De nombreuses études soulignent les bienfaits de la végétalisation
du bâti en ville. S’ils sont souvent difficiles à quantifier,
ces bienfaits se concrétisent à différentes échelles
- du bâtiment lui-même, du quartier, de la ville… -
et dans différents domaines : gestion de l’eau, énergie,
cadre de vie, social, biodiversité… Les toitures peuvent
afficher de multiples facettes, selon les bénéfices recherchés
par le créateur du projet. Cette multifonctionnalité en
fait un véritable atout pour l’aménagement urbain.
Dans ce document, conçu par la Ville de Paris, la toiture végétalisée
désigne un toit - élément porteur et complexe isolation-étanchéité
- sur lequel est apposé un complexe de végétalisation*
: composé éventuellement d’une couche drainante* et
d’une couche filtrante*, du substrat de culture et de la végétation
qui s’y développe, en contenants ou non. Une toiture dispose
d’un accès plus ou moins contraignant - échelle, escaliers…
- , par l’extérieur ou l’intérieur du bâtiment,
d’un dispositif de sécurité - garde-corps, ligne de
vie -, de chemins de circulation et éventuellement de zones sans
végétation appelée bandes stériles.
* voir Lexique en bas de page
Les
bienfaits des toitures végétalisées ou cultivées
: des
espaces à multiples facettes |
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Du
vert sur son toit : un cadre agréable et créateur
de lien social
La
présence accrue de végétaux, les dimensions
esthétiques et paysagères des toitures végétalisées
ou cultivées participent à l’amélioration
du cadre de vie. Les vues, depuis les immeubles voisins, sur
ces espaces végétalisés en hauteur, participent
à une ambiance urbaine plus verte, bénéfique
pour la santé. Leur ouverture au public, lorsque cela
est possible, augmente l’offre d’espaces verts accessibles
et de lieux singuliers, belvédères et nouvelles
perspectives sur la ville. Lorsqu’ils sont investis par
des porteurs de projets, des groupes d’acteurs locaux
ou des associations, ces espaces urbains deviennent des lieux
créateurs de lien social, des lieux de réinsertion,
pédagogiques ou thérapeutiques. Ils sont des lieux
privilégiés pour développer des projets
d’agriculture urbaine, participatifs et productifs, créateurs
d’emplois et de produits alimentaires locaux.
Potager
sur le toit du collège Henri-Matisse (XXe)
La durée de vie de la toiture prolongée
La
végétalisation et la mise en culture des toits
sont trop souvent perçues comme un risque pour l’étanchéité*
du bâtiment, synonyme de fuites ou de problèmes
d’humidité. Alors que lorsque l’installation
est correctement réalisée et l’entretien
régulier, les éléments du système
de végétalisation constituent une véritable
couche de protection du toit : bâti et étanchéité.
En réduisant les écarts de température
à sa surface - ce qui limite les effets de contraction-dilatation
- et en le protégeant des rayons ultraviolets qui détériorent
les matériaux et leurs capacités de protection
contre les infiltrations d’eau, la végétalisation
augmente la durée de vie des membranes d’étanchéité
et du bâtiment, et limite les interventions des travaux
de réfection. On estime que la durée de vie peut
être doublée. Des toitures végétalisées
à Londres ou à Berlin sont ainsi citées
pour leur longévité : plus de 90 ans sans réparation
majeure.
Des
aménagements spécifiques et une sélection
de plantes sauvages contribuent à faire du toit végétalisé
du siège de GTM à Nanterre, réalisé
par Topager, un refuge pour la biodiversité
photo Béatrice Jannic
Des lieux d’accueil pour la biodiversité
Dans
une zone urbaine offrant parfois peu d’espaces aux espèces
végétales et animales, les toitures végétalisées
et cultivées peuvent être des zones contribuant
à la préservation et au développement de
la biodiversité et constituer des lieux d’accueil,
de circulation, de repos, de reproduction ou d’alimentation
pour les espèces animales et végétales
sauvages. Des études menées par des chercheurs
américains et européens - Coffman and Davis 2005,
Brenneisen 2006, Kadas 2006… - montrent notamment que
les toitures végétalisées sont des zones
de refuge et de relais pour les communautés d’oiseaux
et d’insectes, et qu’elles sont favorables au développement
de la microfaune et de la flore sauvage indigène*. Au
sein d’un réseau plus vaste d’espaces verts
urbains, les toitures végétalisées sont
ainsi des espaces fonctionnels pour le maintien de la biodiversité.
Les toits aménagés et gérés sous
une forme semi-naturelle, nécessitant moins d’interventions
humaines, peuvent aussi compenser la disparition de certains
milieux de valeur écologique importante. Les toitures
végétalisées plus conventionnelles - plus
entretenues, horticoles* ou à végétation
rase - seront en revanche moins visitées par certaines
espèces végétales et animales plus exigeantes.
Le
toit-terrasse de l’école Dunois (XIIIe)
photo Christophe Noël
Idéalement,
pour contribuer pleinement au maintien et au développement
de la biodiversité, 20 % de la surface de la toiture
végétalisée doit être réservée
aux aménagements de type friches ou zones de refuge pour
la flore et la faune sauvages. Ainsi un projet d’agriculture
urbaine, associé à ce type d’espace dédié
à la biodiversité, peut concilier productivité
et biodiversité sur un même toit !
Un
îlot de fraicheur en zone dense, le jardin sur le toit
du gymnase Vignoles (XXe)
photo Christophe Noël
Les
caractéristiques du substrat - nature, épaisseur
- et de la végétation - hauteur, diversité
- jouent un rôle majeur dans cette capacité d’accueil
de la biodiversité sur les toitures. Les variations d’épaisseur
et de nature des substrats, la présence d’une diversité
de matériaux, de branches et de bois mort, ainsi qu’une
diversité végétale, sont autant d’éléments
qui peuvent améliorer la présence de la faune
et de la flore sur les toits. Les caractéristiques des
toitures végétalisées se rapprochent de
celles des milieux assez pauvres, qui en conditions naturelles
peuvent abriter une grande diversité d’espèces
typiques de ces milieux. C’est par exemple le cas des
pelouses calcaires ou autres milieux peu fertiles reconnus pour
leur biodiversité.
Les plantes qui poussent habituellement sur des sols riches
ne font pas ici concurrence aux plantes moins exigeantes pour
survivre, ce qui permet à la fois une palette végétale
variée et une grande diversité de toute la faune
associée : insectes, oiseaux…
Les toitures et la pluie
En
ville, les sols très imperméables rendent l’infiltration
des eaux de pluie difficile, et les fortes pluies peuvent créer
des problèmes de ruissellement, d’inondations des
rues, et de saturation de l’ensemble du système
d’évacuation et de traitement des eaux usées.
Les toitures végétalisées, en captant une
partie des eaux de pluie, contribuent à améliorer
leur gestion : l’eau est absorbée par le substrat
et par les plantes, reste en surface des feuilles et s’évapore
ensuite. La rétention des eaux de pluie par les toitures
végétalisées fait l’objet de nombreuses
études : Dunnett et Kingsburry 2011, Köhler 2003,
Mentens et al. 2006… Elles montrent une forte variation
- allant de 40 % à plus de 90 % d’eau pluviale
absorbée - en fonction du substrat, de la végétation
installés et de la pente. Les toitures végétalisées
contribuent également à étaler dans le
temps l’évacuation des eaux vers les réseaux
d’eau pluviale - le ruissellement a lieu lorsque le substrat
est saturé -, avec des retards d’écoulement
de 45 minutes à 4 heures sur une toiture végétalisée,
tandis que le ruissellement est quasi-immédiat sur une
toiture nue. Cette évacuation différée
réduit la saturation des réseaux, et, en conséquence,
les délestages d’eau polluée dans le milieu
naturel. En plus de la limitation des eaux de ruissellement,
les toitures végétalisées jouent sur leur
qualité, en filtrant les polluants et en augmentant le
pH, ce qui permet de lutter contre les effets des pluies acides.
Cette capacité est fortement liée au type de substrat,
aux opérations d’amendement ou de fertilisation*
réalisées, et aux arrosages, une partie des éléments
nutritifs pouvant se retrouver dans les eaux d’évacuation.
L’utilisation de produits chimiques doit être exclue
pour éviter tout risque de contamination des eaux d’infiltration
vers le réseau.
Les
résultats d’études ne sont pas toujours
concordants sur la capacité de rétention d’eau,
mais ils apportent tous la conclusion que la capacité
de rétention augmente avec l’épaisseur du
substrat, avec une épaisseur optimum à 15 cm ;
au-delà, elle se stabilise.
Toiture
végétalisée sur la porcherie de la Ferme
de Paris (XIIe)
photo Thierry Guillaume
Des toitures rafraîchissantes en été
On
appelle îlots de chaleur urbains les zones urbaines où
les températures sont en moyenne plus élevées
par rapport aux zones environnantes moins denses. Les toits,
qui représentent une surface cumulée non négligeable
en ville, font souvent partie des espaces les plus chauds. Végétalisées,
les toitures contribuent au rafraîchissement de ces zones.
Elles participent à l’humidification de l’air
grâce à l’évapotranspiration des végétaux
: perte d’eau sous forme de vapeur, liée à
l’évaporation de l’eau à la surface
du sol ou des plantes et à la transpiration des plantes.
Ainsi, la chaleur atmosphérique est captée, et
la température ambiante des environs abaissée.
L’effet de rafraîchissement peut être constaté
au niveau de l’immeuble lui-même, et à plus
large échelle, si le réseau de toitures végétalisées
et d’espaces verts est suffisant. La végétation
crée également de l’ombre, et réfléchit
les rayonnements solaires, contribuant ainsi à limiter
l’absorption de chaleur par les toits. Il est à
noter que cet effet rafraîchissant est renforcé
lorsque la toiture est arrosée. Il s’agit donc
de trouver un bon équilibre entre l’effet rafraîchissant
et la gestion de l’eau, l’objectif étant
souvent de réduire au maximum les consommations d’eau,
et de favoriser la végétation spontanée
adaptée aux conditions sèches.
Plusieurs
études - DelBarrio 1998, Dunnet and Kingsbury 2011, Li
et Yeung 2014, Peck et al. 1999… - montrent que les toitures
végétalisées contribuent principalement
à l’amélioration du confort thermique l’été
: effet de rafraîchissement à l’intérieur
du bâtiment. Il a été constaté une
réduction de la température intérieure
de 2 à 4°C pour les bâtiments avec toitures
végétalisées, par rapport aux bâtiments
sans végétalisation en toiture, lorsque la température
extérieure se situe entre 25 et 30°C. Cet effet est
plus marqué sur les derniers étages. Une étude
a révélé qu’une couche de 20 à
40 cm de gazon, sur un substrat de 20 cm, avait le même
pourvoir isolant qu’une couche de 15 cm de laine de verre
(Peck et al. 1999).
Cette baisse des températures à l’intérieur
des bâtiments peut avoir des conséquences sur les
consommations d’énergie : réduction du chauffage
et de la climatisation. Les toitures végétalisées
ont aussi un effet sur l’isolation thermique en hiver.
L’épaisseur du substrat et la présence de
poches d’air dans la couche de végétaux
assurent un effet naturel isolant pour la toiture. Les flux
de chaleur qui traversent le toit vers l’extérieur
peuvent être réduits de 10 à 30 %, contre
75 à 90 % en été.
Une amélioration de la qualité de l’air
La
végétalisation des toitures contribue à
la captation des particules fines et polluantes et à
la réduction de la teneur en dioxyde d’azote et
dioxyde de soufre dans l’air. En lien avec les murs végétalisés,
les alignements d’arbres et les espaces verts du tissu
urbain, les toitures végétalisées participent
ainsi à l’amélioration de la qualité
de l’air.
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Qu’est-ce
qu’une toiture végétalisée ou cultivée
? Les éléments constitutifs et les techniques existantes |
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Les
accès, les chemins de circulation et zones stériles,
ainsi que les dispositifs de sécurité varient selon
les types de toitures et selon la réglementation en vigueur.
Les
systèmes proposés dans le commerce peuvent être
très variables, les fabricants et fournisseurs pour toitures
végétalisées développant leurs propres
solutions techniques.
Les
toitures végétalisées doivent être
équipées de dispositifs d’évacuation
des eaux pluviales raccordés au dispositif existant et
de points d’eau bien dimensionnés.
La
toiture doit présenter des relevés verticaux d’étanchéité*
sur l’acrotère* et tous les bords des émergences*,
pour les vérifications périodiques de l’état
de l’étanchéité ; la membrane d’étanchéité
est apposée également sur l’acrotère
et les émergences. Ces relevés d’étanchéité
doivent monter à 15 cm minimum au-dessus du substrat ;
sauf cas particulier de l’acrotère revêtu jusqu’à
l’arête extérieure, avec zone stérile.
L’ordre
des couches d’isolant thermique et d’étanchéité
peut varier et nécessiter des aménagements particuliers
pour la végétation.
Une
couche de protection peut être appliquée sur la membrane
d’étanchéité pour la protéger
de tout contact avec les couches supérieures, des variations
de température et des rayons ultraviolets sur la partie
non végétalisée. Cette couche de protection
peut être constituée d’une feuille de plastique,
de panneaux de fibre, de gravier.
Les
catégories de toitures selon les documents réglementaires
de la construction
Classiquement,
les documents réglementaires de référence
distinguent deux types de toitures :
-
les toitures-terrasses végétalisées non
accessibles - décrites dans les Règles professionnelles
-, comprenant les toitures extensives - végétation
rase sur substrat allégé - et les toitures semi-intensives
: végétation herbacée sur substrat allégé
;
-
les toitures-terrasses jardins - décrites dans le DTU
43.1 -, avec les toitures intensives : végétation
type jardin, sur un substrat comprenant de la terre végétale
et d’une épaisseur minimum de 30 cm.
Elles
se distinguent notamment selon les procédés de végétalisation
utilisés, l’épaisseur de substrat et leur
poids : charges* induites sur la structure porteuse du toit…
Cette nomenclature basée sur les documents réglementaires
se retrouve souvent dans les produits commerciaux proposés
qui s’en inspirent.
Les
formes de végétalisation peuvent cependant être
très diversifiées au sein de ces catégories
de toitures végétalisées et les nouveaux
projets qui s’y développent réinventent sans
cesse ce modèle.
Ainsi,
une toiture cultivée peut appartenir à l’une
ou l’autre de ces catégories, si elle est à
vocation productive et exploitée uniquement par le personnel
technique de l’entreprise qui s’y installe pour produire
par exemple des fruits et légumes ou si elle est à
vocation plus pédagogique, ouverte au public et entretenue
par les membres d’un jardin partagé.
Le projet doit cependant toujours tenir compte des caractéristiques
propres de la toiture - et de la destination prévue pour
cette toiture au moment de la création du bâtiment
-, qui conditionnent les possibilités d’exploitation
et d’accueil du public.
Substrat
continu sur le toit du cinéma UGC MacDonald (XIXe) photo
Mathilde Renard
Les
toitures végétalisées en substrat continu
Dans
le cas d’une toiture végétalisée en
substrat continu, les couches drainante et filtrante sont placées
au-dessus de l’isolant et de la membrane d’étanchéité
et le substrat étalé sur la surface de la toiture.
Il
est également possible de s’affranchir des couches
filtrante et drainante - systèmes monocouches
- , à condition que l’épaisseur de substrat
soit suffisante : minimum 10 cm après tassement naturel.
Le substrat est alors posé directement sur la membrane
d’étanchéité, avec protection anti-racines.
De nombreuses toitures simplifiées et peu coûteuses
ont ainsi été mises en place en Allemagne et en
Angleterre. C’est souvent l’option choisie pour les
toits semi-naturels à vocation de biodiversité.
Les
systèmes modulaires pré-plantés
Modules
pré-plantés sur le toit de l’atelier de travaux
de la rue Raymond-Radiguet (XIXe)
photo Florence Morisson
Il
s’agit d’unités indépendantes, de taille
réduite - moins d’un m²
- contenant l’ensemble des couches - drainante, filtrante,
substrat et végétaux -, qui peuvent s’associer
et être posées directement sur la membrane d’étanchéité.
Leur principal avantage réside dans la facilité
et la réversibilité de pose, d’où la
possibilité d’accéder facilement à
l’étanchéité en cas de réparation,
leur modularité et l’aspect esthétique immédiat.
Cependant, chaque module étant séparé, l’eau
et les éléments nutritifs sont moins bien répartis
pour les végétaux. L’épaisseur de substrat
y est souvent réduite. C’est pourquoi le développement
des plantes est moins important et le système moins souhaitable
si l’on souhaite une végétation dense et diversifiée.
La forme standard du module limite la créativité
dans le dessin des zones plantées. Ces systèmes
font l’objet d’agréments pour des raisons de
garanties et d’assurances.
Toit
végétalisé de l’école AgroParisTech,
rue Claude-Bernard (Ve) photo Christophe Noël
Les
toitures végétalisées ou cultivées
avec contenants
Des
contenants - bacs, jardinières -, que l’on remplit
de substrat et éventuellement d’une couche drainante,
sont aussi souvent utilisés. Divers modèles existent
et permettent de végétaliser la toiture ou de cultiver
des fruits et légumes, sans contact direct entre le toit
et le substrat ou les végétaux. Des précautions
doivent être prises pour éviter le poinçonnement
des membranes d’étanchéité. L’avantage
de cette solution technique est une mise en place rapide et réversible.
Elle permet aussi une organisation de l’espace et une répartition
des charges sur le toit. Les contenants permettent, en jouant
sur la hauteur, de faire pousser des végétaux d’ornements
nécessitant une épaisseur de substrat plus importante
- arbustes par exemple - et sont souvent utilisés pour
cultiver des fruits et légumes potagers.
Végétalisation
mixte - en substrat continu et en bacs - sur le toit du siège
de GTM à Nanterre, réalisée par Topager,
et conçue avec le Muséum national d’Histoire
naturelle photo Béatrice Jannic
Les
toitures mixtes…
Bien
entendu, toutes les solutions techniques peuvent être associées
sur un même toit, en jouant sur la création de différents
espaces et usages du toit.

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Les
constituants du toit |
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Sous
le complexe de végétalisation, on trouve classiquement… |
Le
complexe de végétalisation est composé… |
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- un
pare-vapeur : évite la condensation et limite l’humidité
du toit ;
-
un isolant thermique ;
-
une membrane d’étanchéité.
|
- d’une
couche drainante pour évacuer l’eau ;
-
d’une couche filtrante : évite le colmatage de
la couche drainante ;
-
du substrat de culture ;
-
des végétaux.
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LEXIQUE |
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complexe
de végétalisation
:
ensemble composé de la couche drainante, la couche filtrante,
le substrat et la végétation
couche drainante : couche
poreuse, permeant l’évacuation des excès d’eau
couche filtrante : couche
retenant les particules qui pourraient colmater la couche drainante
étanchéité
: revêtement continu installé en toiture pour
assurer l’étanchéité à l’eau
indigène
(plante) : végétal présent dans la
flore originelle d’un territoire, présent naturellement
ou par l’action de l’homme et dont la présence
est attestée avant l’année 1 500. Dans ce guide,
ce terme désigne les plantes sauvages indigènes du
territoire français.
horticole
(plante) : plante cultivée, qui ne pousse pas spontanément
dans la nature |
fertilisation
: apport d’éléments nutritifs dans la
culture pour le développement des plantes
relevés d’étanchéité
: parties verticales de la toiture - ou reliefs
: acrotère, émergences - sur lesquelles la membrane
d’étanchéité est également posée
acrotère : muret situé en
bordure du toit
émergences
: installations techniques qui ressortent en hauteur sur
la toiture telles que les machineries d’ascenseur, les ventilations,
les lanterneaux…
charge : force
verticale s’exerçant sur la structure de la toiture,
due au poids des éléments apposés de façon
permanente - poids de l’étanchéité, du
substrat… - ou temporaire : pour l’entretien, en cas
d’intempéries - sur la toiture |
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.....
. .Guide
des toitures végétalisées et cultivées
...........Toutes
les étapes pour un projet de qualité
.........
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Ce guide s’adresse aux maîtres
d’ouvrages et techniciens de la construction autant
qu’aux paysagistes et jardiniers. Il a pour vocation
d’accompagner toute personne intéressée
par la réalisation d’une toiture végétalisée
ou cultivée - professionnel ou non - dans toutes
les étapes nécessaires, de la conception
à la mise en oeuvre de son projet. Date
de parution : 2017
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Dans ce guide, la Ville de Paris fournit
des clés pour l’élaboration de projets
de végétalisation ou d’agriculture
urbaine sur toiture. Ces projets de végétalisation
contribuent à la fois à préserver
la biodiversité et à lutter contre les îlots
de chaleur.
Il
a été élaboré par la Direction
des Espaces verts et de l’Environnement de la Ville
de Paris :
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- Service
des Sciences et Techniques du Végétal,
- Jardin
Botanique de Paris, Mission
100 hectares,
- Centre
de Production Horticole,
- Service
Communication et Événements,
|
- Agence
d’Écologie Urbaine,
- Service
d’Exploitation des Jardins,
- Service
des Affaires Juridiques et Financières,
- Bureau
de Prévention des Risques Professionnels ;
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