biodiversité
La
Direction Régionale et Interdépartementale
de l’Environnement et de l’Énergie
(DRIEE) d’Île-de-France souhaite sensibiliser
les élus, techniciens,
maître d’ouvrage, maître d’oeuvre,
à la protection de la biodiversité et
la valorisation du paysage dans les projets d’aménagement.
Cette
brochure présente huit exemples de projets exposant
la complémentarité des approches paysagères
et écologiques, favorisant la biodiversité
de même que l’usage. L’enjeu est de
démontrer par l’exemple qu’un aménagement
peut répondre aux exigences d’une biodiversité
fonctionnelle, en s’intégrant dans le paysage
et inversement tout en répondant aux besoins
des populations.
|
|
|
|
Ouvrage
réalisé par la DRIEE
:
Direction Régionale et Interdépartementale
de l’Environnement et de l’Énergie
d’Île-de-France
Auteurs : Antoine Abarnou, Adrien Solacroup, Marie Genêt
- G2C Territoires / Altereo
Édition Juin 2018
driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|