À vos mares !


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La mare : une identité, une histoire
Un patrimoine discret et menacé
La mare : une approche transversale du territoire



La mare est une étendue d’eau de petite taille, le plus souvent de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés (5 000 m² au maximum). Sa faible profondeur, ne dépassant généralement pas deux mètres, permet à l’ensemble du fond imperméable de bénéficier des rayonnements du soleil, et aux végétaux aquatiques de s‘y enraciner. La mare peut s’assécher une partie de l’année et ainsi être temporaire.

La mare : une identité, une histoire

Au coeur des villes et des villages, au sein des prairies, des champs cultivés ou encore en sous-bois, la mare est un élément paysager caractéristique de nos territoires. Elle est le témoin de pratiques agricoles et sociales ancestrales.

Mares d’hier et d’aujourd’hui

Si certaines mares ont une origine naturelle, la plupart ont été creusées par l’homme, qui y trouvait l’eau, indispensable à sa survie et à celle de son bétail. Autour de la mare s’organisaient de multiples activités : domestiques (cuisine, toilette, lessive), agricoles (élevage, cultures) et artisanales (vannerie, forge, etc.). La mare était également aménagée pour la chasse, ou encore pour lutter contre les incendies. Certaines mares sont apparues suite à l’extraction de ressources minérales, d’autres sont des vestiges de trous d’obus. Bien que certains de ces usages aient aujourd’hui disparu, la mare reste un élément identitaire du paysage local, un point de repère dans notre environnement quotidien, une composante multifonctionnelle de notre cadre de vie.

Mare ou étang ?

C’est le mode d’alimentation en eau qui permet de les distinguer. L’étang est connecté à un cours d’eau. La mare peut être alimentée par les eaux pluviales, phréatiques, par une source ou encore par un système de fossés, ce qui la rend sensible aux conditions climatiques. Son niveau d’eau peut grandement varier au cours du temps, au contraire de l’étang dont le niveau d’eau est contrôlé par un système de vidange. La vocation piscicole de l’étang lui confère une valeur biologique souvent bien moindre par rapport à la mare.


Mare en forêt de Saint-Arnoult (91)
© P. Avavian

Un patrimoine discret et menacé


La Mare de l’Église à Orvilliers (78) au début des années 1900,
utilisée jusque dans les années 1960 comme abreuvoir
Tirée de La Gazette d’ATENA78 n°20


La Mare de l’Église en 2016, un maillon essentiel
d’une chaîne d’espaces ouverts en centre bourg
V. Guittet / SNPN

La mare, un milieu dynamique

Une mare est soumise à un processus naturel d’évolution, la conduisant progressivement vers son comblement (disparition de la lame d’eau libre) et son remplacement par un boisement humide.


La mare est jeune (milieu pionnier, récemment créé ou rajeuni). Elle n’est au départ qu’une simple dépression remplie d’eau, puis la végétation commence à se développer ; il y a très peu de vase.

La végétation colonise progressivement le milieu. L’accumulation de débris organiques participe à son comblement naturel, réduisant la lame d’eau libre.

La mare est dominée par la végétation herbacée et ligneuse. Les arbres gagnent progressivement sur la mare. La lame d’eau libre a fortement diminué.

L’eau libre a disparu, la mare est totalement comblée de vase. L’écosystème aquatique n’existe plus, remplacé par un boisement humide.

La vitesse d’évolution naturelle d’une mare peut-être très variable et dépendra surtout de sa profondeur, du contexte environnant, de son alimentation en eau ou encore de l’influence du (micro) bassin versant.

D’après ONF (2006)

Au cours du XXe siècle, la mare perd une grande partie de ses fonctions. La modernisation des campagnes (notamment l’accès à l’eau courante), mais aussi la modification des pratiques agricoles (mécanisation du travail, retournement des prairies pâturées en cultures) rendent inutile la proximité de ces points d’eau. Abandonnées, oubliées, de nombreuses mares se comblent naturellement (cf. schéma ci-dessous). Plus nombreuses encore sont celles remblayées volontairement. Avec l’intensification agricole, le développement des zones urbaines et des infrastructures de transport, les mares deviennent consommatrices
d’espaces cultivables ou constructibles, synonymes d’insécurité et d’insalubrité.

90 % des mares auraient disparu en France depuis le siècle dernier !

Celles qui subsistent ne sont pas pour autant préservées. La pollution des eaux de surface (intrants agricoles, métaux lourds, etc.) et l’artificialisation des milieux (introduction d’espèces exotiques, aménagements paysagers, etc.) participent à la dégradation de leur qualité écologique. La préservation des mares passe nécessairement par une redéfinition de leurs fonctions. Les raisons de maintenir ces petits milieux ne manquent pas, qu’elles soient d’ordre paysager, social, patrimonial, écologique ou encore hydrologique… Une multifonctionnalité à valoriser à travers une approche transversale.

Exemples d’atteintes aux mares


Disparition de la mare suite à son remblaiement A-S. Salmon / SNPN

Dépôt de déchets
E. Seguin / SNPN


Le myriophylle du Brésil, espèce exotique classée invasive, est une forte compétitrice de la flore locale V. Guittet / SNPN


Remblaiement partiel d’une mare
F. Barth / SNPN


Décharge sauvage
E. Seguin / SNPN

Aménagements paysagers peu propices
à la biodiversité indigène (tonte des
berges, plantation d’espèces exotiques)
V. Guittet / SNPN

La mare : une approche transversale du territoire

Un outil de gestion de la ressource en eau douce

Les mares assurent de nombreuses fonctions hydrologiques et rendent ainsi de multiples services en matière de régulation et d’assainissement des eaux de surface : amortissement des crues, lutte contre les inondations et les sécheresses, atténuation des phénomènes érosifs (gestion locale des ruissellements), alimentation de la nappe souterraine, élimination des polluants... Pour certains usages, elles constituent une ressource alternative et gratuite au réseau d’eau potable : point d’abreuvement, lutte contre les incendies, arrosage, etc. Elles permettent ainsi de limiter le gaspillage d’une ressource naturelle qui risque d’être insuffisante, au regard de besoins sans cesse croissants et de changements climatiques annoncés.

100 m2 pour parer aux incendies

Afin d’équiper le hameau de Courtesoupe d’un système de lutte contre les incendies, la commune de Hautefeuille (Seine-et-Marne) opte en 2013 pour la création d’une mare, une alternative économique, écologique et paysagère aux autres mesures envisagées (modification du réseau d’eau potable ou encore installation d’une citerne incendie). La maitrise du foncier est la principale contrainte rencontrée. Environ 1 000 m2 de terrain sont ainsi acquis à l’amiable, un lieu tout indiqué par sa facilité d’accès et son sol de nature argileuse, idéale pour retenir l’eau, évitant ainsi l’imperméabilisation artificielle de la mare. La commune sollicite le Conseil départemental de Seine-et-Marne pour bénéficier de conseils techniques et d’un soutien financier dans le cadre du Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). La mare doit également répondre au cahier des charges fixé par le SDIS (sécurisation et accessibilité au site et à la mare, quantité d’eau disponible, etc.). Les travaux, lancés en mai 2014, sont réalisés par une entreprise spécialisée mandatée par la commune. La mare s’inscrit désormais dans le paysage communal, assurant son rôle de protection contre les incendies tout en renforçant le réseau de mares existant, au bénéfice de la faune et de la flore liées à ces points d’eau.
D’après un entretien avec Joël Chauvin, maire de Hautefeuille.

La mare du hameau de Courtesoupe à Hautefeuille V. Guittet / SNPN

Aménagement d’une mare au sein du Centre Technique Municipal de Bonneuil-sur-Marne (94)

La réalisation de la mare du CTM relève d’une orientation profonde de la commune, située en zone inondable, de s’appuyer sur la présence forte de l’eau dans la ville et son histoire, afin de stimuler toutes les initiatives concourant à un développement soutenable et écologique. La mare, d’une capacité de 2 300 m3, récupère toutes les eaux du site. Celles du parking sont filtrées dans un premier temps par une noue végétalisée, pourvue de plantes capables d’absorber les hydrocarbures. Les eaux s’écoulent ensuite dans un séparateur d’hydrocarbures avant de se déverser dans la mare. Des tubes à ultraviolet permettent de casser la chaîne microbienne, les joncs participent au traitement des eaux. Un jet a été installé pour une meilleure oxygénation de l’eau, favorisant l’installation et le développement des espèces animales et végétales. Une éolienne mécanique remonte l’eau pour la stocker dans un silo d’une capacité de 25 m3. Cette cuve sert à remplir les laveuses de voirie, à nettoyer les camions et à arroser les espaces verts. La mare et le dispositif de gestion de l’eau du CTM contribuent à la fois à la réutilisation des eaux de pluie et d’écoulement, à la prévention des risques d’inondation et à la biodiversité. Ce projet résulte d’une démarche globale portée à l’échelle de la ville par Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne. Sa réussite est également liée à l’implication de Philippe Cottereau, alors directeur des services techniques, ayant intégré dans le programme les préoccupations environnementales, et de Pierre Lombard, maître d’oeuvre du projet, travaillant depuis longtemps sur les principes bioclimatiques.
D’après un entretien avec Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne, vice-président de Grand Paris.

Le CTM de Bonneuil-sur-Marne : schéma de synthèse des principes environnementaux
Agence d’architecture Pierre Lombard

Un élément de réponse aux politiques de préservation de la biodiversité

La fonction écologique des mares est indéniable. De nombreuses espèces animales et végétales en dépendent, comme milieu de vie, pour se reproduire, s’alimenter, se reposer. Véritables réservoirs de biodiversité, les mares sont également empruntées par la faune et la flore pour circuler d’un milieu à un autre (voies de déplacement ou corridors écologiques). Ces chapelets de mares (ou réseaux de mares1) participent ainsi aux continuités écologiques (ensembles d’espaces naturels fonctionnant en interaction, cf. schéma page 9). Prendre en compte ces continuités, tant dans les politiques d’aménagement que dans la gestion courante des espaces ruraux et urbains, est primordial. Les mares sont de ce fait des éléments clés dans la mise en oeuvre de la Trame verte et bleue (TVB) et de sa déclinaison régionale, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)2. Adopté en Ilede- France le 21 octobre 2013, le SRCE est un outil d’aménagement durable du territoire qui identifie les éléments d’une TVB à l’échelle régionale et interrégionale. Il a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité par la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques terrestres et aquatiques, en adéquation avec les activités humaines. Les recommandations données dans le SRCE doivent être prises en compte lors de l’élaboration et la révision des documents d’urbanisme.
Pour en savoir plus sur le SRCE en Ile-de-France : www.natureparif.fr/srce.

Aménagement d’un espace de biodiversité au bord de l’Oise
sur la commune de l’Isle-Adam (Val d’Oise) : la Rosière

Afin de restaurer la biodiversité et les continuités écologiques entre les milieux humides de la commune, l’Oise et la forêt de l’Isle-Adam, Axel Poniatowski, député-maire, souhaite développer un projet écologique, paysager et pédagogique. En 2015, une ancienne friche agricole de 11 ha située au bord de l’Oise est ainsi aménagée.

Le projet vise la création d’une mosaïque d’habitats porteuse de biodiversité. Prairies humides fauchées et pâturées, haies champêtres, fourrés et bosquets, verger, plan d’eau, ainsi qu’un chapelet de quatre mares et de nombreuses micro-dépressions temporaires favorisent l’installation d’une faune et d’une flore spécifiques (notamment aux milieux humides) et diversifiées. Le site doit constituer une halte migratoire et un lieu de nidification pour les oiseaux. Une vaste prairie inondable, dont le niveau d’eau est régulé par un ouvrage hydraulique, est également aménagée pour la reproduction du brochet. Cet espace, ouvert au public et aménagé pour la promenade, est aussi un support pédagogique grandeur nature. Ainsi, dans le cadre de la Journée de l’arbre en 2015 et de la Fête des mares en 2016, les enfants de la commune ont planté des arbres et des végétaux aquatiques.
Maîtrise d’oeuvre : Hydrosphère

D’après un entretien avec Chantal Villalard, conseillère départementale, maire-adjoint
à l’environnement de la ville de l’Isle-Adam
.

L’une des mares de l’espace de biodiversité de la Rosière
CAUE 95

Se déplacer : un besoin vital

Les espèces vivantes doivent pouvoir circuler d’un milieu à un autre, lors de déplacements quotidiens (recherche de nourriture) ou annuels (épisodes migratoires). Les amphibiens par exemple (grenouilles, crapauds, tritons) effectuent deux migrations annuelles pour se rendre aux sites de reproduction (notamment des mares) et en repartir. Ils devront alors affronter de nombreux obstacles (routes à circulation dense, grandes cultures, zones urbaines, etc.), réduisant leur chance de se reproduire (mortalité directe, difficulté d’accès aux points d’eau). Le maintien d’un réseau de mares dense, couplé à d’autres éléments du paysage (haies, bosquets, fossés, etc.) permet de répondre à ce besoin vital (cf. schéma ci-contre).

La dispersion des individus favorise également le brassage génétique entre les populations, limitant ainsi le déclin d’espèces. Enfin, au regard des changements climatiques annoncés, le maintien des continuités écologiques permet aussi de répondre aux modifications des conditions de vie des espèces.

Principe de fonctionnement des continuités écologiques.
Exemple type du déplacement d’un amphibien
Alexandre Zimolo


Place de la mare,
commune de Congerville-Thionville (91)

CAUE 91

Un maillon du paysage urbain

La mare est un réservoir de formes et de couleurs. Changeant tout au long de l’année, elle enrichit le paysage urbain. La diversité du milieu vivant offre en toute saison de multiples possibilités d’observation de couleurs, de formes, d’ambiances, de textures... Plantes flottantes, vivaces et annuelles sur les rives, arbustes, feuilles hautes et élancées, basses et découpées, effets de brillance, de miroirs, de reflets à la surface de l’eau… Autant d’ambiances qui contribuent à qualifier le paysage environnant.
Si la mare est généralement artificielle, créée par l’homme, elle permet de mettre en place d’authentiques milieux vivants en coeur de ville et de village, qui renforcent et déterminent l’esthétique du paysage urbain.
La mare structure l’espace public. Dans sa forme, ses dimensions et son implantation géographique, elle participe à structurer, ponctuer et organiser l’espace public. Elle joue ainsi le rôle de point de repère, de lieu d’étape d’un itinéraire de randonnées, ou encore d’élément de composition d’un parc, d’un jardin, d’une place publique. Elle est un élément clé de dialogue entre minéral et végétal.
La mare est un lieu partagé. Lieu d’échanges et de rencontres, elle est un espace de sociabilité, autour duquel les habitants peuvent se mobiliser pour gérer et entretenir la nature, échanger leurs savoir-faire et leurs pratiques. Lieu de loisirs et de repos, la mare offre en outre une quantité d’activités ludiques et éducatives.

Par la multitude des fonctions qu’elle assure, par la complexité de son fonctionnement, par la singularité de son histoire, la mare devra être étudiée selon différents points de vue et approches, dans une démarche concertée. Accompagné par une équipe pluridisciplinaire, ce croisement de regards et de compétences permettra d’explorer toutes ses potentialités, afin de valoriser pleinement cette ressource lors de la planification d’un projet d’aménagement.
Paris et ses mares

Immersion dans le petit monde de la mare
du Centre Nature
Ville de Colombes

La sensibilisation à l’environnement, une priorité pour la ville de
Colombes (92)

La ville de Colombes organise chaque année de nombreuses activités sur trois sites dédiés, gérés par le service Écologie urbaine. Elle travaille notamment avec les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que les centres d’accueil périscolaires, afin de sensibiliser les jeunes colombiens à travers un large programme d’éducation à l’environnement.

Au Centre Nature, la mare est ainsi un support pédagogique privilégié. En 2008, dans une dynamique globale de réduire l’empreinte écologique du lieu et de favoriser l’expression de la biodiversité, deux mares (de quelques mètres carrés chacune) font l’objet d’un travail de renaturation : remplacement du fond bétonné par une bâche bentonitique, végétalisation avec des plantes locales, mise en place d’un système de récupération des eaux pluviales pour les alimenter. Les animations, pour lesquelles ont été développés de riches livrets pédagogiques, permettent d’expliquer cette démarche et de sensibiliser à une meilleure prise en compte de ces milieux, à travers une approche ludique et éducative.

Certains rendez-vous annuels sont aussi l’occasion de sensibiliser les colombiens. Ainsi, lors de la Fête des mares 2016, petits et grands se sont rassemblés sur la prairie du Moulin Joly pour une pêche aux invertébrés aquatiques, tandis que la Fête de la Nature fait l’objet, chaque année, d’une traditionnelle soirée « batraciens » au Centre Nature.

D’après un entretien avec Laurent Senftleben, responsable du service Écologie urbaine de la ville de Colombes.


Alyte accoucheur (Alytes obstetricans) Valérie Guittet
Une centaine de mares sont recensées à Paris ! Elles abritent de nombreuses espèces, notamment des amphibiens (grenouille rousse, triton ponctué, triton alpestre ou encore alyte accoucheur). À travers son Plan Biodiversité, la ville de Paris se donne comme objectif de créer 40 mares ou milieux humides sur l’ensemble du territoire parisien d’ici à 2020. Elle souhaite ainsi inscrire Paris dans les continuités écologiques régionales.

La Société nationale de protection de la nature

Les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement

La SNPN est une association reconnue d’utilité publique, a pour missions la protection de la faune, de la flore et des milieux naturels, la sensibilisation et l’éducation à la nature, la participation aux débats scientifiques et l’expertise auprès des pouvoirs publics. Elle est gestionnaire de deux Réserves naturelles nationales en zones humides (les RNN de Camargue et du lac de Grand-Lieu). Elle édite trois publications, à destination du grand public (Le Courrier de la Nature), des professionnels (Zones Humides Infos) et des scientifiques (Revue d’Ecologie - La Terre et la Vie). Elle oeuvre depuis 2007 pour la préservation des zones humides franciliennes à travers différents programmes et notamment, depuis 2010, par le lancement et l’animation de l’inventaire des mares d’Ile-de-France.

snpn.com

Les CAUE d’Ile-de-France sont des organismes départementaux, créés par la loi sur l’architecture de 1977 et réunis en union régionale depuis 2000. Ils sont investis d’une mission de service public pour la promotion et le développement de la qualité architecturale, urbaine et environnementale du territoire. Ils assurent des missions d’information, de sensibilisation, de conseil et de formation, qui prennent appui sur des compétences à la fois techniques et culturelles. Ils interviennent auprès de publics aussi variés que les particuliers, les élus, les collectivités territoriales, les professionnels, les acteurs de l’aménagement du cadre de vie : tous ceux qui recherchent une information, une aide, dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement. Et parce qu’au bord de la mare on rencontre les habitants, la biodiversité, le paysage, l’espace public, le patrimoine, les CAUE lui portent un regard particulièrement attentif.

caue-idf.fr


À vos mares !
Prendre en compte les mares
dans les projets d’aménagement communaux

Guide à l’usage des collectivités territoriales
SNPN & CAUE-IDF, Écriture collective, 2016

Remerciements :

Les auteurs tiennent à remercier Olivier Cizel (juriste en droit de l’environnement), Marie Melin (SNPN) et Jean-Marie Plantard (animateur de réseau, CNVVF)
pour leurs conseils et leur relecture attentive. Merci également à Marie Bruyant (ville d’Epiais-Rhus), Joël Chauvin (ville de Hautefeuille), Patrick Douet (ville de Bonneuil-sur-Marne),
Jeannick Mounoury (ville des Granges-le-Roi), Claudette Petitjean (Association Mémoire et Environnement), Marie Puijalon (ville de Montreuil), Laurent Senftleben (ville de Colombes)
et Chantal Villalard (ville de l’Isle-Adam) pour leur écoute et leur disponibilité.

 

À vos mares !
Prendre en compte
les mares dans les projets d’aménagement communaux

Guide à l’usage
des collectivités territoriales

Cet ouvrage est le fruit d’un travail collectif, coordonné par la SNPN.
Ont contribué à son élaboration :
Chantal Ausseur-Dolléans, Odile Drouilly, Christiane Walter (CAUE 95),
Clément Briandet (CAUE 91),
Anne Demerlé-Got (CAUE 78),
Anne Gaillard (CAUE 94),
Valérie Guittet, Élodie Seguin (SNPN).

snpn.com