La
mare est une étendue d’eau de petite taille, le plus souvent
de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés
(5 000 m² au maximum). Sa faible profondeur, ne dépassant
généralement pas deux mètres, permet à l’ensemble
du fond imperméable de bénéficier des rayonnements
du soleil, et aux végétaux aquatiques de s‘y enraciner.
La mare peut s’assécher une partie de l’année
et ainsi être temporaire.
La
mare : une identité, une histoire
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Au
coeur des villes et des villages, au sein des prairies, des
champs cultivés ou encore en sous-bois, la mare est un
élément paysager caractéristique de nos
territoires. Elle est le témoin de pratiques agricoles
et sociales ancestrales.
Mares
d’hier et d’aujourd’hui
Si certaines mares ont une origine naturelle, la plupart ont
été creusées par l’homme, qui y trouvait
l’eau, indispensable à sa survie et à celle
de son bétail. Autour de la mare s’organisaient
de multiples activités : domestiques (cuisine, toilette,
lessive), agricoles (élevage, cultures) et artisanales
(vannerie, forge, etc.). La mare était également
aménagée pour la chasse, ou encore pour lutter
contre les incendies. Certaines mares sont apparues suite à
l’extraction de ressources minérales, d’autres
sont des vestiges de trous d’obus. Bien que certains de
ces usages aient aujourd’hui disparu, la mare reste un
élément identitaire du paysage local, un point
de repère dans notre environnement quotidien, une composante
multifonctionnelle de notre cadre de vie.
Mare
ou étang ?
C’est le mode d’alimentation en eau qui permet de
les distinguer. L’étang est connecté à
un cours d’eau. La mare peut être alimentée
par les eaux pluviales, phréatiques, par une source ou
encore par un système de fossés, ce qui la rend
sensible aux conditions climatiques. Son niveau d’eau
peut grandement varier au cours du temps, au contraire de l’étang
dont le niveau d’eau est contrôlé par un
système de vidange. La vocation piscicole de l’étang
lui confère une valeur biologique souvent bien moindre
par rapport à la mare.
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Mare
en forêt de Saint-Arnoult (91)
© P. Avavian
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Un
patrimoine discret et menacé
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La
Mare de l’Église à Orvilliers (78) au début
des années 1900,
utilisée jusque dans les années 1960 comme abreuvoir
Tirée de La Gazette d’ATENA78 n°20
La
Mare de l’Église en 2016, un maillon essentiel
d’une chaîne d’espaces ouverts en centre bourg
V. Guittet / SNPN
La
mare, un milieu dynamique
Une
mare est soumise à un processus naturel d’évolution,
la conduisant progressivement vers son comblement (disparition
de la lame d’eau libre) et son remplacement par un boisement
humide.
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Au
cours du XXe siècle, la mare perd une grande partie de
ses fonctions. La modernisation des campagnes (notamment l’accès
à l’eau courante), mais aussi la modification des
pratiques agricoles (mécanisation du travail, retournement
des prairies pâturées en cultures) rendent inutile
la proximité de ces points d’eau. Abandonnées,
oubliées, de nombreuses mares se comblent naturellement
(cf. schéma ci-dessous). Plus nombreuses encore sont celles
remblayées volontairement. Avec l’intensification
agricole, le développement des zones urbaines et des infrastructures
de transport, les mares deviennent consommatrices
d’espaces cultivables ou constructibles, synonymes d’insécurité
et d’insalubrité.
90
% des mares auraient disparu en France depuis le siècle
dernier !
Celles qui subsistent ne sont pas pour autant préservées.
La pollution des eaux de surface (intrants agricoles, métaux
lourds, etc.) et l’artificialisation des milieux (introduction
d’espèces exotiques, aménagements paysagers,
etc.) participent à la dégradation de leur qualité
écologique. La préservation des mares passe nécessairement
par une redéfinition de leurs fonctions. Les raisons de
maintenir ces petits milieux ne manquent pas, qu’elles soient
d’ordre paysager, social, patrimonial, écologique
ou encore hydrologique… Une multifonctionnalité à
valoriser à travers une approche transversale. |
Exemples
d’atteintes aux mares
Disparition
de la mare suite à son remblaiement
A-S.
Salmon / SNPN |
Dépôt
de déchets
E. Seguin / SNPN |
Le
myriophylle du Brésil, espèce exotique classée
invasive, est une forte compétitrice de la flore locale
V. Guittet / SNPN |
Remblaiement
partiel d’une mare
F. Barth / SNPN |
Décharge
sauvage
E. Seguin / SNPN |
Aménagements
paysagers peu propices
à la biodiversité indigène (tonte des
berges, plantation d’espèces exotiques)
V. Guittet / SNPN |
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La
mare : une approche transversale du territoire
Un
outil de gestion de la ressource en eau douce
Les
mares assurent de nombreuses fonctions hydrologiques et rendent
ainsi de multiples services en matière de régulation
et d’assainissement des eaux de surface : amortissement
des crues, lutte contre les inondations et les sécheresses,
atténuation des phénomènes érosifs
(gestion locale des ruissellements), alimentation de la nappe
souterraine, élimination des polluants... Pour certains
usages, elles constituent une ressource alternative et gratuite
au réseau d’eau potable : point d’abreuvement,
lutte contre les incendies, arrosage, etc. Elles permettent
ainsi de limiter le gaspillage d’une ressource naturelle
qui risque d’être insuffisante, au regard de besoins
sans cesse croissants et de changements climatiques annoncés.
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100
m2 pour parer aux incendies
Afin d’équiper le hameau de Courtesoupe d’un
système de lutte contre les incendies, la commune de
Hautefeuille (Seine-et-Marne) opte en 2013 pour la création
d’une mare, une alternative économique, écologique
et paysagère aux autres mesures envisagées (modification
du réseau d’eau potable ou encore installation
d’une citerne incendie). La maitrise du foncier est la
principale contrainte rencontrée. Environ 1 000 m2 de
terrain sont ainsi acquis à l’amiable, un lieu
tout indiqué par sa facilité d’accès
et son sol de nature argileuse, idéale pour retenir l’eau,
évitant ainsi l’imperméabilisation artificielle
de la mare. La commune sollicite le Conseil départemental
de Seine-et-Marne pour bénéficier de conseils
techniques et d’un soutien financier dans le cadre du
Plan départemental des itinéraires de promenade
et de randonnée (PDIPR). La mare doit également
répondre au cahier des charges fixé par le SDIS
(sécurisation et accessibilité au site et à
la mare, quantité d’eau disponible, etc.). Les
travaux, lancés en mai 2014, sont réalisés
par une entreprise spécialisée mandatée
par la commune. La mare s’inscrit désormais dans
le paysage communal, assurant son rôle de protection contre
les incendies tout en renforçant le réseau de
mares existant, au bénéfice de la faune et de
la flore liées à ces points d’eau.
D’après un entretien avec Joël Chauvin,
maire de Hautefeuille.
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La
mare du hameau de Courtesoupe à Hautefeuille V.
Guittet / SNPN |
Aménagement
d’une mare au sein du Centre Technique Municipal de Bonneuil-sur-Marne
(94)
La
réalisation de la mare du CTM relève d’une
orientation profonde de la commune, située en zone inondable,
de s’appuyer sur la présence forte de l’eau
dans la ville et son histoire, afin de stimuler toutes les initiatives
concourant à un développement soutenable et écologique.
La mare, d’une capacité de 2 300 m3, récupère
toutes les eaux du site. Celles du parking sont filtrées
dans un premier temps par une noue végétalisée,
pourvue de plantes capables d’absorber les hydrocarbures.
Les eaux s’écoulent ensuite dans un séparateur
d’hydrocarbures avant de se déverser dans la mare.
Des tubes à ultraviolet permettent de casser la chaîne
microbienne, les joncs participent au traitement des eaux. Un
jet a été installé pour une meilleure oxygénation
de l’eau, favorisant l’installation et le développement
des espèces animales et végétales. Une éolienne
mécanique remonte l’eau pour la stocker dans un silo
d’une capacité de 25 m3. Cette cuve sert à
remplir les laveuses de voirie, à nettoyer les camions
et à arroser les espaces verts. La mare et le dispositif
de gestion de l’eau du CTM contribuent à la fois
à la réutilisation des eaux de pluie et d’écoulement,
à la prévention des risques d’inondation et
à la biodiversité. Ce projet résulte d’une
démarche globale portée à l’échelle
de la ville par Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne. Sa
réussite est également liée à l’implication
de Philippe Cottereau, alors directeur des services techniques,
ayant intégré dans le programme les préoccupations
environnementales, et de Pierre Lombard, maître d’oeuvre
du projet, travaillant depuis longtemps sur les principes bioclimatiques.
D’après
un entretien avec Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne,
vice-président de Grand Paris.
Le
CTM de Bonneuil-sur-Marne : schéma de synthèse des
principes environnementaux
Agence d’architecture Pierre Lombard |
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Un
élément de réponse aux politiques de préservation
de la biodiversité
La
fonction écologique des mares est indéniable. De
nombreuses espèces animales et végétales
en dépendent, comme milieu de vie, pour se reproduire,
s’alimenter, se reposer. Véritables réservoirs
de biodiversité, les mares sont également empruntées
par la faune et la flore pour circuler d’un milieu à
un autre (voies de déplacement ou corridors écologiques).
Ces chapelets de mares (ou réseaux de mares1) participent
ainsi aux continuités écologiques (ensembles d’espaces
naturels fonctionnant en interaction, cf. schéma page 9).
Prendre en compte ces continuités, tant dans les politiques
d’aménagement que dans la gestion courante des espaces
ruraux et urbains, est primordial. Les mares sont de ce fait des
éléments clés dans la mise en oeuvre de la
Trame verte et bleue (TVB) et de sa déclinaison régionale,
le Schéma Régional de Cohérence Ecologique
(SRCE)2. Adopté en Ilede- France le 21 octobre 2013, le
SRCE est un outil d’aménagement durable du territoire
qui identifie les éléments d’une TVB à
l’échelle régionale et interrégionale.
Il a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité
par la préservation et la remise en bon état des
continuités écologiques terrestres et aquatiques,
en adéquation avec les activités humaines. Les recommandations
données dans le SRCE doivent être prises en compte
lors de l’élaboration et la révision des documents
d’urbanisme.
Pour en savoir plus sur le SRCE en Ile-de-France : www.natureparif.fr/srce. |
Aménagement
d’un espace de biodiversité au bord de l’Oise
sur la commune de l’Isle-Adam (Val d’Oise) : la
Rosière
Afin de restaurer la biodiversité et les
continuités écologiques entre les milieux humides
de la commune, l’Oise et la forêt de l’Isle-Adam,
Axel Poniatowski, député-maire, souhaite développer
un projet écologique, paysager et pédagogique. En
2015, une ancienne friche agricole de 11 ha située au bord
de l’Oise est ainsi aménagée.
Le
projet vise la création d’une mosaïque d’habitats
porteuse de biodiversité. Prairies humides fauchées
et pâturées, haies champêtres, fourrés
et bosquets, verger, plan d’eau, ainsi qu’un chapelet
de quatre mares et de nombreuses micro-dépressions temporaires
favorisent l’installation d’une faune et d’une
flore spécifiques (notamment aux milieux humides) et diversifiées.
Le site doit constituer une halte migratoire et un lieu de nidification
pour les oiseaux. Une vaste prairie inondable, dont le niveau
d’eau est régulé par un ouvrage hydraulique,
est également aménagée pour la reproduction
du brochet. Cet espace, ouvert au public et aménagé
pour la promenade, est aussi un support pédagogique grandeur
nature. Ainsi, dans le cadre de la Journée de l’arbre
en 2015 et de la Fête des mares en 2016, les enfants de
la commune ont planté des arbres et des végétaux
aquatiques.
Maîtrise d’oeuvre : Hydrosphère
D’après
un entretien avec Chantal Villalard, conseillère départementale,
maire-adjoint
à l’environnement de la ville de l’Isle-Adam.
L’une
des mares de l’espace de biodiversité de la Rosière
CAUE 95 |
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Se
déplacer : un besoin vital
Les
espèces vivantes doivent pouvoir circuler d’un milieu
à un autre, lors de déplacements quotidiens (recherche
de nourriture) ou annuels (épisodes migratoires). Les amphibiens
par exemple (grenouilles, crapauds, tritons) effectuent deux migrations
annuelles pour se rendre aux sites de reproduction (notamment
des mares) et en repartir. Ils devront alors affronter de nombreux
obstacles (routes à circulation dense, grandes cultures,
zones urbaines, etc.), réduisant leur chance de se reproduire
(mortalité directe, difficulté d’accès
aux points d’eau). Le maintien d’un réseau
de mares dense, couplé à d’autres éléments
du paysage (haies, bosquets, fossés, etc.) permet de répondre
à ce besoin vital (cf. schéma ci-contre).
La
dispersion des individus favorise également le brassage
génétique entre les populations, limitant ainsi
le déclin d’espèces. Enfin, au regard des
changements climatiques annoncés, le maintien des continuités
écologiques permet aussi de répondre aux modifications
des conditions de vie des espèces.
Principe
de fonctionnement des continuités écologiques.
Exemple type du déplacement d’un amphibien
Alexandre Zimolo |
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Place
de la mare,
commune de Congerville-Thionville (91)
CAUE 91
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Un
maillon du paysage urbain
La mare est un réservoir de formes et de couleurs.
Changeant tout au long de l’année, elle enrichit
le paysage urbain. La diversité du milieu vivant offre
en toute saison de multiples possibilités d’observation
de couleurs, de formes, d’ambiances, de textures... Plantes
flottantes, vivaces et annuelles sur les rives, arbustes, feuilles
hautes et élancées, basses et découpées,
effets de brillance, de miroirs, de reflets à la surface
de l’eau… Autant d’ambiances qui contribuent
à qualifier le paysage environnant.
Si
la mare est généralement artificielle, créée
par l’homme, elle permet de mettre en place d’authentiques
milieux vivants en coeur de ville et de village, qui renforcent
et déterminent l’esthétique du paysage urbain.
La mare structure l’espace public. Dans sa forme,
ses dimensions et son implantation géographique, elle participe
à structurer, ponctuer et organiser l’espace public.
Elle joue ainsi le rôle de point de repère, de lieu
d’étape d’un itinéraire de randonnées,
ou encore d’élément de composition d’un
parc, d’un jardin, d’une place publique. Elle est
un élément clé de dialogue entre minéral
et végétal.
La mare est un lieu partagé. Lieu d’échanges
et de rencontres, elle est un espace de sociabilité, autour
duquel les habitants peuvent se mobiliser pour gérer et
entretenir la nature, échanger leurs savoir-faire et leurs
pratiques. Lieu de loisirs et de repos, la mare offre en outre
une quantité d’activités ludiques et éducatives. |
Par
la multitude des fonctions qu’elle assure, par la complexité
de son fonctionnement, par la singularité de son histoire,
la mare devra être étudiée selon différents
points de vue et approches, dans une démarche concertée.
Accompagné par une équipe pluridisciplinaire, ce
croisement de regards et de compétences permettra d’explorer
toutes ses potentialités, afin de valoriser pleinement
cette ressource lors de la planification d’un projet d’aménagement.
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Paris
et ses mares |
Immersion
dans le petit monde de la mare
du Centre Nature
Ville
de Colombes |
La
sensibilisation à l’environnement, une priorité
pour la ville de
Colombes (92)
La
ville de Colombes organise chaque année de nombreuses activités
sur trois sites dédiés, gérés par
le service Écologie urbaine. Elle travaille notamment avec
les écoles maternelles et élémentaires, ainsi
que les centres d’accueil périscolaires, afin de
sensibiliser les jeunes colombiens à travers un large programme
d’éducation à l’environnement.
Au
Centre Nature, la mare est ainsi un support pédagogique
privilégié. En 2008, dans une dynamique globale
de réduire l’empreinte écologique du lieu
et de favoriser l’expression de la biodiversité,
deux mares (de quelques mètres carrés chacune) font
l’objet d’un travail de renaturation : remplacement
du fond bétonné par une bâche bentonitique,
végétalisation avec des plantes locales, mise en
place d’un système de récupération
des eaux pluviales pour les alimenter. Les animations, pour lesquelles
ont été développés de riches livrets
pédagogiques, permettent d’expliquer cette démarche
et de sensibiliser à une meilleure prise en compte de ces
milieux, à travers une approche ludique et éducative.
Certains
rendez-vous annuels sont aussi l’occasion de sensibiliser
les colombiens. Ainsi, lors de la Fête des mares 2016, petits
et grands se sont rassemblés sur la prairie du Moulin Joly
pour une pêche aux invertébrés aquatiques,
tandis que la Fête de la Nature fait l’objet, chaque
année, d’une traditionnelle soirée «
batraciens » au Centre Nature.
D’après un entretien avec Laurent Senftleben, responsable
du service Écologie urbaine de la ville de Colombes. |
Alyte
accoucheur (Alytes obstetricans)
Valérie
Guittet |
Une
centaine de mares sont recensées à Paris ! Elles
abritent de nombreuses espèces, notamment des amphibiens
(grenouille rousse, triton ponctué, triton alpestre ou
encore alyte accoucheur). À travers son Plan Biodiversité,
la ville de Paris se donne comme objectif de créer 40 mares
ou milieux humides sur l’ensemble du territoire parisien
d’ici à 2020. Elle souhaite ainsi inscrire Paris
dans les continuités écologiques régionales. |
La Société nationale de protection de la nature |
Les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement |
La
SNPN est une association reconnue d’utilité publique,
a pour missions la protection de la faune, de la flore et des
milieux naturels, la sensibilisation et l’éducation
à la nature, la participation aux débats scientifiques
et l’expertise auprès des pouvoirs publics. Elle
est gestionnaire de deux Réserves naturelles nationales
en zones humides (les RNN de Camargue et du lac de Grand-Lieu).
Elle édite trois publications, à destination du
grand public (Le Courrier de la Nature), des professionnels (Zones
Humides Infos) et des scientifiques (Revue d’Ecologie -
La Terre et la Vie). Elle oeuvre depuis 2007 pour la préservation
des zones humides franciliennes à travers différents
programmes et notamment, depuis 2010, par le lancement et l’animation
de l’inventaire des mares d’Ile-de-France.
snpn.com |
Les
CAUE d’Ile-de-France sont des organismes départementaux,
créés par la loi sur l’architecture de 1977
et réunis en union régionale depuis 2000. Ils sont
investis d’une mission de service public pour la promotion
et le développement de la qualité architecturale,
urbaine et environnementale du territoire. Ils assurent des missions
d’information, de sensibilisation, de conseil et de formation,
qui prennent appui sur des compétences à la fois
techniques et culturelles. Ils interviennent auprès de
publics aussi variés que les particuliers, les élus,
les collectivités territoriales, les professionnels, les
acteurs de l’aménagement du cadre de vie : tous ceux
qui recherchent une information, une aide, dans les domaines de
l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement.
Et parce qu’au bord de la mare on rencontre les habitants,
la biodiversité, le paysage, l’espace public, le
patrimoine, les CAUE lui portent un regard particulièrement
attentif.
caue-idf.fr |
À
vos mares !
Prendre en compte les mares
dans les projets d’aménagement communaux
Guide à l’usage des collectivités
territoriales
SNPN & CAUE-IDF, Écriture collective, 2016
Remerciements
:
Les auteurs tiennent à remercier
Olivier Cizel (juriste en droit de l’environnement),
Marie Melin (SNPN) et Jean-Marie Plantard (animateur de
réseau, CNVVF)
pour leurs conseils et leur relecture attentive. Merci
également à Marie Bruyant (ville d’Epiais-Rhus),
Joël Chauvin (ville de Hautefeuille), Patrick Douet
(ville de Bonneuil-sur-Marne),
Jeannick Mounoury (ville des Granges-le-Roi), Claudette
Petitjean (Association Mémoire et Environnement),
Marie Puijalon (ville de Montreuil), Laurent Senftleben
(ville de Colombes)
et Chantal Villalard (ville de l’Isle-Adam) pour
leur écoute et leur disponibilité.
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À
vos mares !
Prendre en compte
les mares dans les projets d’aménagement communaux
Guide
à l’usage
des collectivités territoriales |
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Cet
ouvrage est le fruit d’un travail collectif, coordonné
par la SNPN.
Ont contribué à son élaboration :
Chantal Ausseur-Dolléans, Odile Drouilly, Christiane
Walter (CAUE 95),
Clément Briandet (CAUE 91),
Anne Demerlé-Got (CAUE 78),
Anne Gaillard (CAUE 94),
Valérie Guittet, Élodie Seguin (SNPN).
snpn.com |
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