Social Media World Climate Survey 2017
La première étude mondiale des opinions exprimées
sur les réseaux sociaux à propos du climat


Les sujets Climat les plus débattus sur les réseaux sociaux par région
Climat : les Villes et les citoyens prennent le pouvoir
Chiffres clés & thématiques débattues autour du climat sur les réseaux
Principales conclusions
U
ne start-up française, Bloom : l’intelligence artificielle au service de l’analyse des réseaux sociaux



L’ADEME, EDF, l’ESA et le CNES ont publié la première étude mondiale des opinions exprimées sur les réseaux sociaux au sujet du climat. Réalisée par la start-up française Bloom, elle capte et révèle pour la première fois les inquiétudes et les combats des internautes du monde
entier sur le climat, ainsi que les solutions innovantes les plus débattues, et est intervenue à un moment opportun, entre la COP23, qui a
confirmé la reprise à la hausse des émissions de CO2, et le sommet d’étape du G20
One Planet Summit, très attendu après le retrait
des États-Unis de l’
Accord de Paris. Dans ce cadre, elle constitue un outil stratégique majeur pour éclairer les débats et aider à la décision
sur les questions climatiques. Plus de 6 millions de contenus qualifiés ont été recueillis et analysés sur les 5 continents. L’étude est illustrée
par les photographies de Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne, et les images satellitaires de l’ESA et du CNES,
qui constituent des outils clés pour mieux comprendre et gérer le changement climatique. Elle propose 2 volets de conclusions :
d’une part les grandes thématiques qui agitent les réseaux et le Web autour du changement climatique,
d’autre part les solutions locales, régionales et globales.

La première étude mondiale des opinions exprimées sur les réseaux sociaux à propos du climat

Une étude ADEME-EDF-ESA-CNES, réalisée par Bloom

Quatre acteurs institutionnels et privés, engagés sur les problématiques liées au climat, se sont unis pour réaliser cette étude-événement, menée par la start-up française Bloom : l’ADEME - Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie -, EDF, l’ESA - European Space Agency - et le CNES : Centre National d’Études Spatiales.

Une cartographie planétaire des opinions exprimées sur les réseaux sociaux à propos du climat

L’étude analyse plus de 6 millions de contenus qualifiés captés sur les réseaux sociaux pour révéler les inquiétudes et les combats des populations du monde entier sur le climat. Elle dresse une cartographie inédite des enjeux et des solutions innovantes débattues sur les réseaux face aux défis climatiques.

2 grands volets de conclusions, illustrées par les meilleures images satellitaires ESA/CNES

L’étude comporte :

  • 1 volet global qui met en évidence 18 sujets de préoccupation mondiaux : les solutions, les événements climatiques extrêmes, les attentes vis-à-vis des accords internationaux, les risques de guerre, de déplacements de population, la condition des femmes…
  • 1 volet sur les solutions à la fois locales, régionales et globales qui montre la recomposition des centres de décision et d’action : des États - considérés comme contraints - vers les villes et les régions, ces unités plus facilement activables et connectées aux citoyens et aux modes de vie.

Les conclusions sont restituées par data-visualisation avancée. Elles sont illustrées par les images satellitaires de l'astronaute Thomas Pesquet, de l’ESA et du CNES : les observations depuis l’espace offrent des informations clés pour mieux comprendre et gérer le changement climatique.

Un outil stratégique majeur en vue du One Planet Summit de Paris

L’étude permet à la fois de capter l’opinion sur les réseaux sociaux et le web au niveau mondial et d’aider à la décision sur les questions climatiques.


Fonte des glaces, montée des océans, menaces sur la biodiversité… le réchauffement
climatique agite les réseaux sociaux sur tous les fronts. © SHUTTERSTOCK

Les sujets Climat les plus débattus sur les réseaux sociaux par région


Note de Méthode & lexique


La collecte et l’analyse des contenus ont été effectuées auprès des internautes s’exprimant à la fois sur les réseaux sociaux - Facebook et Twitter - et sur le Web, qu’ils soient des particuliers, des activistes, des représentants d’ONG, d’associations, de pouvoirs publics, d’entreprises privées ou des médias…
sur les dimensions écologique, géo-politique, sociale, humanitaire et économique de la problématique climat.

Lexique

  • Engagement : dans l’analyse social media, l’engagement représente l’ensemble des interactions sur un sujet - commentaires, like, partages...
  • Émetteurs : les émetteurs sont les internautes à l’origine d’un post ou d’un contenu, qui peut être ensuite, partagé, liké, retwitté… générant de nouveaux contenus.
  • Contenus qualifiés : les algorithmes de Bloom ne remontent pas des données brutes, mais des données filtrées en fonction du contexte du projet d’exploration des réseau sociaux. Ces données, contextuellement pertinentes, ne comportent aucun bruit, c’est-à-dire aucun contenu parasite. Elles sont appelées contenus qualifiés.
  • Les 8 émotions primaires : les algorithmes de Bloom détectent dans les contenus échangés sur les réseaux sociaux 8 émotions primaires inspirées par les travaux du psychologue américain Robert Plutchik sur la modélisation des émotions humaines : joie, confiance, surprise, anticipation, tristesse, peur, colère, déception.
  • Anticipation : parmi les 8 émotions primaires détectées par les algorithmes de Bloom, l’anticipation représente les attentes positives - espoirs - ou négatives - doutes - suscitées par un sujet.
Climat : les Villes et les citoyens prennent le pouvoir

L'étude met à jour, entre autres, un nouveau phénomène massif : pour faire avancer ce sujet d’ampleur planétaire, les citoyens sont en train d’utiliser leur pouvoir d’agir - chacun à sa façon -, au niveau local.

  • Le climat a pénétré au plus intime du quotidien de tous les citoyens - santé, alimentation, éducation, migrations… - indifféremment des distinctions Nord/Sud, des inégalités sociales, ou de la proximité avec des zones concernées par les dérèglements extrêmes. Pour les internautes, sauver la planète, c’est surtout sauver l’humanité.
  • Les projets locaux se multiplient partout dans le monde. Une puissante logique de fragmentation est à l’oeuvre, en parallèle des cadres donnés par les États, avec l’émergence d’une véritable crowd-culture climatique, c’est-à-dire une culture climatique qui s’impose par les communautés dans les réseaux sociaux, non par une élite.
  • Les centres de décision en matière de climat se recomposent au profit des villes et des régions, les métropoles prennent une puissance politique nouvelle.
  • Ce sont les solutions face au réchauffement climatique qui génèrent, de loin, le plus d’engagement sur les réseaux sociaux. Les solutions les plus débattues sur les réseaux dans le monde sont les Smart Cities, la Cleantech, les énergies renouvelables, les monnaies virtuelles vertes Climate Coin, les programmes éducatifs, l’efficacité énergétique domestique, les solutions industrielles - sourcing, green business - et l’inventivité des start-ups.

La Terre gronde. Volcan de Taranaki, en Nouvelle-Zélande, photographié par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), le 10 février 2017 depuis la Station Spatiale Internationale, à 400 km en orbite au dessus de la Terre. © ESA/NASA

Chiffres clés & principales thématiques débattues autour du climat sur les réseaux
  • + de 6 millions de contenus qualifiés collectés et traités
  • 5 continents d’exploration, 2 langues : anglais, français
  • 2 réseaux sociaux de référence : Facebook et Twitter + le Web
  • 1 mois de collecte, 27 septembre - 27 octobre, autour de la COP23
  • 1 051 958 émetteurs de contenus dans le monde
  • 18 sujets clés débattus sur le climat sur les réseaux sociaux

Les échanges sur les solutions dominent le débat


Les 18 thématiques qui génèrent le plus d’engagement
sur les réseaux sociaux au niveau planétaire

L’impact des événements climatiques extrêmes :

  • 60% d’émotions exprimées sur la crainte de nouvelles catastrophes
  • 40% de tristesse et de colère.
  • La réaction des internautes contre l’Administration américaine :
  • Un taux d’engagement maximum des internautes vis-à-vis des décisions de l’EPA - Agence environnementale Américaine - désormais climato-sceptique : 108 383 documents sur le mot EPA, 480 401 engagements sur le mot EPA.

Smartcities et énergies renouvelables en tête des solutions


Les principales sources de solutions contre le changement climatique

Les internautes plébiscitent les Villes pour mener le combat
contre le réchauffement climatique :


Les émotions exprimées sur le rôle de la ville dans le changement climatique

Des Sommets internationaux sur le climat très attendus, entre doutes et espoirs :

  • Plus de 50% d’anticipation (anticipation = espoirs ou doutes)
    20% de confiance seulement, et une marge d’action des États perçue comme faible
  • Plus de 20% d’émotions négatives : peur, tristesse, colère, déception


Suffocante Airpocalypse à New Delhi, en Inde, saisie par le satellite sentinel-3 OlCI FR
le 17 octobre 2017. Les citadins internautes du monde entier s’inquiètent de l’impact
de la pollution sur leur santé. © ESA, the european Commission and the Copernicus program, and Visioterra


Sécurité alimentaire. Dans l’étude, l’agriculture arrive en tête des préoccupations des internautes, notamment sous l’angle de la qualité et de la sécurité alimentaire. Ici, cultures irriguées observées par le satellite Venµs le 17 août 2017, à proximité de Phoenix (Arizona, États-Unis) © CNES/2017

Ouragans. Une tempête en plein océan photographiée par
Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 10 janvier 2017. © ESA/NASA



L’Europe brûle. Des incendies violents ont ravagé le sud de l’Europe durant l’été 2017. Ces
images captées entre le 14 et le 19 août par le satellite Copernicus Sentinel-2 près de
Kalamos, à 35 km au nord d’Athènes, montrent la progression du feu attisé par des vents
forts, puis les cicatrices de la terre brûlée – en noir, une zone de 2900 hectares.
© Contains modified Copernicus sentinel data (2017), processed by ESA, CC BY-SA 3.0 IGo

Sommet de Paris : de très fortes attentes

Les attentes citoyennes vis-à-vis des sommets internationaux sur le climat
sont fortes, marquées par le doute.
À l’issue de la COP23 de Bonn le 17
novembre 2017, aucun sujet n’a été tranché sur le fond, alors que les émissions
de CO
²
repartent à la hausse après 3 ans de stabilité. Convoqué le 12 décembre
à Paris à l’initiative de la France, le One Planet Summit, sommet d’étape dans le cadre du G20, devait dresser le bilan de l’Accord de Paris
, 2 ans après sa signature, alors que les États-Unis s’en sont retirés. Il ambitionnait d’enclencher de nouvelles actions sur le climat, notamment sur le plan financier.

Dans le même temps, les réseaux se mobilisent face aux positions climatiques
de la puissance américaine
et de son président Donald Trump.
Les événements météorologiques extrêmes mettent les réseaux en état d’alerte, 2ème sujet des échanges sur les questions climatiques dans le monde.
Le sujet génère de la solidarité, de l’entraide, autant qu’il questionne et inquiète.

Des sommets internationaux très attendus, entre doutes et espoirs :

  • Plus de 50% d’anticipation (anticipation = espoirs ou doutes)
  • 20% de confiance seulement, et une marge d’action des États perçue comme faible
  • Plus de 20% d’émotions négatives : peur, tristesse, colère, déception

La réaction des internautes contre l’Administration américaine :
Un taux d’engagement maximum des internautes vis-à-vis des décisions de
l’EPA - Agence Environnementale Américaine - désormais climato-sceptique : 108 383 documents sur le mot EPA, 480 401 engagements sur le mot EPA

L’impact des événements climatiques extrêmes :

  • 60% d’émotions exprimées sur la crainte de nouvelles catastrophes
  • 40% de tristesse et de colère
Principales conclusions

Santé, condition des femmes, conflits…
Le climat cristallise les souffrances d’une planète

2 volets de conclusions dans l’étude, pour comprendre l’état de l’opinion qui s’exprime sur les réseaux sociaux à propos du changement climatique :

  • 1 volet global qui met en évidence 18 sujets de préoccupation mondiaux
  • 1 volet focalisé sur les solutions à la fois locales, régionales et globales


Les 18 thématiques qui génèrent le plus d’engagement
sur les réseaux sociaux au niveau planétaire

Les réseaux sociaux sur tous les fronts

  • Les solutions arrivent au premier rang des thématiques citées. Les internautes qui s’expriment sur le sujet n’envisagent plus la passivité face aux challenges climatiques.
  • Les événements météorologiques extrêmes alimentent un état d’alerte sur les réseaux : séismes, ouragans, incendies, mais aussi accélération de la fonte des glaces et montée du niveau des océans, déforestation galopante et conséquences sur la concentration atmosphérique en CO², contrastes entre inondations violentes et avancées de la sécheresse...
  • L’agriculture est largement évoquée, à la fois comme cause, conséquence, et source de solutions : la sécheresse et les conditions climatiques extrêmes appauvrissent les sols, faisant craindre des situations de famine dans certaines régions du monde, et menaçant la biodiversité.
  • Alertes sur la santé : les internautes, qu’ils soient des particuliers, des membres d’ONG ou d’associations, des représentants de pouvoirs publics ou d’entreprises privées, évoquent la multiplication des problèmes de santé dus aux changements brutaux de températures et le déplacement des maladies vers le Nord. La pollution atmosphérique et à la dégradation de la qualité de l’air, spécialement dans les grandes villes, soulèvent également l’inquiétude des internautes quant à leur santé.
  • Les liens entre réchauffement climatique et conflits internationaux potentiels sont manifestes sur les réseaux sociaux. Aux États-Unis, les échanges sur les réseaux sociaux reflètent une appréhension en terme de sécurité nationale face aux épisodes de sécheresse en Californie et dans le mid-west. En Asie, les internautes de deux puissances nucléaires, l’Inde et le Pakistan, évoquent régulièrement les tensions autour des eaux de l’Indus et les risques qu’elles font peser sur la paix dans la région.
  • Inégalités : les réseaux ont conscience que les populations les plus défavorisées sont d’ores et déjà les plus touchées par les dérèglements climatiques.
  • Les premiers signes d’une crise migratoire mondiale liée au climat se confirment déjà dans les réseaux.
  • Condition des femmes : les résultats de l’étude montrent que la question de la place des femmes apparaît intimement liée au climat dans les échanges entre internautes. Face aux dérèglements climatiques, les femmes sont souvent en première ligne, en particulier en Afrique et en Asie, sur les questions de l’eau - accès à l’eau, hygiène... -, de l’agriculture, de l’éducation, pour transmettre des comportements éco-responsables, de la mise en place de solutions. Les femmes apparaissent peu dans les réseaux climato-sceptiques.
  • Menaces sur la biodiversité : les internautes, qu’ils soient des particuliers ou des représentants institutionnels, s’alarment de la disparition des espèces animales dans les zones les plus fragiles : les zones arctiques, les océans, les steppes, faute de pouvoir continuer à se nourrir, à se protéger, à se
    reproduire.

Au final, le citoyen est touché au plus près de sa vie personnelle par les problématiques liées au climat. Les conséquences du changement climatique ont resserré la planète et pénètrent tous les aspects du quotidien - pollution urbaine menaçant la santé des citadins, qualité de l’alimentation, migrations climatiques... quelles que soient les appartenances Nord/Sud, les conditions sociales, ou la proximité avec les zones directement concernées par les dérèglements extrêmes.

Un constat majeur : le climat devient un combat massif
au niveau local

La prise de conscience globale reste très forte, mais pour faire avancer le sujet, les citoyens sont en train d’utiliser leur pouvoir d’agir - chacun à sa façon -, au niveau local.


Top des # dans les échanges sur le réchauffement climatique
et leur niveau d’engagement

  • #climatechange - #actonclimate : La proximité de ces deux # - utilisés comme slogans par les ONG pour les grandes conférences sur le climat - en tête des préoccupations des internautes, montre qu’aujourd’hui, la volonté d’action est directement associée aux constats.
  • Une forte politisation des questions climatiques : les questions climatiques et les questions politiques - droits de l’homme, le Gabon et Omar Bongo, CETA… - sont intimement liées. Le sujet climat est sorti du débat technique et économique d’experts pour entrer de plain-pied dans le débat citoyen.


Top des # dans les échanges sur les solutions

  • Les projets locaux se multiplient partout dans le monde, et créent une véritable crowd culture climatique - c’est-à-dire une culture climatique qui s’impose par les communautés dans les réseaux sociaux, non par une élite - bien plus forte que les décisions politiques parfois trop souvent top-down. On assiste à un véritable phénomène de fragmentation.
  • Le volet solutions montre la recomposition des centres de décision et d’action des États : considérés comme contraints, vers les villes et les régions, ces unités plus facilement activables et connectées aux citoyens et aux modes de vie.
  • La question économique est un des piliers de la lutte contre le changement climatique. Ainsi l’approvisionnement durable, le choix des fournisseurs, les
    technologies environnementales, la santé, l’alimentation et la gestion des déchets sont des secteurs dont la capacité d’innovation génère un fort engagement. Les start-ups ont un côté clé.
  • Alliance de l’institutionnel et du local : les COP sont des moments clés, très attendus pour définir un cap, qui permettent aux communautés locales de fédérer leurs participants et de faire émerger leurs idées, et aux start-ups de développer leur notoriété.
  • La COP 23 de Bonn a finalement eu un impact positif sur les réseaux sociaux : les commentateurs expriment moins d’incertitudes, plus de joie et de confiance après le Sommet qu’avant.


Avant Bonn, l’inquiétude domine chez les internautes


Pendant et après Bonn, les internautes ont regagné en confiance

Solutions : les internautes passent à l’action

Ce sont les solutions contre le réchauffement climatique qui génèrent, de loin, le
plus d’engagement dans les échanges sur les réseaux sociaux.

Malgré les tendances climato-sceptiques à l’œuvre dans le sillage des prises de positions de Donald Trump, l’intérêt des internautes qui s’expriment sur les réseaux sociaux pour les solutions à mettre en oeuvre face au réchauffement climatique reste considérable. Alors même que la période est troublée par des événements climatiques extrêmes, tous les acteurs - institutions, entreprises, ONG et citoyens - changent de posture. L’époque n’est plus au constat, mais à l’action. La pédagogie des solutions reste à inventer et à développer pour
générer des changements de comportement rapides et profonds.
Les solutions démontrent, outre la part prépondérante des énergies renouvelables, une importance nouvelle du local – villes, quartiers, régions - et l’inventivité des startups dans le domaine.


Les principales sources de solutions contre le changement climatique

Top 1 des solutions les plus discutées : les énergies renouvelables

Les solutions les plus discutées face au changement climatique sont les énergies renouvelables et l’énergie solaire en tout premier plan, très loin devant les autres énergies.

Les nouvelles technologies de l’énergie autour de l’habitat et de la ville suscitent
également un fort engagement. La référence à la certification LEED - Leadership in Energy and Environmental Design - seconde certification des bâtiments - habitation, commerce, industrie - durables au monde, est le signe d’un effort particulier dédié à la maîtrise de l’énergie dans la construction.


Le top des # sur les énergies renouvelables

Zoom : la nouvelle puissance des villes

#Together4climate : les villes sont au centre des échanges autour du climat, à la fois au travers de grandes organisations, comme le C40 cities présidé par Anne Hidalgo, Maire de Paris, et d’une multitude d’alliances et de coopérations entre les villes du monde. #Together4climate : le mot d’ordre de la conférence des 40 est l’un des # viraux de la période sur la question du changement climatique.
La ville fait naître de nouveaux espoirs et donne des preuves tangibles et immédiates - transports propres et retrait de la voiture, végétalisation…


Les villes comme recours : dans le contexte climatique,
la ville entraîne des énergies et des émotions positives

L’intelligence artificielle, au coeur des espoirs climatiques pour les villes :
  • La ville est le nœud central d’un maillage qui connecte des acteurs loin du
    pouvoir central
    : entreprises, citoyens, politiques.
  • La data est au coeur des débats : pour contrôler les flux, accélérer la
    transition énergétique, résoudre les problèmes de santé liés à l’environnement et accélérer la transformation du transport au bénéfice du transport propre, électrique, autonome.
  • Le recours à la crypto-monnaie : blockchain, via les Climate Coins pour
    organiser et réguler les échanges est la forme la plus aboutie de ces solutions décentralisées qui reposent sur l’individu, les technologies et le local.
  • Le transport durable, et le bâtiment : rénovation énergétique et bâtiments
    durables, sont également des solutions plébiscitées par les internautes.


Le top des # sur la ville durable

Zoom : les réfugiés climatiques, une très grande inquiétude
pour les internautes


Le top des # sur la question des migrations climatiques

La sécurité alimentaire et l’accès à l’eau sont les principaux éléments de contexte discutés autour de la question des migrations climatiques. La prise de position du Pape François liant explicitement la faim et le changement climatique est emblématique de cette problématique. De plus en plus de population sont menacées - celles qui devront quitter des terres inondées, des côtes érodées, et celles qui ne pourront plus se nourrir à cause des conditions climatiques.


Les émotions exprimées dénotent la préoccupation
des internautes pour les populations forcées à migrer,
ou menacées.


Fragile atmosphère : la barrière qui sépare la Terre du vide sidéral est infiniment fine. Photographie prise par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 5 janvier 2017. © ESA/NASA

Paradis menacé. Photographie des Bahamas prise par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 21 avril 2017. Le réchauffement climatique menace les océans et les côtes. © ESA/NASA

Trop d’eau. Ici, le Mékong et le Tonle Sap en crue extrême inondent les plaines cambodgiennes (photo prise par AVNIR-2 depuis le satellite ALOS, le 5 décembre 2009).
© JAXA/ESA

Plus assez d’eau. Le lac Poopo, dans l’Altiplano bolivien s’assèche graduellement. Clichés pris les 27 avril 2014, 20 juillet 2015 et 22 janvier 2016 depuis le satellite Proba-V.
©ESA/Belspo – produced by Vito

Hyper-fonte des glaces. Le glacier Upsala, dans le Parc National Los Glaciares en Argentine,
photographié par Sentinel-2A le 22 janvier 2016. Ce glacier s’est retiré de plus de 3 km en 15
ans en raison de l’augmentation des températures.
© Contains modified Copernicus Sentinel data (2016), processed by ESA, CC BY-SA 3.0 IGO

Quand l’agriculture épouse la Terre. Cultures non loin de Merzouga, aux confins du Maroc,
photographiées par
Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 7 avril 2017. Face au changement climatique, l’agriculture est à la fois cause, conséquence, et source de solutions. © ESA/NASA

Les Villes prennent le pouvoir. Les métropoles sont de plus en plus actives dans le combat face au réchauffement climatique. Ici, les villes d’Europe de nuit – Berlin au premier plan, et derrière, la Belgique, photographiées par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 27 mars 2017. © ESA/NASA

Verdir les villes. Les initiatives des villes, notamment la végétalisation, sont parmi les solutions plébiscitées par les internautes. Ici, dans ce cliché en 2015 à Khartoum, Soudan, le satellite Copernicus Sentinel 2A monitore la végétation, restituée en rouge sur l’image. Les bords du Nil, en haut à droite de l’image, sont végétalisés, mais la végétation disparait radicalement du cœur de la ville. © Copernicus Sentinel data (2015)/ESA, CC BY-SA 3.0 IGO

Le désert gagne sur la ville de Niamey, sur ce cliché pris par le satellite Spot 5 le 29.07.2002.
En Afrique subsaharienne, les assauts de la sécheresse, le manque d’eau et les famines consécutives poussent les populations à se déplacer vers le Nord. © CNES 2002, Distribution Airbus DS.

Comprendre la Terre depuis l’espace. Les images spatiales sont des outils clés pour mieux gérer le réchauffement climatique. Ici, les Alpes observées par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS dont on aperçoit un pan, le 22 décembre 2016. © ESA/NASA

Lumières sur l’Europe. États, Villes, citoyens : pour sauver la planète, le climat est devenu l’affaire de tous. Photo prise par Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA), depuis l’ISS le 27 mars 2017. © ESA/NASA

Les 29% d’anticipation sont associés à des émotions principalement négatives :
de la colère et de la tristesse par rapport aux situations inextricables et à l’inefficacité des États, de la peur également.

Face à la peur, les internautes s’organisent :
Comme sur les autres sujets, les solutions sont présentes à côté des constats :
#hunger, #water, #refugee, apparaissent notamment en commentaire des programmes du World Food Day 2017 :
#wfd2017
- Change the future of migration. Invest in food security and rural development.

La thématique de L’Agriculture Intelligente face au Climat, promue par la FAO notamment, se développe comme une réponse locale et durable.
L’éducation à l’agriculture adaptée devient un facteur clé de résilience des populations les plus fragiles.

La présence et la connexion des ONG sur le sujet du climat et des migrations sont fortes.

Une start-up française, Bloom : l’intelligence artificielle au service de l’analyse des réseaux sociaux

L’ADEME, EDF, l’ESA et le CNES ont confié la réalisation de l’étude
Social Media World Climate Survey 2017 à Bloom


Bloom est une start-up française d’intelligence artificielle spécialisée dans l’analyse stratégique et qualitative des réseaux sociaux. Elle est classée par Early Metrics parmi les 1% des startup les plus prometteuses du secteur des nouvelles technologies en France, UK et Israël.

Une technologie française pour des enjeux planétaires

La technologie de Bloom est aujourd'hui la seule capable de mener des études au plan mondial à partir des réseaux sociaux, sur des sujets d'actualité ou des problématiques de société, avec autant de précision. Bloom explore les réseaux grâce à 4 familles d’algorithmes propriétaires uniques sur le marché. Ces algorithmes fonctionnent sans contrainte de mots clés, par analyse sémantique pointue, sans cookies, sans spams, dans le respect des données privées. Ils permettent, sur toute question, de détecter dans les réseaux sociaux les positions et arguments en jeu, les émotions associées, les communautés impliquées, d’identifier les influenceurs et les connecteurs du débat, les leaders et les trajets d’opinion. Bloom restitue des conclusions et des analyses qualitatives, formalisées par data-visualisation avancée.

Une expertise sur les questions environnementales

En 2015, dans le cadre de la COP21, Bloom a mis en place pour l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne une plateforme labellisée par le gouvernement français, démontrant une expertise unique dans l’étude des opinions sur les réseaux sociaux sur les problématiques environnementales. En 2016, dans le cadre du World Economic Forum, Bloom a réalisé une pré-étude sur la problématique de l’eau dans le monde, et les enjeux saillants par pays.

Méthodologie : Plus de 6 millions de contenus qualifiés collectés
et analysés dans le monde entier :

  • Sur les 2 principaux réseaux sociaux, Facebook et Twitter, et sur le Web
  • Sur les 5 continents, en 2 langues : français, anglais
  • Auprès des différents acteurs impliqués sur le climat : individus, ONG, activistes, associations, pouvoirs publics, entreprises privées, médias
  • Sur les dimensions écologique, géo-politique, sociale, humanitaire et économique de la problématique climat
  • 1 mois de collecte, du 27.09 au 27.10. 2017, et autour de la COP23
  • 1 051 958 d’émetteurs dans le monde

Des conclusions restituées par data visualisation avancée, illustrées par les meilleures images de l’ESA et du CNES

Bloom a développé des logiciels exclusifs de data visualisation qui permettent de saisir en un regard les réseaux, l’organisation des communautés et des discussions, les influences, les grands thèmes et les positions sur un sujet donné. L’étude Social Media World Climate Survey 2017 bénéficie également des meilleures images prises depuis l’espace de l’ESA et du CNES sur les régions concernées par les conséquences du dérèglement climatique ou par les solutions mises en place. Les satellites sont devenus des outils incontournables pour comprendre le fonctionnement climatique.



Bloom utilise la data-visualisation pour identifier la réalité des échanges actifs et les influenceurs sur les réseaux autour des problématiques liées au climat.

Bloom est la seule plateforme technologique qui détecte les émotions primaires