Soucieuse
de préserver l'environnement et ses habitants, de favoriser l'émergence
de nouveaux modes de productions, d'accompagner le développement
d'une économie plus responsable, la Ville de Romainville développe
un projet d'agriculture urbaine à l'échelle de son territoire.
Depuis 2011, la municipalité est décidée à
inscrire l'innovation en faveur d'une alimentation durable sur son territoire.
Romainville, un territoire durable et innovant au cœur
de la Métropole du Grand Paris
Romainville
se situe à 3 km à l'est de Paris, à l'extrémité
orientale de la colline de Belleville, au sein du département
de la Seine-Saint-Denis (93) et de la région Île-de-France.
Sur 344 hectares, la commune compte 25 881 habitants (INSEE
2014). Elle appartient au Territoire d'Est ensemble regroupant
9 villes et plus de 400 000 habitants.
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La
Ville de Romainville est un territoire clé de la métropole
parisienne, prochainement connecté aux réseaux
de transports lourds : ligne 11 en 2022, Tramway T1 en 2020
et le TZen 3 le long de l’axe RN3 en 2020. Le renforcement
des transports en commun, les mutations économiques en
cours, liées au passé industriel du territoire,
et son caractère populaire constituent pour la ville
autant de perspectives de développement.
La
requalification, en cours ou programmée, de tous les
quartiers d’habitat social, la conduite d’opérations
d’aménagement structurantes marquent la volonté
municipale d’assurer un développement durable du
territoire.
La municipalité de Romainville s’est aussi engagée
depuis de nombreuses années dans une démarche
volontariste visant à assurer un développement
économique pérenne.
Le
soutien à l’implantation, la croissance de l’offre
de locaux tertiaires et d’activités permettent
aujourd’hui de répondre à cet enjeu à
long terme. C'est en ce sens qu'elle accompagne avec détermination
le développement d'entreprises sociales et solidaires
dont les activités recouvrent le champ de l'alimentation
durable telles que Baluchon, Rebelle et le Paysan urbain.
Pour
répondre en partie à ces enjeux, la municipalité
de Romainville porte une dynamique autour de l’agriculture
urbaine et de l’alimentation responsable sur son territoire.
Une démarche définitivement tournée vers
l’avenir qui ouvre les portes à des réflexions
plus larges comme celles de la résilience urbaine, de
l’accès à des produits alimentaires locaux
et de qualité, du développement des compétences
des habitants et de la création d’emplois.
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Développer
l'agriculture urbaine et l'alimentation durable
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Implantation
de l'agriculture urbaine dans la ville

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La
Seine-Saint-Denis a longtemps été une terre agricole.
Jusqu’à une période relativement récente,
les communes de la petite couronne, et en particulier Romainville,
ont vu perdurer des exploitations maraîchères de
petite taille, assurant une partie de leur approvisionnement en
primeurs.
Aujourd’hui
subsiste encore une production privée non négligeable,
issue de nombreux jardins ouvriers, dont témoigne encore
un parcellaire en lanières caractéristique.
Mais face à l’intense concurrence foncière
exercée par les activités industrielles puis par
le résidentiel, le secteur agricole séquano- dionysien
a été réduit à la portion congrue.
À
partir des études réalisées en 2012 par le
cabinet SOA, complétées par l'INRA – AgroParisTech
et Urbagri en 2013/2014, la Municipalité a pensé
un projet d'exploitation multiformes prenant la mesure des problématiques
foncières de coûts et de pollution. Ainsi, afin de
limiter l’emprise au sol elle a imaginé une véritable
filière agricole à l’échelle du territoire
communal en portant le projet de tour maraichère, de toitures
et activités maraîchères complémentaires
en pleine terre : vergers...
Depuis
2015, la Municipalité s'attache à développer
sous toutes ses formes un secteur économique en devenir.
Elle a accompagné le test d’activité du projet
de ferme urbaine spécialisée dans la production
et la commercialisation de micro pousses, porté par Le
Paysan Urbain, en proposant un terrain en attente d’aménagement
au sein de la Zac de l’Horloge.
Le
développement d’une filière d’agriculture
urbaine sur le territoire doit permettre de répondre aux
enjeux :
- Développer
une filière agricole à l’échelle
de la ville
-
Créer une offre d’insertion et de formation dans
les domaines de l’agriculture et de la logistique
-
Sensibiliser les habitants à l’écologie
et l’alimentation responsable
-
Faire rayonner le territoire comme force d’innovation
en matière d’urbanisme et de développement
durable, notamment à l’occasion de Paris 2024.
Un
PLU agricole
Pour
répondre à cette ambition de développement
de l'agriculture en milieu urbain le Plan Local d’urbanisme
a fait l’objet d’une révision le 20 mars 2013
autorisant les constructions ou installations à usage agricole
sur l’ensemble du territoire communal.
Ces
dispositions permettent de développer à l’échelle
du territoire les exploitations agricoles, en toiture d’immeuble
ou en pleine terre.

Projet
toitures quartier Youri-Gagarine ©
Brenac et Gonzalez
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Qualité
d’air supérieure
Située au coeur du quartier Marcel-Cachin, entièrement
requalifié de 2007 à 2017 dans le cadre d'un vaste
programme de rénovation urbaine porté par l'Agence
nationale de la rénovation urbaine, la tour maraîchère
sera implantée sur une parcelle de 600m².
Dédiée à l’agriculture urbaine, la
tour maraîchère a pour vocation de mêler
dans un lieu unique les multiples activités complémentaires
qui s’organisent autour de trois axes :
-
Une
exploitation maraichère
: production de fruits et légumes, de champignons,
de fleurs comestibles, de plants, semences… venant ajouter
et compléter l’offre alimentaire issue des zones
rurales avoisinantes vendues par le biais des marchés,
Amap et épiceries spécialisées du quartier.
-
Un
centre de ressources : des actions de sensibilisation
et de pédagogie destinées à tous les
publics et des offres de formations techniques à l’agriculture
urbaine pour des publics amateurs ou spécialisés,
feront de la tour une vitrine des techniques innovantes employées
dans l’agriculture urbaine.
-
Un espace de vente / restauration et évènementiel:
il constituera une offre complémentaire et diversifiée
autour de l’agriculture urbaine et de l’alimentation
durable. Des produits transformés issus des productions
et des livres y seront vendus ; des événements
- conférences, tables rondes, rencontres, séminaires...
- y seront organisés.
La
tour maraîchère sera le premier laboratoire pensant
et agissant de l’agriculture urbaine en France. C’est
aussi un lieu de vie qui brassera différentes populations
et permettra de multiples échanges entre agriculteurs,
habitants, consommateurs, chercheurs, professionnels de la filière
alimentaire, écoliers, retraités ou encore futurs
salariés des nombreux projets d’agriculture urbaine
appelés à se développer à l’échelle
du Grand Paris.
L’exploitation
maraîchère
Dévoilé
en février 2016 le projet de Tour maraîchère
a été conçu dans le cadre d’un concours
restreint de maîtrise d’œuvre sur esquisse
lancé en 2015, afin d'assurer la réalisation du
bâtiment maraîcher. Le projet de l'équipe
Ilimelgo, Secousses, Scoping, Étamine, Terreauciel, Land'act,
a été retenu.
Principes
de construction : innovation architecturale et technique
Le
cahier des charges de la consultation exigeait une cohérence
entre l'ambition d’une efficacité fonctionnelle
au service d’une exploitation maraîchère
responsable et l’intégration du bâtiment
dans le site pour créer un lieu d’échanges
et d’accueil du public.
Les besoins essentiels recherchés dans l’architecture
du bâtiment :
-
l’apport en lumière naturelle pour permettre
le meilleur rendement possible des cultures,
-
la protection solaire et thermique,
-
la lisibilité des accès.
Le
parti pris de l'équipe de maîtrise d’oeuvre
a été de répartir la surface d’exploitation
sur deux ailes : le dédoublement de façades a
permis de régler finement les altimètres pour
limiter les ombres portées et favoriser ainsi le développement
des cultures.
Un
bâtiment innovant
-
conçu pour l’agriculture
-
disposition, volumes et matériaux ont été
pensés pour maximiser l'apport de lumière
naturelle,
-
aménagements intérieurs facilitant l'activité
agricole,
-
nombreux locaux techniques et salles de stockage.
-
pensé pour une production écologique
-
ventilation naturelle,
-
récupération de l'eau de pluie,
-
utilisation de compost.
-
énergétiquement
performant
-
une conception évitant les consommations énergétiques,
-
une enveloppe renforcée pour une meilleure isolation,
des écrans mobiles et thermiques pour limiter les
déperditions de chaleur la nuit en hiver et lutter
contre la surchauffe en été, ventilation
naturelle, la gestion et le contrôle des installations
techniques du bâtiment permettant notamment une
régulation fine de l’irrigation, mais aussi
des ouvrants de serre,
-
une utilisation privilégiée de matériaux
bio-sourcés :isolation en bottes de paille et fibre
de bois.
-
intégré dans le site
-
harmonie de hauteur : le bâtiment est articulé
en un socle avec deux ailes de niveaux différents
respectant ceux des bâtiments voisins : altimétries
R+3 et R+6 réglées sur les gabarits de la
Maison des retraités et du bâtiment K situé
sur le pignon arrière de la future tour maraîchère,
-
harmonie des formes : composition rectangulaire à
l'image des immeubles avoisinants,
-
des espaces au rez-de-chaussée ouverts au public
pour le partage et la pédagogie.
Principes
d’utilisation du bâtiment
Une
approche multi-sectorielle
La tour maraîchère sera une structure verticale
sur plusieurs niveaux proposant plus de 1 000 m² de surfaces
directement exploitables.
Le
bâtiment accueillera différents espaces répondant
aux différentes vocations du projet :
-
UN ESPACE D’ACCUEIL DU PUBLIC COMPRENANT
-
au rez-de-chaussée, un espace de réception,
-
un restaurant de cinquante couverts en lien direct avec
la production maraîchère des étages,
-
une serre pédagogique, espace démonstrateur
du mode de culture,
- à
l’étage entre les deux tours, un espace de
réception belvédère pour créer
un lien réel avec l’exploitation,
- à
l'extérieur, un jardin pédagogique pour
donner concrètement la possibilité aux publics
de réaliser des travaux de plantation, de désherbage,
de récolte.
-
UN POINT DE VENTE :
Soutenir
et promouvoir des dispositifs de production alimentaire en
filière courte, comme c’est le cas du maraîchage
urbain, permet d’ancrer le projet dans le quotidien
des habitants du quartier. La tour maraîchère
de Romainville se fait vitrine de l’agriculture péri-urbaine
d’Île-de-France en proposant aux usagers des produits
locaux et des services au pied de l’édifice.
-
DES ESPACES CONSACRÉS À L'EXPLOITATION VISANT
UNE PRODUCTION AGRO-ÉCOLOGIQUE DIVERSIFIÉE :
-
l'activité maraîchère en bacs de culture
dans les différents niveaux de la tour,
-
en sous-sol, une champignonnière et une cuisine
pour le restaurant,
- à
l'extérieur, un jardin pédagogique longeant
le bâtiment expliquera le fonctionnement et la vie
d’un potager. Sur la place, des jardinières
de production, des arbres fruitiers seront destinés
aux habitants du quartier.
Principes
d’exploitation agricole
-
L’activité
maraîchère en bacs de culture
Les
bacs de culture sur substrat organique sont des unités
de production hors sol. Ces bacs ont été adaptés
à la culture de plantes maraîchères à
l’aide d’un travail sur les substrats, les matériaux
employés ou encore le système d’irrigation.
Ce type de culture est actuellement mis en place dans des
structures de fermes sur les toits comme dans la structure
commerciale de Brooklyn Grange à New York. En France,
ce mode de culture en bacs, initié par AgroParisTech
répond à une demande sociétale émergente
associée à sa facilité de mise en place
et à ses avantages environnementaux - production sur
sol impropre à la culture par exemple - et économiques
: peu d’investissement, coûts de fonctionnement
relativement faibles.
-
Un substrat issu à 100% de produits résiduaires
organiques
L'objectif est de valoriser des déchets urbains dans
une logique d'économie circulaire. Un projet de recherche
- CASDAR Techn'AU -, basé sur les travaux d'AgroParisTech,
vise a préciser le substrat qui sera utilisé
en fonction des ressources locales :
-
compost produit dans la tour,
-
compost de cantines scolaires,
-
marc de café mycorhizé produit sur place,
-
bois raméal fragmenté...
Ses
avantages sont multiples : faible coût, légèreté,
rendements élevés... L'objectif est de recréer
un écosystème sol en favorisant la
vie tellurique : champignons, vers de terre...
-
Un système de culture intégré et évolutif
La conception de la ferme urbaine de Romainville a été
optimisée en intégrant de nombreux paramètres:
problèmes de portance, diffusion de la lumière
dans les étages, irrigation intégrée…
Les bacs de culture ont des profondeurs de substrat différentes
- 30 et 50 cm - et certains bacs sont agencés sur deux
niveaux superposés. L’irrigation se fait au goutte-à-goutte
avec un système programmable dont le débit est
ajustable par zones de plantation nécessitant les mêmes
apports.
Un
lieu de sensibilisation, de pédagogie et de formation
Principes
d’exploitation agricole
La
tour maraîchère sera le lieu central d’une
exploitation multiforme à l’échelle du territoire.
Ouverte à tous, elle accueillera de nombreuses actions
de sensibilisation et de pédagogie à destination
de tous les publics dans la continuité des actions déjà
engagées depuis plusieurs années sur la ville
avec le Paysan urbain et le CAUE 93.
Des
espaces de réception pensés pour optimiser le
lieu et ses usages :
-
Au rez de chaussée de la tour ouest : une salle d’atelier
de 123m² divisible et une serre pédagogique de
45 m² seront les lieux d’accueil de tous les ateliers
et séminaires,
-
Au premier étage : une mezzanine permettra de compléter
l’offre d’espaces accessibles au public en donnant
à voir le premier niveau de l’exploitation maraîchère.
Différents
niveaux d’intervention en fonction des publics seront
déployés :
-
des jardins pédagogiques ouverts pour les écoles
et autres publics du quartier : retraités, associations...,
-
des actions de sensibilisation auprès des jeunes comme
des personnes âgées et des habitants du quartier,
sur des thématiques plus larges que celles de l’agriculture
urbaine stricto sensu : recyclage, économies d’énergie,
d’eau…
-
un cycle permanent d’ateliers pour les jardiniers amateurs,
-
des cycles de formations techniques pour des publics spécialisés,
-
le départ de balades urbaines spécialisées
en agriculture urbaine,
-
impulsion d’une grainothèque à
la médiathèque Romain-Rolland.
Pour
répondre aux besoins de tous les publics, le lieu participera
activement à la vie du quartier tout autant qu’au
rayonnement du territoire à travers son restaurant et
sa programmation d’activités. Tout au long de l’année
des évènements spécialisés seront
organisés à destination de divers publics, y compris
des entreprises qui pourront accéder à une offre
de salles équipées et de contenus thématiques
pour leurs événements.
Au
rez-de-chaussée, un espace de vente agriculture urbaine
rendra accessible au public les productions des étages
mais aussi la culture et les outils de l’agriculture urbaine
: revues, guides pratiques, graines, outils de jardinage…
Accolé, un restaurant prolongera cette intention avec
une cuisine fraîche, locavore, faisant la part belle aux
produits de saison. Point de rencontre et de lien social dans
le quartier, on pourra s’y retrouver pour un apéro-rencontre
avec des acteurs inspirants, ou tout simplement pour un café
en sortant de la maison de quartier ou du centre de loisirs
des retraités.
Un
projet économique et social ambitieux
Un
projet accompagné par des experts de l’Économie
Sociale et Solidaire
Parallèlement
à la conception du bâtiment, la ville et Romainville
Habitat travaillent avec des experts de l’économie
sociale et solidaire pour faire émerger un projet ambitieux
au service des habitants du territoire, créateur d’emplois
locaux et de lien social. Aujourd’hui, avec l’appui
du Merle Blanc, agence conseil du groupe Baluchon, un modèle
économique global, intégrant innovation et intérêt
général, a été défini.
Pour
accompagner la mise en oeuvre du projet la ville collabore également
avec le collectif Cultivons la ville et l’association
membre Espaces qui développent le projet d’exploitation
de la tour dans une dynamique partenariale à l’échelle
du Grand Paris.
Douze
emplois créés dès 2019
Pensée
pour créer des emplois locaux et favoriser l’insertion
des publics les plus éloignés du monde du travail,
l’exploitation maraîchère permettra de développer
de nouvelles compétences locales et des qualifications
professionnelles à destination des habitants du territoire
sur des métiers d’avenir.
Dès sa livraison en 2019 la tour sera créatrice
de sept emplois permanents pour assurer les fonctions de gestion/direction,
location de salles et organisation d’évènements,
animation/éducation et formation ; deux personnes pour
la partie production et un chef des ventes seront également
recrutés. À leurs côtés, cinq postes
équivalents temps pleins seront créés en
parcours d’insertion. Ainsi au total ce sont douze postes
équivalents temps pleins qui seront créés
sur le site à court terme. L’activité de
restauration sera gérée par un concessionnaire
et permettra de créer de nouveaux emplois sur le même
site.
Le
développement à suivre de nouvelles surfaces de
cultures, notamment dans le quartier Youri-Gagarine, permettra
d’augmenter significativement le nombre de salariés
en insertion de l’exploitation.
Vue
extérieure
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Tour
maraîchère - Marcel Cachin © Ilimelgo

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Réduction
des consommations
Gérer - stocker et redistribuer le vecteur eau |
Énergies
renouvelables
Profiter des apports énergétiques solaires et ventiler
pour évirer les effets de surchauffe le jour |
Préfabrication
Penser un distributif constructif axé sur la préfabrication
des éléments - structure, façades, bacs...
- et créer de l'inertie pour restituer le surplus de calories
emmagasiné la nuit |
|



Plan
du rez-de-chaussée




Le
collectif Cultivons la ville compte vingt ans d’expériences
en chantier d’insertion sur la gestion des espaces verts
et naturels urbains et douze ans d’expérience de
gestion partagée de la petite ceinture ferroviaire.
L’association Espaces, créée en 1994, membre
du réseau Emmaüs, mène quatorze chantiers d’insertion
en Île-de-France avec 138 salariés en insertion et
55 permanents notamment dans le domaine de l’agriculture
urbaine et de l’éducation à l’environnement.
À
ce titre l’association Espaces développe les projets
CultiCime, et Folies d’Humus, est lauréate de l’appel
à projet Réinventer Paris pour le projet
Stream Building dans le 17e arrondissement, pour trois sites Pariculteurs
1 et pour 5 sites Inventons la Métropole.
Un
mode de gestion à l’étude
Une
étude juridique est actuellement conduite afin d’étudier
l’ensemble des hypothèses permettant une gestion
optimale de l’exploitation. Délégation de
service public, association ou société coopérative
d’intérêt collectif pourraient à ce
stade être envisagées pour garantir la réussite
du projet.

Toitures
végétalisées - projet Youri-Gagarine ©
Ilimelgo Brenac et Gonzalez
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Un
fonds de dotation pour le développement de l’agriculture
urbaine à Romainville |
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La
Ville de Romainville a créé en 2016 un fonds de
dotation pour financer les projets d’agriculture urbaine
sur le territoire, soutenir l’investissement et aider les
futurs porteurs de projets pour une durée de soixante ans.
À
travers ce fonds, la Ville entend, avec le soutien de partenaires
privés, innover sur les modes de financements et de gestion
de cette filière.
Présidé
par Jacques Champion, maire-adjoint, le conseil d’administration
du fonds compte cinq membres acteurs locaux et spécialistes
de l’agriculture urbaine et sera épaulé par
un comité d’investissement renommé conseil
scientifique.
Le
conseil scientifique comprendra les représentants des investisseurs
privés et publics contributeurs. Il sera réuni régulièrement
pour se voir présenter les avancées des projets
et suivre la politique d’investissement du fonds.
La
première mission du fonds est donc de recevoir et gérer
les dotations des partenaires à l’investissement
de la tour maraîchère. Il a vocation à exister
durablement afin d’accompagner le développement de
l’agriculture urbaine et de l’alimentation durable
à l’échelle du territoire.
Projet
Lab 21. ALSEI ©
Agence
Franc / Réinventons la Métropole du Grand Paris |
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L'agriculture
urbaine à Romainville
Un
engagement public fort pour le projet
Investissement : le coût des travaux est de 4,8
millions d’euros TTC.
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Le
calendrier du projet
Réception des fonds privés : Novembre - décembre
2017
Lancement appel d’offre construction : Décembre
2017
Début des travaux : Avril 2018
Livraison du bâtiment, ouverture au public : Printemps
2019
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La
Région Île-de-France soutient le développement
de l’agriculture urbaine à Romainville
dans le cadre de l’appel à projet 100
quartiers innovants et écologiques. Subvention
régionale attendue : 1 022 552,53 euros HT.
-
L’État
et la Métropole du Grand Paris dans le cadre
de la dotation de soutien à l’investissement
public local ont attribué une subvention de 1
000 000 d’euros pour la construction de la tour
maraîchère.
-
La
Métropole du Grand Paris dans le cadre du Fond
d’investissement métropolitain a attribué
une subvention de 100 000 euros.
-
Le
Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
s’est engagé à soutenir le projet
par une subvention de 250 000 euros.
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Faire
une visite virtuelle de la tour maraîchère
de Romainville +>>
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