Entre
science et beaux-arts, Pierre-Joseph Redouté incarne l’apogée
de la peinture florale ; surnommé le Raphaël des Fleurs,
il est devenu un modèle encore célébré aujourd’hui
grâce à l’élégance et à la justesse
de son interprétation d’une nouvelle flore venue orner les
jardins entre la fin de l’Ancien Régime et la Monarchie de
Juillet. Le musée de la Vie romantique organise pour la première
fois en France, une exposition consacrée à Redouté
et à son influence. Peintre botaniste, il a contribué à
l’âge d’or des sciences naturelles en collaborant avec
les plus grands naturalistes de son temps. Il a répondu à
leur préoccupation de classement et d’identification de plantes
rapportées des quatre continents en les reproduisant à l’aquarelle
sur de précieux vélins avec une rigueur scientifique et
un talent artistiques inégalés.
Le
contexte
À
l’époque des progrès horticoles, alors que
les dames s’initient au langage des fleurs, leurs portebouquets,
éventails et bijoux sont le reflet de leur passion botanique.
Des tentures, broderies pour des robes de cour, papiers peints
et porcelaines… témoignent de cet engouement pour
la fleur telle que Redouté l'a sublimée. Une classe
de la Fleur destinée à l'industrie lyonnaise
de la soie a éclos au tout début du XIXe siècle,
tandis qu’un Salon des Fleurs met à l'honneur
un véritable genre pictural.
Plus de 250 peintures, aquarelles, objets d’art, et vélins
qui, en raison de leur fragilité, seront présentés
suivant un accrochage en partie renouvelé en trois saisons
proviennent de nombreuses collections publiques françaises
- musée du Louvre, musée des Beaux-Arts de Lyon,
musée de Grenoble, musée Fabre de Montpellier…
- et des musées de Belgique.
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En
1797, le baron Gérard et cinq autres artistes, parmi lesquels
Girodet, peignent chacun un panneau pour orner le salon de l’hôtel
particulier de M. Gaudin à Paris, rue du Mont-Blanc, dont
l’architecture intérieure a été confiée
à Charles Percier.
L’ensemble représente des thèmes mythologiques
gracieux, voire érotiques, où les fleurs sont un
élément décoratif dominant. Gérard
peint cette Flore qui, immatérielle et diaphane, marche
à la surface du globe terrestre, entourée d'une
multitude de fleurs aux tons pastels et nacrés qu'elle
sème sur son passage, au gré du vent. La souplesse
de la ligne, les couleurs aux tonalités retenues, et plus
encore les cheveux bouclés et ébouriffés,
les yeux mi-clos et le sourire extatique expriment la caresse
du Vent.
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Pierre-Joseph
Redouté
Stirpesnovae Arenaria balearica
Planche destinée au recueil Stirpes novae (…),
[Plantes nouvelles (…)]
de Charles Louis L’Héritier de Brutelle,
publié de 1785 à 1805
Impression sur vélin avec rehauts
d’aquarelle, filet doré, 1784
Paris, MnHn
Photo © Muséum national d'histoire naturelle,
Dir. Générale déléguée des collections,
bibliothèque centrale |
François
Pascal Simon Gérard
Flore caressée par Zéphyr
1802
Huile sur toile
Grenoble, Musée de Grenoble
© domaine public .Crédit photographique
:
Jean-Luc Lacroix/Musée de Grenoble |
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Pierre-Joseph
Redouté
Cactus cochenillifer
Planche destinée au recueil Plantarum
succulentarum historia. Histoire des
plantes grasses, avec leurs figures en couleur dessinées
par P. J. Redouté,
publié à partir de 1799
Aquarelle sur vélin, vers 1797-1798
Paris, MnHn
Photo © Muséum national d'Histoire
naturelle,
Dir. Générale déléguée des
collections,
bibliothèque centrale |
L'œuvre
de Pierre-Joseph
Redouté,
le
Raphaël des fleurs
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En
1840, s’éteignait Pierre-Joseph Redouté, peintre
de fleurs au Muséum d’Histoire naturelle depuis 1793.
Surnommé le Raphaël des fleurs, il eut l’ambition
de participer à la description du monde et de sa flore
en accompagnant, par l’exactitude de ses dessins, les découvertes
des botanistes explorateurs qui parcouraient les océans
et collectaient les espèces nouvelles du règne végétal.
Il sut doter son oeuvre d’un charme indéniable qui
plut à Joséphine de Beauharnais comme à la
duchesse de Berry et qui exerce encore aujourd’hui auprès
de l’amateur une réelle séduction. Ses créations
sont célèbres, reproduites dans de nombreux ouvrages.
Elles incarnent l’art délicat de l’horticulture
et du jardinage, et ses Roses constituent les icônes inégalées
de la peinture de fleurs.
Pourtant, il est rarement donné l’occasion au visiteur
de découvrir des exemples de son art : il s’agit
certes d’une oeuvre fragile, réalisée presque
exclusivement à l’aquarelle sur vélin dont
le temps d’exposition est compté, mais sans doute
est-ce également le signe d’une forme de désintérêt
qui, assez tôt, entoura le nom de Redouté. Cela tient
au genre qu’il épousa et qui s’apparente peu
ou prou à celui de la nature morte, au bas de l’échelle
dans la
hiérarchie des genres prônée depuis le XVIIe
siècle par les instances artistiques son oeuvre n’était
pas considérée par la critique, qui n’avait
d’yeux que pour la peinture d’histoire, objet de tous
les débats et de tous les combats esthétiques. Redouté
produisit en outre un art au caractère hybride, entre description
scientifique et tableau d’agrément, et contribua
lui-même à cette confusion : il débuta comme
simple peintre botaniste au Muséum en accumulant
des planches descriptives des différentes espèces,
puis il développa, le succès venant à partir
des années 1810, une production plus ornementale et décorative
faite de bouquets.
Innovateur sans être révolutionnaire, il perfectionna
au sein de son atelier les techniques de reproduction et améliora
le procédé de gravure au pointillé en couleur
pour atteindre un niveau inégalé, mais il ne comprit
que trop tard, dans les années 1830, que la gravure traditionnelle
était obsolète, trop coûteuse, et que seule
la lithographie était un médium viable pour prolonger
l’édition de ses recueils ; il ouvrit largement ses
portes à une génération de jeunes femmes
qui y gagnèrent un métier et une reconnaissance
mais qui ne reçurent que très rarement les faveurs
de la critique au Salon.
Redouté contribua pourtant pleinement, voire initia l’engouement
pour une flore devenue, au-delà du simple motif, un objet
particulier empreint de l’esprit du temps. À travers
ses recueils, ses fleurs constituèrent une source d’inspiration
pour les grandes manufactures, qu’il s’agisse de la
porcelaine à Sèvres ou de la soie à Lyon
; elles furent aussi un vecteur de connaissance et d’émancipation
pour les amateurs — et surtout amatrices — botanistes,
qui voyaient dans le jardin un nouvel espace d’apprentissage
et de connaissance. L’oeuvre de Redouté irriguait
les arts appliqués
comme les arts majeurs, incarnant l’esprit d’une époque.
Pierre
Joseph Redouté
Fritillaire impériale dans Les Liliacées
par Augustin Pyrame de Candolle, Pierre-Joseph
Redouté, François de Laroche, Alire Raffeneau- Delile,
Paris, 1802 – 1816, Paris,
MNHN, direction des Collections, Bibliothèque centrale
© Muséum national d'Histoire naturelle
/ Dist. RMN. |
Biographie |
Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), né à Saint-Hubert
dans les Ardennes belges, apprend la peinture dans les Flandres
et en Hollande, avant de s’installer en 1783 à Paris,
où il s’initie à l’observation botanique.
Son talent d’artiste et sa précision scientifique
sont si vite reconnus qu’il se voit confier en 1788 l’exécution
de planches sur vélin pour la Collection du roi, dont le
Néerlandais Gérard Van Spaendonck a la charge. En
1792, il est dessinateur à l’Académie des
sciences et illustre les ouvrages des naturalistes les plus célèbres.
Le centre mondial des sciences naturelles est alors le Jardin
du roi, qui devient le Muséum d’Histoire naturelle
en 1793.
Joséphine Bonaparte collectionne à Malmaison des
plantes de tous pays et soutient Redouté par ses commandes
de recueils. Il est célèbre, dirige un atelier important,
participe au Salon, fréquente de nombreux artistes, est
nommé maître de dessin du Muséum en 1822.
Mais, bientôt, ses bouquets aquarellés et ses albums
passent de mode, les difficultés financières s’amoncellent
jusqu’à sa mort en 1840.
Redouté a souvent montré, comme Gérard Van
Spaendonck, sa préoccupation de livrer des modèles
aux manufactures. Il laisse à sa mort un album inachevé,
destiné à l’enseignement dans les écoles
spéciales, aux manufactures et aux applications industrielles
de tous genres.
François Pascal Simon Gérard
Portrait du peintre P. J. Redouté
1808-1809
Huile sur toile
Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts
© Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique,
Bruxelles / Photo d’art Speltdoorn & Fils, Bruxelles
François Pascal Simon Gérard fait poser son ami,
Peintre de fleurs de l’impératrice depuis
1805. Redouté vit alors la période la plus féconde
et la plus heureuse de sa carrière durant laquelle il bénéficie
de la protection de Joséphine et qui se termine avec la
mort de la souveraine en 1814. Les deux artistes se sont probablement
rapprochés quand ils ont tous deux eu la jouissance d’un
atelier réservé aux artistes au Louvre. Redouté,
très sociable, a peut-être fréquenté
le salon de Gérard qui possède plusieurs vélins
botaniques du maître. Membre de plusieurs sociétés
savantes, Redouté reçoit l’insigne de l’ordre
de la Légion d’honneur des mains du roi Charles X
en 1825. Cependant sa candidature à l’Académie
des Beaux-Arts est refusée. Ce portrait fut acquis auprès
de la veuve de l’artiste en 1854.
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Du pinceau au burin, les facettes du talent de Redouté
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Le peintre doit parvenir, pour aboutir à la perfection
de l’iconographie végétale, à la réunion
de trois éléments essentiels : l’exactitude,
la composition et le coloris. Pierre-Joseph Redouté,
Choix des plus belles fleurs […] et des plus beaux fruits,
1827
Observer et retranscrire la nature, en mots et en images : le
dessinateur et le botaniste apportent chacun leur expertise pour
une description complète et cohérente des plantes.
Redouté s’appuie sur des herbiers pour préciser
ou réaliser entièrement le dessin du végétal.
Le spécimen vivant, observé avec une loupe, est
indispensable pour la mise en couleurs.
Les planches les plus anciennes exposées ici sont exécutées
au lavis d’encre
noire, leur commanditaire, L’Héritier de Brutelle,
craignant - comme d’autres à l’époque
- que la mise en couleur ne cache des détails.
Dès 1788, avec son professeur Gérard Van Spaendonck,
Redouté s’essaye à l’aquarelle sur vélin,
un parchemin très fin et très blanc obtenu à
partir d’une peau de veau mort-né ou de veau de lait
qui met les nuances particulièrement en valeur. Pour ses
publications, il a recours à la gravure au pointillé.
Découverte peu auparavant en Angleterre, cette technique
qu’il perfectionne donne l’illusion du dessin. Un
instrument, appelé roulette, permet de juxtaposer
très finement les points incisés dans la plaque
en métal qui sert ensuite à l’impression.
Toutes les couleurs sont appliquées simultanément
sur la plaque, à l’aide d’un tampon de chiffon
nommé poupée. Redouté est le premier
à utiliser pour la botanique ce procédé qui
nécessite une grande virtuosité. Il finalise fréquemment
ses gravures par des retouches à l’aquarelle. |
Pierre-Joseph
Redouté
Microlonchus salmanticus
Planche destinée au recueil
Sertum anglicum (…) [Plantes rares de jardins
près de Londres et principalement
dans les jardins royaux de Kew (…)]
de Charles Louis L’Héritier de Brutelle,
publié de 1789 à 1792
Lavis sur papier rehaussé d’aquarelle
1787-1788 Liège, collections
artistiques de l’Université
© Collections artistiques de l’Université
de Liège, Belgique |

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Pierre-Joseph
Redouté Caladium picturatum 1788 - Aquarelle sur
vélin, filet doré
Paris, MnHn
Photo © Muséum national d’histoire
naturelle,
direction des Collections, Bibliothèque centrale |

©
RMN-Grand Palais (musée du Louvre)
/ Michel Urtado /Service presse/ MVR |
Pierre-Joseph
Redouté
Fleurs : roses trémières,
raisins et le lori cramoisi
1836, aquarelle sur vélin
Paris, musée du Louvre,
département des arts graphiques
Cette
aquarelle exposée au Salon de 1837 fut acquise pour le
roi Louis-Philippe. L’artiste a souvent ajouté des
fruits à ses grandes compositions florales, en particulier
des raisins dont il sait si bien rendre la texture qui reflète
la lumière. La présence du perroquet donne vie à
cette vision mystérieuse. On lui connait quelques études
d’oiseaux, la rose trémière est alors une
fleur à la mode qui rivalise avec le dahlia et s’achète
chez le fleuriste. |
Un parcours contemporain des
métiers d’art
En
résonance, Ateliers d’Art de France propose un parcours
de créations métiers d’art inédit,
déployé au sein des collections permanentes et des
espaces extérieurs du musée. 26 créateurs
contemporains dialoguent avec l’oeuvre de Redouté
et montrent la vitalité toujours actuelle du motif de la
fleur.
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Cécile
Chacheyron
Herbier III (Détail), 2016,
plâtre, vitrine en bois et verre
L'Herbier
présente un paysage poétique. On découvre
dans une vitrine un coeur en pleine éclosion, des tiges
aux motifs floraux et organiques, une main décorée
de branches, des ex-votos fleuris, des pétales, des fleurs
et des feuillages dans le visage d'une jeune femme...
L'artiste explique : Ces formes s'inspirent des multiples
collections d'herbes de mon enfance, comme un nouvel herbier
réinventé en volume. Tirée des cabinets
de curiosités, cette vitrine présente une collection
à la fois étrange et attirante.
©
Muséum national d'Histoire naturelle
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Ce
règne végétal n’est pas révolu,
et un monde fleuri continue à peupler l’imaginaire
des créateurs. En écho à la postérité
de Redouté dans les arts appliqués, les espaces
du jardin et de la maison de l’enclos Chaptal sont ouverts
aux métiers d’art le temps de cette exposition.
Ils permettront de montrer la diversité des formes et des
techniques d’artistes qui puisent leur pratique aux champs
traditionnels de l’artisanat et jouent de la contrainte
du matériau pour faire oeuvre, s’appropriant ici
les motifs de la fleur et du végétal. Cette source
d’inspiration toujours renouvelée est sans doute
le témoignage du caractère vivant de l’héritage
de Redouté.
Argent, bronze, coton, émaux sur cuivre, grès, laine,
mosaïque, papier, plâtre, plume, porcelaine, silicone,
soie, terre crue, verre… 26 créateurs façonnent
la matière pour réaliser une quarantaine d’oeuvres
originales qui prendront vie dans le jardin et les salles du musée
de Vie romantique. Un dialogue avec l’oeuvre de Redouté,
révélant la vitalité toujours actuelle du
motif de la fleur. |
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Le musée de
la Vie romantique
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Au coeur du quartier de la Nouvelle Athènes,
l’hôtel Scheffer-Renan sis au n°16
de la rue Chaptal, dans le IXe arrondissement,
abrite depuis 1987 le musée de la Vie romantique
de la Ville de Paris.
Une
allée discrète bordée
d’arbres centenaires conduit à
un charmant pavillon à l’italienne
devant une cour pavée et un délicieux
jardin de roses et de lilas. Le peintre et
sculpteur Ary Scheffer (1795-1858), artiste
d’origine hollandaise y vécut
de 1830 à sa mort. Il y avait fait
construire deux ateliers orientés au
nord, de part et d'autre de la cour, l’un
pour travailler et enseigner, l’autre
pour vivre et recevoir.
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©
D. Messina – Ville de Paris
Le
Tout-Paris intellectuel et artistique de la
monarchie
de Juillet fréquenta ainsi
l'enclos Chaptal :
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Delacroix, George Sand et Chopin - fidèles
habitants du quartier - Liszt, Rossini, Tourgueniev,
Dickens, Berlioz, Gounod…
Pieusement conservé par sa fille Cornelia
Scheffer-Marjolin, puis par sa petite-nièce
Noémi, fille du philosophe Ernest Renan,
ce lieu d’exception fut pendant cent cinquante
ans le foyer d’une famille entièrement
vouée aux arts et aux lettres. La Ville
de Paris en devint le dépositaire en
1983. Elle est devenue pleinement propriétaire
le 1er janvier 2007. |

©
D. Messina – Ville de Paris
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©
D. Messina – Ville de Paris
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©
D. Messina – Ville de Paris
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L’orientation
muséographique a permis de reconstituer
en 1987, avec le concours du décorateur
Jacques Garcia, un cadre historique harmonieux
pour évoquer l’époque romantique
:
au rez-de-chaussée, les memorabilia
de la femme de lettres George Sand : portraits,
meubles et bijoux des XVIIIe et XIXe siècles,
légués au musée Carnavalet
par sa petite-fille Aurore Lauth-Sand. |
Au
premier étage, les peintures
du peintre Ary Scheffer entourées d’oeuvres
de ses contemporains. Le charme évocateur
du musée tient aussi à la reconstitution
de l’atelier-salon, avec la bibliothèque
enrichie par quatre générations
: Scheffer, Renan, Psichari et Siohan. L’atelier
de travail du peintre, rénové
en 2002 avec la complicité de François-Joseph
Graf, permet d’élargir le concept
romantique, avec des expositions qui alternent
thèmes patrimoniaux et modernité.
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Le
salon de thé Un thé dans
le jardin ouvert sur le jardin intérieur
et une librairie boutique complètent
les services offerts et accueille
le public du mardi au dimanche
de 10h à 18h, de la mi-mars
à la mi-octobre. |
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Exposition Le pouvoir
des fleurs - Pierre-Joseph Redouté (1759-1840)
+ Un parcours
contemporain des métiers d’art
26 avril-29 octobre 2017
- Musée de la Vie romantique, Paris (IXe)
avec
le partenariat exceptionnel du Muséum national
d'Histoire naturelle
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Exposition
Le pouvoir des fleurs
Pierre-Joseph Redouté
(1759-1840) |
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Commissariat de l’exposition
Catherine de Bourgoing,
commissaire invitée, historienne des jardins,
Sophie Eloy,
directrice adjointe du musée de la Vie romantique
Jérôme Farigoule,
directeur du musée de la Vie romantique |
Le parcours de l’exposition se développe
en 4 parties :
-
Pierre-Joseph
Redouté, Raphaël des fleurs
-
Du
pinceau au burin, les facettes du talent de Redouté
-
Fleurs
et arts appliqués
-
De
l’industrie au salon
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