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La pratique du vélo en forte
croissance à Paris et dans le Grand Paris |
La
pratique du vélo connaît un essor récent,
mais particulièrement dynamique, depuis le début
des années 2000.
À
l’échelle de l’Île-de-France, 835 000
déplacements sont réalisés quotidiennement
à vélo en 2018, contre 300 000 déplacements
en 2001, soit une augmentation d’environ 175 % des déplacements,
et de 130 % de la mobilité individuelle à vélo.
Toutefois, en dépit de cette très forte augmentation,
son usage ne représente actuellement que 2 % de part
modale.
Dans
la métropole, la pratique du vélo connaît
depuis les années 2000 une croissance forte. Le nombre
de déplacements à vélo intéressant
Paris ou la Petite Couronne a été multiplié
par 4, passant de 157 000 trajets - internes ou en lien avec
Paris et la Petite Couronne - en 2001, à 625 000 en 2018.
Si
entre 2001 et 2010, on constate une évolution significative
du nombre de déplacements internes à Paris ou
à la Petite Couronne effectués à vélo,
c’est ensuite une augmentation des trajets entre Paris
et la Petite Couronne qui apparaît entre 2010 et 2018.
La
mobilité individuelle à vélo a très
nettement augmenté depuis 2001, d’abord pour les
Parisiens, puis pour les résidents de la Petite Couronne
pour lesquels elle continue d’augmenter significativement.
En
2018, le nombre de vélos possédés par les
ménages franciliens est estimé à 3,7 millions.
Avec 230 vélos pour 1 000 habitants, les Parisiens sont
les moins équipés. Cela s’explique en partie
par la difficulté à garer son vélo à
domicile.
À l’inverse, avec 460 vélos pour 1 000 habitants,
les habitants de Grande Couronne sont mieux équipés
mais ils l’utilisent davantage pour une pratique sportive.
Si le nombre de vélos électriques a été
multiplié par trois en Île-de-France depuis 2010,
il ne représente toutefois aujourd’hui que 3 %
du parc de vélos possédés par les Franciliens.
En raison de la crise sanitaire, l’achat de vélos
électriques est devenu plus courante et les offres plus
diversifiées.
Depuis
leur piétonisation, les berges de Seine sont devenues
un espace particulièrement plébiscité des
mobilités douces et notamment des cyclistes
©
Apur – JC Bonijol
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Évolution
de la mobilité quotidienne individuelle en deux roues en
Île-de-France
Sources : EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL,
DRIEA / Résultats partiels 2018

Évolution
du nombre de déplacements quotidiens en
deux roues en Île-de-France
Sources
: EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA
/ Résultats partiels 2018

Nombre
de déplacements
quotidiens réalisés à vélo, selon le
type de liaison, en milliers
Sources
: EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA
/ Résultats partiels 2018 - Traitement Apur
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Stationnement
vélo à Paris
©
Apur – Vincent Nouailhat
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Les Enquête Globale Transport réalisés
en 1976, 1983, 1991 et 1997 considèrent les deux-roues
motorisés et le vélo comme un seul mode de transport.
Ce n’est qu’à partir de l’EGT de 2001
que les trajets réalisés en deux-roues motorisés
et en vélos sont comptabilisés séparément...
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Un
réseau cyclable parisien récent
Mode
de déplacement fortement répandu pendant la première
moitié du XXe siècle, la pratique du vélo
à Paris, a quasiment disparu, avec l’arrivée
de la voiture particulière, dans le paysage de la mobilité.
Dans les années 1980, plusieurs tentatives d’aménagement
de pistes cyclables voient le jour, majoritairement sur les grands
axes. Peu qualitatifs et jugés dangereux, ces nouveaux
aménagements sont surnommés couloirs de la mort
et restent sans suite, n’enclenchant pas l’engouement
attendu vers la reprise de cette pratique de déplacement.
C’est véritablement à partir de 1996 que le
vélo a pu être à nouveau envisagé comme
un mode de déplacement à part entière. Ainsi,
outre l’évolution des mentalités et la prise
de conscience environnementale, l’élément
déclencheur a été la grève générale
des transports en commun à la fin de l’année
1995, paralysant les réseaux de transports en commun, et
entraînant un regain d’intérêt pour le
vélo. Durant cette période, nombre de Parisiens
sont alors contraints de changer leur manière de se déplacer
et découvrent la possibilité d’utiliser leur
vélo pour aller travailler.
La mise en place du réseau cyclable parisien est donc assez
récente. La ville se dote alors de ses premiers kilomètres
d’aménagements : passant de 5 kilomètres en
1995 à plus de 100 kilomètres dès 1997. Durant
les années 2000, le réseau s’étend
régulièrement, atteignant près de 330 km
en 2005, soit 10 ans après la mise en place des premiers
kilomètres de linéaire. Durant les années
2010, le développement du réseau cyclable a connu
un vrai coup d’accélérateur, accompagnant
et favorisant la pratique du vélo. En 2019, le seuil symbolique
de 1 000 km d’aménagements cyclables est atteint
et dépassé.
Avec la crise sanitaire de 2020, l’espace public parisien
s’est réorganisé pour répondre aux
nouvelles règles de distanciation physique, permettant
d’offrir plus de place aux piétons et aux modes de
déplacements doux. Ainsi, des pistes cyclables temporaires,
dites coronapistes, ont été déployées
afin de désaturer les transports en commun et éviter
un recours massif à la voiture individuelle. Et ce mouvement
ne s’est pas limité à la capitale puisque
de nombreuses communes de la métropole se sont également
engagées. À Paris, environ 60 km d’aménagements
ont été réalisés, déployés
principalement le long des lignes de métro 1, 4 et 13.
À l’origine provisoire, ces itinéraires cyclables
ont désormais vocation à s’ancrer de manière
pérenne dans le territoire. |
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La
mise en place progressive du réseau cyclable parisien : linéaire
cumulé d'aménagements cyclables, en kilomètres
Sources
: EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA
/ Résultats partiels 2018
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Une
piste cyclable verte, boulevard Vincent Auriol, en 1999
©
Apur

Aménagement
cyclable boulevard Magenta
©
Jacques Leroy – Ville de Paris
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Un
aménagement cyclable protégé de la circulation,
boulevard de Clichy, en 2005
©
Apur

Pite
cyclable quai des Célestins, en 2007
©
Christophe Belin – Ville de Paris
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L’apparition
des opérateurs de véhicules partagés à
Paris et dans la métropole
Avec
une mobilité très forte - 8,8 millions de déplacements
internes à Paris en 2018 - et des portées courtes
- 72 % des déplacements font moins de 2 kilomètres,
92 % moins de 5 kilomètres -, Paris constitue un espace
d’expérimentations pour les mobilités émergentes.
Les résultats de l’Enquête Globale Transport
de 2018 renforcent cette observation, en soulignant l’intensification
des déplacements internes à Paris depuis 2010
(+ 10 %). À cela s’ajoute le recul de l’usage
de la voiture à Paris, coïncidant avec une demande
sociale en matière de préservation de l’environnement.
Forts de ces constats, de nouveaux acteurs de la mobilité
ont fait leur apparition : les opérateurs de mobilité
en libre-service, proposant des flottes de véhicules
partagés, d’abord avec stations d’attaches,
puis sans. Le contexte historique a donc contribué à
l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouvelles formes
de déplacements.
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Vélib’
et d’Autolib’, les prémices du passage de la
propriété au partage
Vélib’
et Autolib’, véritables pionniers de la mobilité
partagée dans la métropole, ont ouvert la voie à
une nouvelle dimension du déplacement personnel : l’usage,
sans la possession, et le service en trace directe plutôt
qu’en boucle : retour à la station de départ.
Ces deux innovations majeures ont bouleversé les pratiques
des citadins. Vélib’, dès 2007, puis Autolib’,
à partir de 2011, ont nourri une expérience innovante
de la mobilité en ville. En proposant une offre en mobilité
propre et partagée, ils ont ouvert le champ à des
pratiques qui ont transformé le paysage du déplacement,
permettant l’arrivée de nouveaux opérateurs.
Utilisatrice
de Vélib’ place de l’Opéra à
Paris, en avril 2020,
lors du confinement lié à la crise sanitaire de
la Covid-19
©
Apur – David Boureau
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L’apparition
des opérateurs de véhicules partagés en libre-service
Le recul dont on dispose aujourd’hui permet d’attester
que Vélib’ et Autolib’ ont trouvé et
fidélisé leur public, préparant le terrain
à l’arrivée des systèmes de véhicules
partagés sans stations d’attaches. Ainsi, les premiers
services de mobilité partagée, associés à
l’existence d’une station d’attache, ont rapidement
été rejoints, voire distancés, par des dispositifs
d’un genre nouveau : la flotte libre (ou free-floating),
dispensant l’usager de raccrocher l’engin à
une borne.
Arrivée
des opérateurs en free-floating
©
Source : Apur
Les
opérateurs privés, enhardis par le succès
de ces dispositifs, ont saisi la balle au bond et se sont glissés
dans le paysage des mobilités urbaines. Une galaxie d’exploitants
s’est ainsi introduite dans l’espace public parisien
dans un intervalle de temps très court, déployant
au plus fort de l’activité pas moins de 20 000 trottinettes,
35 000 vélos en libre-service - opérateurs privés
et Délégation de Service Public pour le Vélib’
- et 6 000 scooters.
Vélib’
et Autolib’ sont donc rejoints dès juin 2016 par
Cityscoot, leader privé du scooter en libre-service. Pour
les vélos, Gobee Bike, puis Obike et enfin Ofo, inondent
le marché parisien en moins de trois mois, à partir
d’octobre 2017, avec 6 500 vélos environ. Côté
trottinettes, c’est d’abord Lime qui, le premier,
s’installe sur les trottoirs parisiens. Le service sera
suivi de près par d’autres opérateurs, et
on comptera rapidement 12 exploitants de trottinettes à
Paris en moins de 12 mois. La période de latence a donc
été extrêmement courte - moins de 10 ans -
entre le partage avec stations (Vélib’, 2007) et
le partage sans station (CityScoot, 2016). Un intervalle très
bref au regard des révolutions en matière de transport.
©
Cityscoot
Très
vite, les flottes se déploient dans l’espace public.
En mai 2019, la Ville de Paris estime à environ 15 000
le nombre de trottinettes en libre-service dans la capitale, et
on en comptabilise, début 2020, 18 000. À ce parc,
il convient d’ajouter environ 8 500 vélos et 4 000
scooters en flotte libre ainsi que les 16 000 Vélib’.
Le
développement des flottes en libre-service a suivi un schéma
en 3 temps : une première phase d’essaimage, se traduisant
par un fort déploiement des flottes, à laquelle
succède une phase de consolidation, durant laquelle le
marché est capté par une poignée d’opérateurs,
entraînant le retrait de plusieurs exploitants, et enfin
une phase de régulation.
Ces
3 temps se déroulent parfois dans un calendrier très
serré, comme en témoigne le modèle des trottinettes
:
-
l’apparition des premières flottes et la phase
de déploiement ont eu lieu entre juin 2018 et avril
2019 ;
-
la phase de consolidation a débuté en juin 2019,
avec le retrait de Wind, puis d’autres opérateurs
;
-
la régulation, dont le point de départ débute
avec l’appel d’offres lancé par la Ville
de Paris le 20 décembre 2019.
Au mois de juin 2020, 3 lauréats sont désignés
: il s’agit des entreprises Dott, Lime et TIER, autorisées
à déployer jusqu’à 5 000 trottinettes
chacune, pour une durée de 2 ans. Cette politique de régulation
mise en place par la Ville se traduit notamment par le déploiement
de places de stationnements dédiés sur la chaussée,
par la verbalisation des abus, et par la responsabilisation des
opérateurs.
Combien
de déplacements en trottinettes à Paris ?
Ces
pratiques étant récentes, le nombre d’usagers
et le nombre de déplacements réalisés à
bord des véhicules en libre-service reste encore difficile
à établir.
La
dernière Enquête Globale Transport (EGT, résultats
2018), fait état d’environ 130 000 déplacements
en trottinette par jour (1). Le bureau d’études
et de recherche 6-T, spécialisé sur la mobilité
et les modes de vie, évoque quant à lui un nombre
cumulé d’usagers uniques de trottinettes Lime qui
atteindrait 950 000 entre juin 2018 (date de mise à disposition
des engins à Paris) et avril 2019.
©
Bird
Début
2020, une enquête menée par l’Apur (2)
auprès des usagers des services en free floating et relayée
par les opérateurs a permis d’estimer un nombre moyen
de 50 800 trajets par jour, qu’il convient de comparer aux
8,8 millions de déplacements quotidiens réalisés
intra-muros en 2018, soit 0,6 %. Une part qui résonne modestement,
mais une visibilité bien marquée car ces déplacements
sont réalisés en surface. Si aujourd’hui le
nombre des déplacements effectués en véhicules
partagés en libre-service est encore modeste, tout porte
à croire que ce nombre va continuer de croître. |
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Rue
Montorgueil
©
Apur – Clément Pairot |

Boulevard
de Rochechouart ©
Apur |
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(1) Néanmoins, ce volume ne correspond
pas à la totalité des déplacements empruntant
une trottinette car l’EGT classe les déplacements
trottinette + transports collectifs dans la catégorie
transports collectifs. De plus, le premier opérateur
de trottinettes en freefloating, Lime, s’est implanté
en juin 2018 à Paris, et la montée en puissance
du système s’est opérée à
partir de cette date, et de l’arrivée d’autres
exploitants : août 2018 pour Bird, puis septembre 2018
pour Bolt… Ainsi, la date de fin d’enquête,
juin 2019, se situe à moins d’un an de l’apparition
des opérateurs de freefloating… Enfin,
la part de non-Franciliens, en particulier de touristes, utilisant
ces services en free-floating n’est pas négligeable.
Or, les non-Franciliens ne sont pas concernés par l’Enquête
Globale Transport. Ces données ont été
consolidées en 2022 et offrent une image plus robuste
de l’usage réel de ces modes, puisqu’elles
intégrent également les offres en free-floating,
sous-évaluées auparavant.
(2)
Enquête menée en décembre 2019 et janvier
2020 dans le cadre de l’étude sur Les mobilités
émergentes, trottinettes, scooters et vélos en
partage, publiée en mai 2020.
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La
mobilité individuelle augmente et se diversifie depuis
déjà de nombreuses années. Le développement
de nouvelles offres, de nouveaux modes de déplacements
et l’évolution des habitudes et préoccupations
des habitants influencent leurs comportements. En outre, si
les évolutions se sont historiquement inscrites dans
un temps relativement long - une à plusieurs décennies
-, une accélération des changements de comportements
est nettement visible depuis ces 20 dernières années.
Les nouveaux modes et nouvelles offres trouvent rapidement leur
public, et s’ancrent en quelques mois dans les habitudes
du quotidien des Parisiens et Métropolitains.
Dans ce contexte, de nombreux projets de mobilités sont
à l’étude, ou en cours de réalisation
dans le Grand Paris. Si certains s’inscrivent dans la
continuité des développements menés depuis
plusieurs années, d’autres interrogent une évolution
plus futuriste de la mobilité et des modes de déplacements
qui la portent. Quelle que sera la mobilité de demain,
elle préoccupe l’ensemble des habitants, des acteurs
qui conçoivent les infrastructures, les services de mobilité
mais aussi la ville et l’espace public de demain.
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Le système Vélib’
Métropole |
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Le système Autolib’ |
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Lancé
en juillet 2007 par la Mairie de Paris, Vélib’ est
alors géré par un opérateur privé,
le groupe JCDecaux, dans le cadre d’une Délégation
de Service Public (DSP), pour une période de 10 ans. Si
dans un premier temps le service est uniquement disponible dans
Paris intra-muros, il va se déployer dès 2009 dans
trente communes de la Petite Couronne, atteignant progressivement
le chiffre d’environ 20 000 vélos en circulation
et 300 000 abonnés à l’année.
Dès sa mise en service, le système a été
massivement adopté par les utilisateurs.
En
2017, au terme de la première DSP, l’exploitation
du réseau fait l’objet d’un nouvel appel d’offres,
remporté par Smovengo. Devenu Vélib’ Métropole,
depuis le 1er janvier 2018, le système élargit alors
son offre avec la mise en service de vélos à assistance
électrique (VAE), aux côtés des Vélib’
mécaniques traditionnels. Toutefois, le déploiement
du nouveau système connaît des dysfonctionnements
et des retards de mise en service. Malgré ces difficultés,
le service reste plébiscité par les métropolitains.
Actuellement, le dispositif compte plus de 400 000 abonnés
annuels, pour 200 000 courses quotidiennes, réalisées
majoritairement en Vélib’ électrique.
Malgré
la crise sanitaire de la Covid-19, le succès du service
de vélos en libre-service ne se dément pas, et sa
fréquentation est en augmentation. Durant le mois de septembre
2020, et malgré le maintien du télétravail
total ou partiel dans de nombreuses entreprises, les usagers de
Vélib’ ont réalisé 5,5 millions de
trajets.
Fin 2020, le service comptait un peu moins de 1 400 stations à
Paris et dans 55 communes de la métropole, faisant de Vélib’
le plus important système de vélos en libre-service
dans le monde. |
En 2011, une DSP est conclue avec le groupe Bolloré pour
déployer un système de voitures électriques
en libre-service et en trace directe, d’un point A à
un point B : Autolib’. Le système est venu compléter,
à grande échelle, une offre en autopartage relativement
modeste, au statut privé, et fonctionnant en boucle. Il
a assoupli ces dispositifs en mettant à disposition des
citadins des véhicules électriques de petite taille,
dont la réservation n’est pas nécessaire;
et qui ne doivent pas être obligatoirement ramenés
à la station de départ. Couvrant 665 km² fin
2016, soit un peu moins que la surface de la Métropole
du Grand Paris, le système proposait près de 4 000
véhicules électriques répartis dans 1 100
stations. Malgré un succès important - 155 000 abonnés
en mai 2018 contre 37 700 en 2012 -, le système a été
abandonné à l’été 2018, en raison
de coûts d’exploitation trop lourds. La disparition
d’Autolib’ a laissé deux héritages majeurs
: 6 000 bornes de recharge électriques sur l’espace
public - dont 3 300 à Paris -, et une pratique de l’autopartage
qui a rencontré un vivier d’utilisateurs important.
D’abord neutralisée, une partie des bornes de recharge
électrique a été réactivée.
En 2019, le nouveau service Mobilib’ prend le relais, en
quelque sorte, en s’appuyant sur 4 opérateurs différents
: Ada, Communauto, Getaround (ex-Drivy) et Ubeeqo. De plus, les
usagers ont la possibilité de se tourner vers d’autres
offres, puisque la Ville de Paris continue de promouvoir l’autopartage
en encourageant les installations d’opérateurs privés.
En novembre 2020, le Conseil de Paris a voté l’attribution
d’une concession de services à un nouvel opérateur,
Total Marketing France, pour l’exploitation technique et
commerciale des bornes de recharge publiques à Paris. Concrètement,
à partir du mois de mai 2021, le réseau d’anciennes
bornes Autolib’ a été progressivement remplacé
par de nouvelles bornes. Ces dernières viennent compléter
le réseau de recharge Belib’, mis en place dès
2016, et la totalité des points de recharges est regroupée
sous la marque Belib’. |
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Station
Vélib’, août 2007, place Mohammed V, Paris Ve
©
Apur – Sarah Cantaloube |

Station
Vélib’, août 2019, Pont Renault, Boulogne-Billancourt
©
Apur |

Station
Autolib’, aux abords de la place de la Nation, en 2012
© Jacques Leroy – Ville de Paris |

La
Bluecar d’Autolib’, rue du Temple,
en 2012
©
Apur– David Boureau |
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.Étude
Évolution des mobilités dans le Grand
Paris Tendances
historiques, évolutions en cours
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© Apur
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L’Apur, Atelier parisien
d’urbanisme, association loi 1901, réunit
autour de ses membres fondateurs, la Ville de Paris et
l’État,
les acteurs de la Métropole du Grand Paris.
Ses
partenaires sont :

Directrices
de la publication : Dominique ALBA, Patricia PELLOUX
Étude réalisée par Pauline
CHAZAL, Vincent NOUAILHAT, sous la direction de
Patricia PELLOUX, avec le concours d'Anaïs
LO PINTO, Sandra ROGER
Cartographie et traitement statistique : Christine
DELAHAYE - Photos et illustrations : Apur sauf
mention contraire
apur.org |
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