Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale
gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de
Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité
à des ONG et Fondations à travers l’art photographique,
afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui
des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À
travers un parcours d’expositions artistiques, événements
et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous
les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders del’écologie, entreprises, pouvoirs publics
- une sensibilisation aux enjeux sociaux etenvironnementaux de notre temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs
dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour
de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en
place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur,
Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues,
qui intègrent le principe de l’économie circulaire
et du recyclage.
Célébrons
le vivant au coeur de Paris :
Photoclimat
revient à Paris avec une œuvre hors du commun |
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Place
de la Concorde - Côté Seine
Concordia
: Arthur Mamou-Mani - Prince Gyasi
Fabeha Monir x Action contre Faim
En
plein cœur de la capitale, sur la place de la Concorde -
exceptionnellement piétonnisée cet été
-, une installation monumentale imaginée par l’architecte
Arthur Mamou-Mani verra le jour. Connu pour ses constructions
futuristes et collectives, notamment le temple du Burning Man
et la Tour de Bali, il signe cette année un espace de rencontre,
de dialogue, de contemplation. Un lieu pour se rassembler et penser
l’avenir.
Cette
œuvre incarne l’esprit de Photoclimat : une biennale
engagée, gratuite et en plein air, qui fait dialoguer art
et engagement citoyen, à travers des expositions photo
sur les grands enjeux sociaux et environnementaux de notre temps.
Arthur
Mamou-Mani
Arthur
Mamou-Mani est un architecte et designer français, installé
à Londres, reconnu pour son approche mêlant fabrication
numérique et architecture durable. Diplômé
de l’Architectural Association, il fonde en 2011 Mamou-Mani
Architects, une agence innovante qui utilise l’impression
3D, la conception paramétrique et des matériaux
écologiques pour imaginer des structures modulables et
responsables. Parmi ses réalisations emblématiques
figure Galaxia, le temple principal du festival Burning Man en
2018, une spirale monumentale en bois symbolisant la connexion
entre les individus et l’univers. Il a également
fondé FabPub, un atelier de fabrication numérique
ouvert au public, et enseigne à l’AA School, partageant
sa vision d’une architecture collaborative et tournée
vers l’innovation. |
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ARTHUR MAMOU-MAN
©
ARTHUR MAMOU-MAN |
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Prince
Gyasi |
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©
PRINCE GYASI & MAAT GALLERY
©
PRINCE GYASI & MAAT GALLERY |
Prince
Gyasi - né en 1995 à Accra, Ghana - est un artiste
visuel autodidacte qui a réalisé ses premières
photographies avec un smartphone à l’âge de
16 ans. Son travail est à la fois profondément personnel
et engagé auprès de sa communauté, proposant
une contre-narration aux représentations occidentales de
l’Afrique, et mettant en lumière l’élégance,
la résilience et l’énergie de sa génération.
Il bouscule les codes classiques de la photographie, invitant
le public dans son univers saturé de couleurs, influencé
par sa propre expérience de la synesthésie - un
phénomène neurologique qui le fait associer des
couleurs aux mots. De loin, ses photographies vibrantes évoquent
des peintures, une façon pour lui de rejeter la hiérarchie
implicite entre photographie et arts plastiques. En 2023, il a
été le premier photographe noir à être
choisi pour réaliser le prestigieux calendrier Pirelli,
et a été désigné comme faisant partie
des Next Generation Leaders par le Time Magazine. Prince
vit et travaille actuellement à Accra. |
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Fabeha
Monir x Action contre Faim [résidence artistique] |

© FABEHA MONIR POUR ACTION CONTRE LA FAIM
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©
FABEHA MONIR POUR ACTION CONTRE LA FAIM |
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Fabeha
Monir est une journaliste visuelle basée au Bangladesh,
spécialisée dans les questions sociales, environnementales
et de droits humains. Collaboratrice régulière
du New York Times, de Bloomberg News, du WallStreet Journal
et du Washington Post, elle allie une approche documentaire
rigoureuse à une sensibilité artistique marquée.
Son film Le Goût du Miel, qui explore les conditions
de vie des apiculteurs bangladais, a reçu le prix du
meilleur documentaire au Festival du film de Terni, en Italie.
Boursière Shifting Democracy du Global Press Journal,
elle s’attache à raconter les réalités
marginalisées avec respect, force et dignité.
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Action
contre la Faim
Action
contre la Faim est une ONG qui lutte contre la faim dans le
monde depuis plus de 40 ans. Elle mène une réponse
coordonnée dans près de 50 pays. Sa priorité
est d’agir concrètement sur le terrain et de témoigner
du sort des populations, en luttant contre les causes et les
conséquences de la sous-nutrition en France et à
l’international. Parce que les causes de la faim sont
multiples, elle agit de manière globale, durable et efficace,
en s’appuyant sur une forte expertise en nutrition et
santé, sécurité alimentaire, eau et assainissement,
et santé mentale. Action contre la Faim s’associe,
pour la 3ème édition consécutive, à
la Biennale Photoclimat, en présentant une série
de photographies réalisée par la photo-journaliste
Bangladeshi Fabeha Monir. Elle a documenté les impacts
du changement climatique sur les populations au Bangladesh,
pays fortement exposé depuis toujours aux phénomènes
météorologiques extrêmes qui affectent la
santé des habitants, leur accès à l’eau,
les pratiques agricoles traditionnelles et les modes de subsistance.
Des études montrent que la fréquence et l’intensité
de ces évènements sont, sans équivoque,
liées au changement climatique. Alors que les régions
à l’est du pays souffrent d’inondations massives,
en particulier pendant la saison des pluies, les zones côtières
le long du golfe du Bengale subissent des cyclones et des raz-de-marée
dévastateurs, qui exposent les populations à des
risques élevés. Chaque jour, les communautés
locales font face à cette menace latente et risquent
leur santé.
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Les
Limbes
: – Sandrine Elberg x Médecins du Monde - Photographes
x Solidarités International - Sanja Marusic x Entourage
Bertrand de Miollis x Fondation Afnic - Sacha Goldberger x Petits
Frères des Pauvres
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Sandrine
Elberg x Médecins du Monde [résidence artistique] |
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© SANDRINE ELBERG |

© SANDRINE ELBERG |
Sandrine
Elberg (1978), photographe et plasticienne française,
développe une œuvre singulière nourrie par
un héritage scientifique et cosmopolite. Diplômée
de l’École des Beaux-Arts de Paris (DNSAP, 2003),
elle se consacre à la photographie argentique et expérimentale.
Son travail, exposé dans plus de cent institutions -
BNF, Grand Palais, Institut Français du Japon, Centre
de la Photographie de Genève… -, interroge la mémoire,
le cosmos et les paysages en mutation. Lauréate de nombreux
prix - Dahinden, Arte, Canon, Fnac… -, elle est aussi
finaliste de résidences prestigieuses : Villa Kujoyama,
Fondation LesTreilles… Ses livres, comme M.O.O.N (2019)
ou JÖKULL, la mémoire des glaciers (2020), salués
à l’international, témoignent de son engagement
artistique en faveur de la nature et du vivant, explorant les
tensions entre science, imaginaire et écologie.
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Médecins
du Monde
Créée
en 1980, Médecins du Monde est une association médicale
militante de solidarité internationale qui lutte sans relâche
pour défendre un système de santé juste et
universel. Nous nous battons par les actes et par les droits,
à travers nos plaidoyers et nos actions de terrain, en
France et à l’international, dans une trentaine de
pays. Car pour Médecins du Monde, défendre la santé
ça n’est pas seulement soigner, c'est aussi écouter,
accompagner, protéger, collaborer, défendre, former,
plaider. C’est s’attaquer aux sources d’un problème
pour en faire disparaître les symptômes. Notre approche
est locale, collective et durable. Nous n’avons pas la prétention
de pouvoir agir seuls, mais avec l’aide d’autres associations,
et le concours des personnes à qui s’adressent nos
programmes. Ainsi, nous nous engageons à soigner les populations
les plus vulnérables, à témoigner des entraves
constatées dans l’accès aux soins, à
dénoncer le rejet, la discrimination, les atteintes à
la dignité et aux droits humains, et à militer pour
obtenir des améliorations durables des politiques de santé
pour toutes et tous. Médecins du Monde a choisi, pour cette
Biennale Photoclimat 2025, de mettre en avant son combat autour
de la Santé Environnement. À travers des actions
de terrain et de plaidoyer, nous dénonçons les facteurs
environnementaux pouvant aggraver les inégalités
sociales, géographiques et de genre déjà
existantes. Nos projets sont axés sur les impacts des lieux
de vie et des conditions de travail sur la santé physique
et mentale des populations. Pour mettre en avant ce combat, nous
avons choisi de collaborer avec l’artiste photographe Sandrine
Elberg. À travers son univers plastique saisissant, dans
un noir et blanc contrasté et profond, Sandrine saura mettre
en lumière, avec élégance et délicatesse,
nos actions et les valeurs que nous défendons. |
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Photographes
x Solidarités International |
Entourage |
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Depuis
45 ans, l’ONG humanitaire SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
vient en aide aux personnes frappées par les conflits et
lesviolences, les épidémies, les catastrophes naturelles
et climatiques, et les effondrements économiques. Nos
équipes humanitaires ont pour mission de secourir celles
et ceux dont la sécurité, la santé et la
vie sont menacées, en couvrant leurs besoins essentiels
: boire, manger et s’abriter. Survivre dans un pays
en guerre est un travail unique qui met en lumière les
destins singuliers des personnes qui, par choix ou absence de
choix, vivent au plus près des conflits, aux quatre coins
du monde. |

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MICHAEL BUNEL / SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
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Pour
régler un problème aussi ancien que la précarité,
il faut le regarder de façon nouvelle. Notre point de
départ : l'isolement est la plus grande des pauvretés.
Aujourd’hui en France, près de 11 millions de personnes
sont en situation d’isolement relationnel. Pour les 5
millions qui sont en situation de précarité et
les 330 000 personnes SDF, les chances de s’en sortir
sont quasi nulles.
Pire encore, ces chiffres ne font qu’augmenter. La solution,
c’est de retrouver du lien.
Depuis
2014, l'asso Entourage recrée du lien social entre les
personnes en situation d'exclusion et le reste de la société,
en encourageant chacun à s'engager et à agir localement.
Elle mobilise les citoyens, en précarité matérielle
ou non, à travers trois programmes : Entourage Local,
grâce à une application mobile, pour recréer
des liens avec les personnes isolées de son quartier
; Entourage Pro, pour encourager et faciliter l’inclusion
professionnelle des plus exclus ; Entourage sport, pour permettre
à toutes et tous de se remobiliser grâce au sport.
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Sanja
Marusic x Entourage [résidence artistique] |
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Sanja
Marušic (1991) est une artiste néerlando-croate basée
à Amsterdam. Diplômée de la Royal Academy
of Art (KABK) de La Haye, elle crée des images d’un
autre monde mêlant photographie, peinture et collage.
Ses œuvres dépeignent souvent des paysages surréels,
peuplés de figures énigmatiques engagées
dans des mouvements symboliques mis en scène. Puisant dans
son expérience personnelle, elle transforme des instants
en scènes oniriques et échappatoires. Influencée
par l’art populaire et naïf, sa pratique valorise l’authenticité,
les palettes de couleurs vibrantes et l’intuition. Au cours
des dix dernières années, elle a réalisé
plus de 15 séries, et exposé en Europe et aux États-Unis,
notamment en solo au musée Van Gogh, au Mauritshuis, et
au Dutch Photography Museum. |

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SANJA MARUSIC |

©
SANJA MARUSIC |

©
SANJA MARUSIC |
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Bertrand
de Miollis x Fondation Afnic [résidence artistique] |
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© BERTRAND DE MIOLIS
©
BERTRAND DE MIOLIS |
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Formé
à l’ENSAD (2002-2004), Bertrand de Miollis puise
son inspiration dans ses explorations. À pied, à
bord de voiliers, ou le plus souvent au guidon de sa moto, il
part à la rencontre de ses sujets, personnes, scènes
et paysages. Sur le Lac Baïkal, aux États-Unis, au
Chili ou encore au Rwanda : des immersions différentes,
mais un même regard ouvert qui interroge les liens entre
les humains entre eux et avec leurs environnements. Artiste
embedded auprès de soldats anglais et français
en Irak (2003) et en Afghanistan (2010), il témoigne avec
ses pinceaux de la difficile réalité de la guerre
avec une grande humanité. Au cœur de l’Opéra
National de Paris, c’est un voyage en profondeur qu’il
réalise auprès des danseurs de la Compagnie : 1
an en résidence 2014. Les œuvres crées à
l’issue de ces immersions trouvent un écho
dans la Presse, l’Édition, la télévision
et les galeries. D’abord connu pour ses carnets de voyages,
avec entre autres l’écrivain Sylvain Tesson et le
grand reporter Arnaud de la Grange, il s’exprime aujourd’hui
à l’huile et grave le bois et le linoleum. Curieux
des techniques, il explore également les outils digitaux
comme de nouveaux vecteurs d’émotions. |
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La
Fondation Afnic
La
Fondation Afnic est une fondation d’entreprise créée
en 2015 par l’Afnic - Association française pour
le nommage Internet en coopération -, l'organisme qui gère
notamment les noms de domaine en .fr. Elle a pour mission de soutenir
le développement d’un Internet solidaire et inclusif
en France. La Fondation agit en finançant des projets qui
utilisent Internet comme levier d'insertion sociale, de cohésion
territoriale et d'égalité des chances.
Ses
axes d'intervention principaux sont : |
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Chaque
année, la Fondation Afnic lance des appels à projets
et accompagne associations, collectivités et structures
d’intérêt général dans leurs
initiatives, en mettant l’accent sur l’impact social
réel. Guidée par la conviction que l’accès
au numérique est un facteur essentiel de développement
humain et d’égalité, la Fondation s'inscrit
dans une démarche durable pour réduire la fracture
numérique en France. |
-
Favoriser
l’inclusion numérique des publics éloignés
d’Internet : personnes âgées, en situation
de précarité, en milieu rural...
-
Encourager
des usages citoyens et responsables du numérique.
-
Soutenir
les innovations numériques au service de l'intérêt
général
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Sacha
Goldberger x Petits Frères des Pauvres [résidence
artistique] |
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Entre
virtuel et réalité : Dans un monde où tout
est de plus en plus virtuel, où la technologie occupe une
place accrue dans nos quotidiens, où l’intelligence
artificielle percute notre rapport au monde et aux autres, cette
série est un questionnement sur la place des liens humains
dans notre société. Le virtuel remplacera-t-il le
réel dans un futur très proche ? L’Humain
n’est-il pas essentiel à notre bonne santé
mentale ? C’est ce que j’ai tenté de révéler
avec cette série. Nous avons photographié chez elles
des personnes âgées isolées bénéficiant
de l’aide de l’association Petits Frères des
Pauvres. Lors de cette prise de vue, nous leur avons demandé
de nous raconter leur monde imaginaire, les personnages qui peuplent
leur solitude et avec qui elles auraient aimé pouvoir échanger.
Nous avons utilisé leurs mots pour recréer, en promptant
via l’intelligence artificielle, ces figures imaginaires
que les spectateurs pourront découvrir en réalité
augmentée sur leur smartphone, flottant entre fiction et
réalité. Si la série exploite les capacités
de l’intelligence artificielle, elle dénonce également
la négation du lien qui est à l’œuvre,
et met en lumière la nécessité vitale des
rapports humains à l’ère du numérique,
pour lutter contre l’isolement menant à la mort sociale.
Sacha Goldberger |
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Sacha
Goldberger, photographe des grands projets, conjugue depuis
plus de 20 ans patrimoine, modernité et pop culture avec
un sens aigu de l’esthétisme, une bonne dose d’humour,
et une impertinence assumée.
Révélé
par la série Mamika, hommage décalé à
sa grand-mère devenue icône, il enchaîne
les créations ambitieuses : Super Flemish, Les Compagnons
Renaissance, Secret Eden, Alien Love, Hitchcock as a feminist
ou encore Portraits Croisés. Inspiré par l’histoire
de l’art et le cinéma, il orchestre des mises en
scène dignes de superproductions, véritables fresques
mobilisant jusqu’à 150 talents autour de décors
historiques ou futuristes.
En
2024, il fonde Studio Goldberger, atelier de création
sur-mesure dédié aux marques et institutions,
où il orchestre avec une équipe fidèle
des projets artistiques clés en main, de la conception
à l’exposition. Goldberger navigue entre histoire
de l’art et cinéma, avec humour, esthétisme
et une pointe d’impertinence. Photographe prolifique,
ambassadeur Leica et lauréat du prix 1 immeuble, 1 oeuvre,
il collabore avec les plus grands et expose à l’international,
tout en restant fidèle à une photographie engagée,
humaine et narrative. Il travaille actuellement sur une série
inédite réalisée pour les Petits Frères
des Pauvres, poursuivant son engagement pour la visibilité
des invisibles, et la célébration de la dignité
humaine.
©
SACHA GOLDBERGER
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Petits
frères des Pauvres
Dans
le cadre du festival Photoclimat, l’association Petits
frères des Pauvres a interrogé le Studio Goldberger
pour la conception et la réalisation de 12 images, afin
d’évoquer le problème de la solitude chez
les personnes âgées et les personnes âgées
en situation de précarité. Dans un monde où
le virtuel prend de plus en plus de place, où les algorithmes
façonnent nos réalités et où l’intelligence
artificielle redéfinit nos imaginaires, des questions essentielles
se posent : Jusqu’où peut aller la substitution du
réel ? Peut-on remplacer les relations humaines ? Ce projet,
conçu spécialement pour Petits frères
des Pauvres dans le cadre du festival Photoclimat, explore
cette réflexion à travers une série de 12
photographies. 12 photographies grand format, d’hommes et
de femmes en situation de solitude, dans leur quotidien - salon,
cuisine, banc public… - seront exposées dans Paris.
Ces images, visibles à l’œil nu, révèlent
la solitude de l’être humain dans le monde réel.
En regardant ensuite ces images à travers leur smartphone,
les spectateurs pourront découvrir, par le biais de la
réalité augmentée, des univers entièrement
conçus par l’Intelligence Artificielle. Tout commence
par les mots, ceux des personnes interviewés qui nous parlent
de ceux qui peuplent leur solitude. L’IA va nous permettre
de créer des univers alternatifs, des présences
fictives, des mondes illusoires qui viennent enrichir ces scènes.
Ces ajouts numériques seront visibles uniquement via la
caméra d’un smartphone. En déplaçant
le smartphone, les spectateurs pourront observer différentes
parties de l’image. Sur les lieux de l’exposition,
un texte viendra accompagner les images. Ce texte écrit
par les équipes du Studio Goldberger mettra en avant l’importance
des échanges réels par rapport au virtuel. Il expliquera
également en quoi les Petits frères des Pauvres
ont besoin d’aide et de bénévoles, afin de
soutenir nos aînés qui souffrent de solitude. Lorsque
les spectateurs passeront leur smartphone sur le texte, apparaitra
un texte complètement farfelu, généré
par l’IA, à propos des bénéfices de
l’amitié virtuelle… |
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.Biennale
Photoclimat Un parcours d'expositions
photo en plein air
Nicolas
Henry et l’association Letourdunmonde lancent
la troisième édition de la Biennale
Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
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Il
s’agit de valoriser la mission et les plaidoyers
des associations d’intérêt
général et des fondations afin de
bousculer/créer des prises de conscience
pour encourager les dons, le bénévolat
et le recrutement des talents.
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Encourager
les artistes à s’engager et ainsi
élargir le champ de représentation
des causes portées.
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L’association Letourdunmonde
L’association
a pour but d’élaborer, produire et présenter
des projets artistiques engagés. Elle créée
des liens entre l’art, la sphère associative,
et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux
à travers la création. Elle mène
des actions en direction du grand public, en décentralisant
l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant
ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également
dans une économie circulaire forte. Les scénographies
uniques et éco-conçues sont fabriquées
de manière modulable et mobile, permettant ainsi
la circulation des projets artistiques dans la France
entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com |
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